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Critiques de Frank Bunker Gilbreth Jr (34)
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Treize à la douzaine

J'avais beaucoup aimé cette histoire, lorsque j'étais jeune adolescente.



Il s'agit d'une autobiographie (romancée) d'un frère et d'une sœur nés dans une famille nombreuse et aisée.

L'histoire se passe aux États-Unis dans le début du 20e siècle. Elle raconte leur enfance et dépeint un père drôle et farfelu, qui a à cœur d'instruire et d'éveiller ses enfants.

Les parents sont ingénieurs.

Le père est spécialiste du rendement, met en pratique au sein de sa famille, ses théories de rationalisation du temps et du mouvement, comme à l'usine.



C'est un livre jeunesse à partir de 10 ans, mais l'écriture le vocabulaire sont riches, avec des passages complexes pour un enfant sur certaines notions techniques.



A lire aussi la suite : Six filles à marier (à partir de 12 ans)
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Treize à la douzaine

Je l'ai lu à un âge où je n'étais plus une enfant.

Peut être avais-je donc plus de recul et de maturité pour rire du système organisé de la famille Gilbreth, un planning familial sur le modèle fordiste, millimétré et très efficace... Cette autobiographie est hilarante, et donnerait bien des complexes aux familles dites nombreuses aujourd'hui, dès trois enfants !
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Treize à la douzaine

Contrairement au film qu'il a inspiré, ce livre évoque simplement la vie d'une famille de douze joyeux larrons et d'un couple qui, pour l'époque, est éclairé (l'épouse a fait des études et travaille dans le domaine de la science). Le livre se décline en chapitres, chacun présentant une tranche de vie particulière. Leur point commun ? Tout tourne autour de M. Gilbreth, homme fantasque passionné par la question du rendement et du gain de temps. Avec sa femme, il met au point des tas de petites expériences qu'il teste sur ses têtes rousses dans des objectifs éducatifs. Ainsi les marmots se mettent à apprendre le morse, l'allemand, le français, l'astronomie ou encore la dactylographie par des astuces hallucinantes. Et le livre ce clôt sur une fin touchante, avec laquelle le lecteur comprend que cette recherche active du temps lui permet de passer plus de temps avec ses enfants.



"Ou jouer aux billes, si c'est ce qui vous tient le plus à coeur"
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Treize à la douzaine

Je reprends ici ma contributin à la présentation du livre, qui fait également partie de ma critique.

Frank Bunker Gilbreth (1868 - 1924) a travaillé comme Taylor sur la rationalisation et la standardisation du travail. Ils sont les pères du travail à la chaine, mais aussi du management, dont on connaît les ravages sociaux. Gilbreth a eu l'idée pour le moins baroque d'appliquer ses méthodes à l'éducation de ses enfants; deux d'entre eux, Frank Jr et Ernestine, en ont tiré ce livre, publié aux USA en 1948 et traduit en France en 1949 aux Editions Pierre Horay dans une collection pour adultes. Il a été publié par la suite dans diverses collections pour la jeunesse, ce qui vaut d'être classé à tort parmi les livres pour enfants, ce qu'il n'est nullement."

Et en effet, je l'ai lu pour la première fois dans l'édition 3Bibliothèque Verte dans les années 50; il est exact qu'il est parfaitement à la portée d'un public de cet âge, et qu'il était judicieux de publier dans les collections pour la jeunesse des ouvrages pour adultes, sélectionnés bien sûr, ce que l'on fait beaucoup moins aujourd'hui.

Il est cependant dommage de continuer à le voir uniquement dans ce type de collection, en éloignant ainsi le public adulte, pourtant tout à fait capable de l'apprécier et pour lequel il avait été fait au départ, ce qui est d'autant plus malheureusement vu l'incroyable "âgisme" qui règne aujourd'hui dans le milieu de l'édition; il y a déjà un certain temps que les collections pour la jeune se sont divisées entre "enfants" et "adolescents" (elles-mêmes divisées en sous-catégories; et il y a quelques années sont apparues les collections "jeunes adultes" dont le concept même est ahurissant, comme s'il s'agissait de les maintenir dans l'enfance (e que font d'ailleurs ces livres, dont le contenu est ahurissant de bêtise et de vacuité; enfin, tant qu'on ne me contrait pas à ne lire que des livres "seniors"...(pour employer cet horrible terme hypocrite que l'on apprécie parce qu'on le croit anglais, alors qu'il est purement et simplement emprunté au latin, et d'ailleurs employé fautivement puisque senior n'est pas un substantif mais le comparatif d'un adjectif qualificatif)

Bon, cesse de radoter, senior, et dis-nous ce que tu penses du livre.

Alors je l'ai beaucoup aimé et je l'ai relu un peu plus âgé. Je ne reviendrai pas ici sur son contenu, qui est assez bien relaté dans la présentation éditeur

Cependant je ne me risquerai sans doute pas à la relire aujourd'hui, craignant d'éprouver la même sensation de malaise que j'avais éprouvé à ma dernière lecture de "l'œuf et moi", autre livre bien aimé de mon enfance.

