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3.81/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 30/11/1943
Biographie :

Françoise Wagener a été journaliste au journal : "Le Monde" (1969-1981).

Historienne, elle est l'auteur de plusieurs biographies :

- Madame Récamier (Grand Prix des lectrices de Elle 1987)
- La Reine Hortense (Grand Prix d'Histoire de la Vallée-aux-Loups 1992, Prix Napoléon III 1993)
- La Comtesse de Boigne, ouvrage couronné par l'Académie française en 1997
- Je suis née inconsolable : Louise de Vilmorin (1902-1969)

Source : http://www.placedulivre.com
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Une nouvelle étape commence dans l'existence de Mme de Staël:elle adorait son père et jusqu'au dernier moment elle a refusé d'envisager l'inévitable- autrement, aurait-elle ainsi laissé pour plusieurs mois le vieillard qu'il était devenu? - mais passé ce terrible deuil, elle devient maîtresse sa vie, de sa fortune- qui est immense, en Europe comme en Amérique- de son talent et de sa gloire, et tout cela tient en un mot, en un lieu: Coppet. La grande époque de Coppet, ses plus beaux jours, ses plus riches heures, vont pouvoir commencer.
Page 137
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Parmi l'escadron d'apprentis banquiers, installés à Paris sous l'aile protectrice de Récamier, il en est un qui comptera dans la vie quotidienne du ménage: Paul David. Fils d'une soeur aînée de Jacques-Rose, Marie Récamier (1748-1812), et d'un négociant bordelais, Jean David, il a un an de moins que Juliette. Ils sont en fait, cousins germains.
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Un événement parisien consacre la popularité croissante de Mme Récamier: le 4 avril 1801, jour de Pâques, lors de la grand-messe exceptionnellement autorisée et célébrée en l'église Saint-Roch, Juliette fait la quête.
L'église de la rue Saint-Honoré, dont Louis XIV enfant avait posé la première pierre et où sont enterrés Corneille, Le Nôtre et Diderot, l'église la mieux fréquentée de la capitale, était rouverte, pour l'occasion,au culte.
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Si Mme de Staël était venue à Clichy, c'était pour parler affaires: elle avait passé l'été précédent à Saint-Ouen, s'occupant d'obtenir la radiation de son père de la liste des émigrés et la restitution des deux millions que celui-ci avait, en 1789, prêté au Trésor royal. Mais aussi, avant de repartir pour le château familial de Coppet, sur les bords du lac Léman, à la fin du mois d'octobre, elle avait négocié la vente de l'hôtel que Necker possédait dans la chaussée d'Antin. Le 25 vendémiaire an VII (16 octobre 1798), cette maison située rue du Mont-Blanc, au numéro 7, est vendue aux Récamier. Une acquisition qui allait changer l'existence de ces derniers.
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Juliette Récamier naît à Lyon le mercredi 3 décembre 1777. Elle est baptisée le lendemain, selon l'usage, en l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin:
Jeanne Françoise Julie Adélaïde, fille légitime de Me Jean Bernard, conseiller du Roy, notaire à Lyon, de Delle Marie Julie Matton, née hier rue de la Cage, a été baptisée par moi vicaire soussigné le quatrième décembre mil sept cent soixante et dix-sept. Le parrain a été Sieur François Fargues, bourgeois de Lyon, et la marraine Delle Jeanne Bernard, fille majeure, tante de l'enfant, qui ont signé avec le père.
Les deux premiers prénoms de l'enfant, Jeanne et Françoise, sont ceux de ses parrains, le dernier, Adélaïde, a été remis à la mode par une tragédie de Voltaire.
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Il y a, tout près de Juliette, un autre soupirant éperdu et qu'elle voit souvent: le locataire de son ancien hôtel, le prince Alphonse Pignatelli. Frère cadet du comte de Fuentès, grand d'Espagne, comme d'Egmont en Belgique et prince Pignatelli en Italie, il est de la race des très grands seigneurs européens par les possessions, les titres, les alliances et par l'esprit aussi.Ce libéral, victime à Naples, ainsi que sa famille, de la répression obscurantiste de 1799- celle-là même qu'a romancée Latouche dans Fragoletta- a préféré s' installer à Paris. Il n'est pas spécialement beau, il a des manières exquises et se meurt d'amour pour Juliette qu'il souhaiterait épouser.
Page 158
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Lettre de Benjamin Constant à Juliette Récamier:
1er octobre 1814
Vous m'avez dit de vous écrire. Vous m'avez promis de me répondre. Vous lirez donc ma lettre et, en me répondant, vous interrogez votre coeur, votre pitié, avant de tracer une réponse qui, je vous le jure, décidera de mon séjour, ou de mon départ, et de tout mon avenir et de ma destinée entière. Votre habitude de moi a dû vous convaincre que je n'exagère rien. Je me contrains quand je suis auprès de vous, j'atténue ce que j'éprouve, j'évite tout ce qui pourrait vous ébranler, parce que je sais que tout ébranlement vous est pénible.
Page 265
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Ils sont aussi peu mariés l'un de l'autre:Juliette, nous le savons, a su se construire, au sein d'un ménage en trompe-l'oeil, un équilibre personnel qui tient autant à la famille qu'elle a rassemblée qu'au cercle plus vaste, mais très choisi, de ses amitiés. René, marié très jeune et un peu rapidement, mêne une vie conjugale épisodique et en porte à faux. La vicomtesse de Chateaubriand, qui ne manque ni de caractère ni d'entendement-et qui porte bien mal son prénom:Céleste! -a compris depuis longtemps à quel extravagant personnage elle a lié son sort.
Page 290
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Le 31 août, elle s'entretient en particulier avec Benjamin, qui fait partie de ses familiers, et lui soumet sa proposition. Juliette se vêtir convaincante. Elle appuie vivement la demande de la reine Caroline. Elle est enjouée et, comme à plaisir, elle provoque son vieil ami, se mêle de l'entraîner sur le terrain léger du marivaudage, l'étourdit de charme et, par plaisanterie, met le feu aux poudres. .. "Si j'osais! "lui dit Benjamin.
Page 263
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L'été 1796, Récamier loue le château de Clichy, aux portes de Paris, ce qui lui permet, à la belle saison, de partager aisément son existence entre les affaires et la vie familiale. Il dîne à Clichy mais n'y dort presque jamais. En revanche, Juliette et Mme Bernard peuvent, après dîner, aller au spectacle (elles ont une loge à l'année à l'Opéra et au Théâtre-Français) et rentrer souper à Clichy.
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