S’il est vrai qu’on a les chiens qu’on mérite, comme je suis fier de ta démence et de tes tendresses ! Dans cette vie de partout corsetée, colmatée, nourrie de labeurs et de décorations, tu es la fuite du cœur, la fissure par où s’insinuent les déraisons. Il y a trente ans je ne t’aurais pas méritée, justement, j’étais trop empêtré d’ordre et de calculs. Je croyais aux investissements.