Je ne peux croire en effet que l'application des méthodes de standardisation et de rationalisation élaborées par Gilbreth, déjà destructrices pour des adultes, n'aient eu aucun effet sur des enfants, malgré l'amour sincère de leurs ^parents leur portaient certainement, et qui reste sans doute l'ingrédient essentiel d'une éducation réussie.

Il est à noter que les auteurs ne remettent nullement en cause les principes de cette éducation. Outre que cela est toujours difficile à l'égard de parents non maltraitants, une critique de la standardisation et du taylorisme n'aurait pas été recevable dans l'Amérique de l'époque, et ses auteurs probablement qualifiés de communistes.

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Treize à la douzaine

Livre de chevet de mon enfance.

Quand je suis tristounette, je me replonge dans cette fratrie.

Un papa qui fourmille d'idée, une maman qui n'aime pas la violence, la lecture des "Petites graines" le livre fétiche de la famille, même si les grands le connaissent par cœur, ils se pressent autour de la maman pour y puiser un moment de tendresse.

La grande tablée, les dortoirs... les vacances au bord de la mer...

A lire et à relire.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Treize à la douzaine

Ce roman que je viens de retrouver dans une vieille édition , Editions de Fore datant de 1949, et qui aujourd'hui est en collection chez Folio m' a enchanté, pendant un après-midi. Ce petit roman écrit par un soeur et un frère est une histoire vraie puisque c'est l'histoire de leur famille, une famille de 12 enfants, 6 garçons et 6 filles. C'est frais, drôle, truculent et plein de tendresse.

Je me suis régalée.
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Treize à la douzaine

L'histoire d'une famille grandeur nature de 12 enfants et de la rencontre de leurs parents, leur naissance, et surtout leur éducation qui se révélera très comique à lire.

J'ai bien aimé la façon de voir et penser du père et ses grands défauts ainsi que ses convictions qui font de lui un homme attachant.
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Treize à la douzaine

Un classique de la littérature jeunesse que je n'avais jamais lu ! Et bien voilà, c'est fait ! La lecture de la vie d'une famille de douze enfants au début du 19ème siècle ne m'attirait pas plus que ça, car la mienne en comptait onze (cinq filles et six garçons) ! J'ai retrouvé quelques anecdotes en commun, ce qui m'a bien fait rire ! Je pensais que ce livre serait un peu plus drôle, peut-être aurais-je dû le lire quand j'étais (beaucoup) plus jeune ? J'ai quand même passé un bon moment !
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Treize à la douzaine

Est-ce ce livre qui a inspiré l'émission Famille XXL ?

En tout cas, ce fut un plaisir pour moi de pénétrer pendant quelque temps dans la vie pleine de joie et de rebondissements de cette petite tribu.

Ils en voulaient douze, ils en ont eu douze, et en plus, si je me souviens bien, six filles et six garçons.

Quelle organisation, et toujours dans la bonne humeur.

Mais que l'un des membres s'en aille pour un monde meilleur, et la vie ne sera plus la même... L'histoire s'arrête là...
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Treize à la douzaine

Début du siècle dernier aux États-Unis. Couple avec 12 enfants (6 garçons, 6 filles). Le papa est obsédé par le temps et chronomètre régulièrement sa progéniture pour améliorer leurs performances comme il le fait dans les usines. C’est mouvementé, coloré, bourré d’anecdotes. Moins drôle que je l’espérais. Merci à Rabanne qui m’en a parlé.
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Treize à la douzaine

Un classique lu étant enfant... et auquel je pensais encore récemment. Ce livre marque. Et je crois que je le relirais avec grand plaisir. :-)

Histoire de vérifier si c'est ce livre qui m'a donné cette envie d'aller vite vite vite pour pouvoir faire ensuite ce que j'ai envie, notamment perdre mon temps ou jouer aux billes... ;-)
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Six filles à marier

Nous retrouvons la sympathique famille Gilbreth juste après la mort du charismatique père de famille. Pendant sur leur mère jusqu ici un peu effacée reprend le parcours professionnel de son mari afin de subvenir aux besoins de la famille, les enfants s'organisent sous la houlette des plus grands dont certains sont en âge de se marier. Toujours aussi cocasse
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Treize à la douzaine

Un livre qui a marqué ma jeunesse dans lequel on suit la famille Gilbreth, au début du siècle dernier. Un papa ingénieur spécialiste du rendement qui éduque ses 12 enfants avec des méthodes peu orthodoxes et extrêmement modernes pour l époque. C est tellement drôle qu on adorerait faire partie de cette tribu.
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Treize à la douzaine

Voilà un livre qui m'est resté brillant et présent en mémoire depuis plus de cinquante ans.

C'est un livre de plaisir à lire. Littéralement.

D'abord, cette histoire du "clan" Gilbreth" nous avait été racontée par notre instituteur en classe de CM2, chapitre après chapitre (heureux temps, et mille reconnaissances éternelles à ce maître d'école disparu).

Puis, j'eus le bonheur de voir l'adaptation en film de 1950 de Walter Lang.

Enfin, j'ai lu et relu moi-même cette joyeuse et entraînante chronique familiale.

Elle fait partie de mon imaginaire de mes lectures d'enfance que je me promet régulièrement de revisiter.

