François Rochon

Dans un style délicat et raffiné, une prose étonnante et un peu surannée qui nous enveloppe de sa douce mélancolie, François Rochon écrit à une inconnue. Il lui raconte sa ville, Rochefort. Non pas ses sites les plus emblématiques ! Nous ne sommes pas dans la carte postale, ni dans le cliché. C’est une déambulation poétique que l’auteur nous offre et il s’attarde sur des détails que peu de gens savent voir, à la manière d’un entomologiste délicat et sensible.

Les chapitres s’égrènent au rythme des promenades, jusqu’à ce que ce que le rêve se concrétise au détour d’un chemin de halage, dans un des méandres de la Charente…

Oscar Wilde a dit “La beauté est dans les yeux de celui qui regarde”. Nul doute que François Rochon Saint-Auber est de ceux qui savent regarder.



Un petit livre précieux à savourer comme un café et un croissant chaud à la terrasse d’une brasserie de la Place Colbert

Pour avoir travaillé à la Caisse des Dépôts (SCIC) dans le secteur du logement social (il y a très longtemps), je reste attaché à la politique du logement, dans tous ses aspects. Aussi cet ouvrage m'a-t-il attiré l'œil dans une librairie spécialisée (place des Terreaux à Lyon). Son titre, bien sûr, sa mise en pages impeccable…

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Ce que je n'avais pas compris, c'est qu'il s'agit en réalité d'une sorte de bibliographie commentée, avec un défaut qui m'a stupéfait – probablement parce que je ne suis pas coutumier de tels ouvrages universitaires : la plupart du temps, on ne sait RIEN de la thèse que livrent tous ces travaux ! Seule la démarche est décrite, pas les résultats. C'est totalement frustrant.

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Je n'ai retenu que trois choses :

1. La politique du logement est "grippée" (au sens du mécanisme, pas de la maladie !)

2. L'abandon du logement par nombre de grands investisseurs institutionnels a entraîné un émiettement des propriétaires, devenus majoritairement des personnes physiques (à la faveur de dispositifs fiscaux, mais pas seulement), et plus exigeants en termes de loyers.

3. Le moment serait venu de procéder à une réforme ambitieuse du logement (surtout social), digne de celle de 1977 (réforme Barre, passage de l'aide à la pierre à l'aide à la personne, les fameuses APL)… mais, encore une fois, SANS donner la moindre piste ! Mission impossible ?

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Le titre de ce livre pourrait donc à mon sens être rectifié en “Logement : critique impossible d'une politique”.