Le libraire Gérard Collard recevait sur la scène des déblogueurs les auteurs Grégoire Courtois, Franck Klarszyk et Joseph Incardona à l'occasion de la dixième édition du salon international du livre de poche Saint-Maur En Poche.
Retrouvez vos livres dans notre librairie en ligne ! :
Les lois du ciel de Grégoire Courtois aux éditions Folio Policier
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Mort point final de Frank Klarczyk aux éditions Lucien Souny
https://www.lagriffenoire.com/84832-romans-mort---point-final.html
Derrière les panneaux, il y a des hommes de Joseph Incardona aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/69849-divers-polar-derriere-les-panneaux--il-y-a-des-hommes.html
La culture décontractée !!!!!
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Gerard collard? Jean-Edgar Casel
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"L'homme inspira une ultime bouffée de nicotine. Il éteignit son mégot sur le rebord d'une poubelle publique avant de l'y jeter. Il ramassa son cartable et se dirigea d'un pas déterminé vers le lycée. Vers son destin".
Blanche Neige ne ressortira pas du bois cette fois.
De quelle monstruosité pourrait encore accoucher cette ville plongée dans un désordre grandissant ?
La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on n'est jamais tenté de lui être infidèle...
« Si mes histoires s’inspirent de mon expérience de policier et collent
à la réalité, elles flirtent toujours avec la fiction, parfois avec le fantastique. J’aime écrire sur le fil du rasoir, sachant qu’à tout moment
dans la vie, tout peut basculer, saigner ou, pour le moins, surprendre.
Un grognement grave roule tout près. Angélique émerge de son sommeil. Nue sous le drap blanc, elle ouvre les yeux. Black, le chien de Marcini, se dresse au–dessus d'elle. Les crocs saillants, il écume. Les oreilles tendues vers l'arrière, ses yeux rouges sang la transpercent. Soudain, Gabriel, nu lui aussi, se jette sur elle. Ses canines arrachent la carotide de l'infirmière d'une morsure animale ! Le lieutenant se réveille en sursaut. Le visage en sueur, il sent le corps chaud d'Angélique contre le sien. La tête posée au creux de son épaule, elle s'éveille à son tour et lève ses yeux azur vers Gabriel.
La premiere pensée qui vient à l’esprit du jeune policier est pour " Cujo" , le Saint Bernard enragé décrit dans le roman éponyme de Stephen King.
Vingt minutes plus tard, l’accident était géré. Les pompiers avaient évacué la blessée vers le centre hospitalier et le camion du garagiste était reparti, chargé des deux épaves. La pluie continuait de tomber. Les policiers réintégrèrent l’abri de leur véhicule.
— Quel temps d’brun! lança Adamczyk en refermant sa portière.
— D’aucuns diront que cette mise à mal est inévitable et que, par voie de conséquence, j’en fais trop.
Monsieur Georges Lapierre !
Cette exclamation soudaine fit sursauter certains
élèves et sortir de leur léthargie plusieurs autres.
— Oui, monsieur ? fit Gio-Gio, saisi dans sa conversation à voix basse.
L’enseignant continua avec calme, un ton plus bas :
— Je vous saurai gré de bien vouloir garder le silence
lorsque c’est moi qui parle.
Tout en levant timidement la main, Tristan osa la
répartie :
— C’est juste qu’on s’étonnait que vous ayez fermé
les verrous de la porte, monsieur.
Quelque peu contrarié, Bernard garda néanmoins sa
sérénité relative et répondit :
— Je vous rappelle que c’est moi le maître ici et que
je dispense mon cours tel que je l’entends.
— Mais c’est…
— Il suffit ! Dernier avertissement, monsieur Marzak !
Bernard était d’un naturel taciturne, comme si rien ne
venait égayer sa vie. Devenu père inopinément dès l’âge de vingt ans, il s’était marié avec la mère de son enfant. Mais jamais il ne réussit à fonder un véritable foyer au sens propre du terme. Les relations affectives n’étaient pas inscrites dans ses gènes, ni dans son programme éducatif.
Résultat, son fils, plutôt intelligent, sur qui il misait beaucoup autant qu’il mettait la pression, obtint son bac dès dix-sept ans et prit la voie de l’enseignement comme lui, mais dans une autre région.