Ce livre, c'est un délice à partager en famille et à léguer aux petits-enfants.

Les quelques valeurs qui y sont distillées avec humour et bonne humeur, ne sont pas tout-à-fait inutiles. Comment pourrait-il en être autrement, dans une famille de quatorze membres où l'organisation prend un sens primordial?

Un livre hautement recommandable à tous, petits et grands.
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Treize à la douzaine

Il n'y a pas à dire, la famille Gilbreth ne ressemble à aucune autre. Douze enfants, douze rouquins, six filles et six garçons parmi lesquels les auteurs, Ernestine et Frank, obéissent au doigt et à l'oeil à Papa et Maman, tous deux experts mondiaux en rationalisation du mouvement. Pas de perte de temps ou d'énergie chez les Gilbreth ; à quatorze sous le même toit, impossible de se le permettre. Ce qui n'empêche pas le moins du monde un épanouissement de chacun via des méthodes d'enseignement innovantes voire atypiques en ce premier quart du XXème siècle.



De l'humour, il y en a dans ce roman jeunesse classique adulé aux USA et célèbre jusqu'en Europe. Un peu moins que ce à quoi je m'attendais, ou pour être tout à fait exacte, différent de celui auquel je m'attendais. Suivre le quotidien de la famille Gilbreth fascine, fait sourire voire rire, interroge et étonne. Le fait que le récit soit complètement autobiographique donne une couleur particulière à la narration.



A l'heure de l'individualisme, c'est assez rafraîchissant de se plonger dans l'intimité d'une famille (très) nombreuse !





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge USA

Challenge des 50 Objets 2018 - 2019

Challenge PLUMES FÉMININES 2019

Challenge XXème siècle - Edition 2019
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Treize à la douzaine

Que j'ai aimé me plonger dans l'univers de cette grande famille pas comme les autres et tellement attachante !

Le papa est un "Personnage" fantasque, drôle, obnubilé par le rendement toujours chronomètre en main ; mais aussi un papa adorable, qui chérit plus que tout sa femme et ses enfants.

La maman, on la croirait plus effacée et certes face à son exubérant mari elle se situe un peu en retrait, mais à cependant une grande importance pour canaliser son "débordant" de mari toujours lancé sur de nouvelles expériences plus folles les unes que les autres.

Mais tout cela est terriblement efficace et l'éducation de leur douze enfants est une réussite.

Echange, tendresse, respect, amour tout cela transparaît au détour de chaque page.

Certaines passages de lecture m'ont bien fait rire.

Ce livre ayant été écrit par deux des enfants de cette sympathique tribu, je trouve que c'est un très bel hommage rendu à leurs parents .
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Six filles à marier

Je trouve le titre et le résumé trompeurs. Déjà seules 3 des 5 filles sont en âge de fréquenter (Mary, la sixième fille, est morte en 1912, à l’âge de 6 ans, 12 ans avant le début de ce livre) et pas tout à fait en âge de se marier, leur mère tenant à ce qu’elles aillent d’abord à l’université, comme le souhaitait leur défunt père. L’essentiel du livre est axé sur la vie de la famille après la mort brutale du père de famille (terrassé par une crise cardiaque en 1924), les absences de la mère qui tente de reprendre le travail de son époux dans un monde et un domaine où on n’accorde pas sa confiance à une femme.

Grâce à la discipline instaurée par leur père, les enfants Gilbreth se montrent tout à fait capables de se prendre en charge, de s’organiser et de gérer les finances, allant au-delà des espérances de leur mère.

Bien sûr on va croiser certains « soupirants » des deux sœurs ainées, Anne et Ernestine, soupirants plus ou moins agréables mais toujours soumis à l’implacable jugement des frères.

Ce que j’aime le plus dans ce livre, c’est qu’il complète à merveille le premier tome, qui, non content de nous laisser sur une note triste avec le décès de Frank Gilbreth Sénior, nous laissait également la tête pleine de question sur l’avenir des enfants Gilbreth.

Ce second tome répond à toutes nos questions, apaisent nos inquiétudes : la famille garde le cap.

Bien sûr, sans le côté un peu fantasque du père, et ses lubies permanentes, le livre a un ton plus grave mais j’ai trouvé que Frank et Ernestine Gilbreth avaient su alléger les moments douloureux avec quelques anecdotes bien placées.

Il m’aura fallu 25 ans pour lire ce second tome dont je n’avait fait que survoler quelques passages, mais je suis ravie de l’avoir fait.
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Six filles à marier

cette suite de Treize à la douzaine est charmante, même si moins piquante que le premier volume. on y lit cependant que des enfants bien éduqués font des adultes responsables ... ;-)
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Treize à la douzaine

une jolie lecture sur la Révolution industrielle : l'efficacité dans une famille nombreuse et au travail. Récit autobiographique plein d'humour et chaleureux, pour des enfants à partir de 10 ans ...
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Treize à la douzaine

Comment ne pas se rappeler de ce roman avec le père qui ne veut surtout pas gaspiller le temps ^^

Famille nombreuse qui doit avoir un emploi du temps bien défini

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