L'auteur prend la liberté de justifier par deux raisons l'entreprise du travail qu'il offre au public : l'une tient purement à la matière, l'autre est plutôt personnelle. Voyons la première. Tout le monde sait, que l'estimable publication de Weber sur l'Iconographie, laquelle a donné l'impulsion à des recherches poursuivies avec zèle dans le dernier quart de ce siècle, se trouve, par le fait même de ces recherches, pleine de lacunes regrettables. L'auteur croit donc pouvoir se natter qu'un manuel plus complet serait d'autant plus désirable pour les nombreux amateurs de la collection de portraits si justement célèbre de Van Dyck, que les rectifications faites jusqu'ici à l'ouvrage de Weber, sont disséminées en différents endroits et n'offrent ni un système général, ni une forme méthodique.
Pour le 17. siècle, quelques amateurs de l'Iconographie seuls ont fait l'essai d'une recherche spéciale sur les papiers iconographiques. Il est naturel que ce soit surtout l'Iconographie qui ait donné lieu à de telles recherches, cette oeuvre d'art offrant par excellence un tout absolu, ainsi qu'une suite nombreuse et bien coordonnée d'excellentes feuilles.