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3.19/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Maisons-Alfort , 1968
Biographie :

François Prunier est né en 1968 à Maisons-Alfort. Son premier roman, Martin Roi, a paru chez Stock en 2003.

(4ème de couverture de En terre hostile - éditions Stock)

Source : éditions Stock
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
C'est en marchant ainsi sans but qu'il passe près du porche de la petite église ayant accueilli la cérémonie funéraire dédiée à Louisiane Amistad. Il en pousse la porte et pénètre à l'intérieur. Elle est déserte. Il avance lentement dans l'allée centrale et s'arrête à mi-chemin, s'assied sur l'un des bancs de bois. Son regard se fixe sur les maquettes de bateaux suspendues. L'oeil pensif, il les examine sans les voir. Il est vrai que cette décoration inhabituelle n'est pas provocante et n'attire pas longtemps l'attention. Elle s'insère parfaitement dans l'harmonie de l'édifice. Elle exprime aussi l'identité de la ville et des hommes qui l'ont fondée, tous pêcheurs et marins. Enfin, elle n'est pas étrangère au culte religieux, invoquant le voyage de l'âme vers l'au-delà.
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On sait comment c'est avec les hommes, du moins la plupart d'entre eux : la marmaille, ça va à petites doses, mais quand ils l'ont en permanence dans les pattes, ils sont vite débordés.
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Il n'y a aucun siège, le mobilier se limite à de petites tables hautes pour boire debout : quand on fait de la route, on ne s'arrête pas pour s'asseoir mais pour se dégourdir les jambes.
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C'est toujours la même histoire : on ne saisit pas les occasions qui se présentent et on s'en mord les doigts lorsque tout est terminé.
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Elle prit l'habitude de me rejoindre presque chaque soir est pour faire l'amour. Je passais les matinées à dormir et elle n'était pas là lorsque je me réveillais. Elle était déjà au travail, en bas, à quelque dizaine de mètres, sur un autre continent. (...)
Elle se levait tôt pour travailler avec des gens qu'elle n'aimait pas, des personnes dures qui l'exploitaient, mais elle était résistante. La fatigue alanguissait ses traits sans les ternir, donnant seulement une touche différente à leur sensualité. A son retour, elle aimait à s'asseoir avec moi sur le canapé et peser sa tête sur mon épaule.
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Il fallait un peu de bonne volonté et beaucoup de chance pour diriger sa vie.
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La beauté est une chose aussi injuste que la force physique. On naît avec ou sans, même si le travail permet quelquefois de rectifier la donne initiale dans ces deux domaines.
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Si c'était ça grandir, si ça voulait dire se poser des questions, se réfréner, se contrôler, redouter de se laisser aller, alors ce n'était pas folichon.
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Ça n'est jamais drôle d'arpenter les couloirs d'un hôpital, sauf ceux d'une maternité quand un heureux évènement vient de se produire.
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On est un peu cinglées, nous autres les boxeuses. Il ne faut pas être très normal pour aimer un métier pareil.
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