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3.65/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Le lieutenant-colonel François Waroux a travaillé au sein du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), devenu la DGSE, de 1977 à 1995.

À la sortie de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, qui forme les officiers de l'Armée de terre, il est à la tête d'une compagnie de 120 hommes. Seulement voilà, au bout de deux ans la routine s'installe. Il postule donc pour devenir officier traitant.

Il a travaillé notamment à l’étranger sous couverture et s’en explique à travers un livre paru en 2016 "James Bond n’existe pas".



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Chaîne officielle TVLibertés Le Samedi Politique - 24 avril 2021 KGB - DGSE : Au cœur des services secrets – Sergueï Jirnov & François Waroux ds Le Samedi Politique Les agents secrets ont toujours su attiser les fantasmes, plus encore lorsque l’on évoque les célèbres services du KGB et de la DGSE. Avec Sergueï Jirnov (ex-officier du KGB membre de la direction "S") et François Waroux (ex-officier traitant de la DGSE), nous plongeons dans un monde inconnu, fascinant et souvent inquiétant. Dans leur ouvrage, "KGB - DGSE : deux espions face à face" (disponible ici: https://www.tvlibertes.com/produit/se...​ ), les deux anciens "espions", officiant naguère dans deux camps adverses, échangent au fil d’un discours souvent concordant. Ils reviennent sur les actions illégales commises par les services dans le secret et l’impunité et racontent cette vie d’usurpateurs qu’ils ont vécu pendant de longues années. A deux voix, ils évoquent les aspects politiques de leur service, d’un KGB intrinsèquement lié au Parti communiste de l’ex-URSS, à une DGSE, stable au-delà des alternances. Avec un humour souvent piquant pour ne pas dire acide, Sergueï Jirnov et François Waroux racontent leurs missions d’infiltration, des bancs de l’ENA pour l’un, aux ambassades pour l’autre. Ils détricotent avec amusement le mythe des espions hollywoodiens et portent un regard sur l’éthique de leur ancien métier souvent anéantie par une prétendue raison d’Etat qui ne rechigne pas devant les complots. L’occasion de faire un retour détonnant sur de grands scandales comme le Rainbow Warrior, l’implication de la CIA dans la formation des terroristes islamistes en Afghanistan ou au Pakistan et les liens de Mohammed Merah avec la nouvelle DGSI… Un entretien passionnant de bout en bout.

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Pour des hommes tels que ceux du Service action de la DGSE, l’expression "être prêt à mourir pour la France " n’est pas qu’une formule dans laquelle on se drape.
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Quel jeune homme résisterait à la perspective de travailler dans l’illégalité avec la permission de l’État ? Quel esprit un tant soit peu aventureux oserait refuser de faire ce qui est interdit avec la caution d’une autorité supérieure ?
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Chez les Anglo-Saxons, cette notion n’a rien d’infamant : ils assument ce qui nous avons tendance à cacher sous ta table. Mais la France est un pays paradoxal, un pays qui aime se détester tout en se berçant d’illusion sur sa pureté immanente.
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Les officiers traitants sont aussi proches de Sean Connery que François Hollande du président des Etats-Unis qui terrassait les extraterrestres dans le film Independance Day. James Bond est un formidable héros de fiction mais serait un piètre officier traitant. Nous ne menons pas la vie d’un super-héros mais celle d’un homme de l’ombre qui remplit ses missions avec application afin d’obtenir des renseignements pour son pays. Dans notre quotidien, pas de femmes fatales à la chaîne, pas d’Aston Martin, ni de Lotus esprit. Pas de regard ténébreux et de petites phrases humoristiques en mettant les méchants au tapis.
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Il faut savoir mentir, tromper, voler tricher. Oui, c’est moche. Tout entreprendre pour convaincre quelqu’un de trahir son pays, c’est être un salaud. Persuader un fonctionnaire de voler des documents en faisant croire qu’il sert une cause, c’est être un salaud. Pousser un homme marié dans le lit d’une femme, c’est être un salaud. Faire croire à un pauvre type solitaire que l’on est son ami pour l’utiliser, c’est être un salaud. Et nous sommes payés pour ça !
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Lors de n’importe quel type de négociations, celui qui en sait plus que son interlocuteur a gagné d’avance.
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Certains acronymes possèdent une résonance particulière au sein de l’inconscient collectif.
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