[…] j’utilise à dessein dans ce livre le terme « climatodénialiste » plutôt que « climatosceptique », habituellement employé. En effet, le scepticisme est une attitude positive en science et même dans la vie quotidienne. Douter, remette en cause, fait partie de la démarche scientifique. Ceux dont je parle ici n’ont pas une démarche sceptique, mais une attitude dogmatique qui rejette certaines évidences. […] « dans le domaine des sciences, le « dénialisme » est le rejet des faits et des concepts indiscutables et bien soutenus par le consensus scientifique en faveur des idées radicales et controversées ».