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Critiques de Frédéric Brémaud (558)
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Brindille, tome 1

Amnésique, Brindille ne sait pas qui elle est, ce qu'elle est et encore moins d'où elle vient... Elle trouve refuge dans un village de de changelins, qui l'accueillent à bars ouverts avant de l'abandonner à son triste sort une fois découverte sa véritable nature... Elle repart seule et déambule dans un univers fantastique voire fantasmagorique, avec un loup qui se propose de la guider et de la défendre contre les chasseurs d'ombres... Car Brindille brille, des étincelles jaillissant d'elle à chaque émotion ressentie, et la voilà en cavale pour échapper aux créatures de la nuit et au feu dévorant qui la poursuit. Pour survivre il lui faut se souvenir, mais elle n'a en mémoire qu'un cheval affolé et un chevalier...

Une expérience de lecture avec un récit fantastique entre rêve et réalité, et entre démons et merveilles. Tout sera dévoilé dans la 2e et dernière partie, et le travail réalisé par le scénariste Frédéric Brémaud et le dessinateur italien Federico Bertolucci transfuge de l'écurie Disney est particulièrement soigné (voilà un duo dont je vais m'empresser de découvrir les oeuvres !). Pour ne rien gâcher tout est magnifié par un livre objet de qualité : décidément les éditions Vent d'Ouest savent faire dans l'originalité tout en mettant en valeur leurs auteurs... (et pas impossible que je lâche la 5e étoile si le dénouement est la hauteur des attentes suscitées ^^)
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Le temps est assassin (BD)

J'aime bien généralement les BD tirées des adaptations de Michel Bussi mais je commence à avoir un effet de trop plein. En effet, c'est toujours la même trame qui fouille dans les secrets de famille.



Je n'ai pas trop aimé le développement de ce drame familial qui m'a paru assez alambiqué. La base initiale était pourtant simple : un accident de voiture qui n'en n'était finalement pas un. le dénouement final à ce mystère policier m'a paru assez tiré par les cheveux pour être vraiment crédible. du coup, j'ai un peu lâcher prise suite à toutes ces incohérences.



Je pense avoir fait le tour de ce type d'adaptation qui arrive cependant à tenir en haleine les amateurs du genre et les fans de l'auteur toujours plus nombreux. Par moment, on frise le thriller avec ses multiples rebondissements et ses personnages qui cachent leur part d'ombre.



A noter que le titre de l'ouvrage fait référence à une chanson de Renaud à savoir Mistral gagnant. Il y a même une série consacrée à ce titre dans une production TF1.

On remarquera que l'action se passe en Corse ce qui nous fait quitter la Normandie où se situe la majorité de ses lieux d'action dans ses romans. Je me souviens de « Mourir sur Seine » ou encore de « Nymphéas noir ».



Bref, je retiens une histoire un peu confuse avec les poncifs habituels. Je me suis plutôt ennuyé sans véritablement entrer dans ce scénario. C'est dommage mais on ne gagne pas à tous les coups. Sans doute, le livre valait le coup mais pas cette adaptation trop improbable.
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Brindille, tome 2 : Vers la lumière

Ce deuxième et dernier tome est placé sous le double signe de la quête initiatique et de la quête onirique : dans les deux cas le temps et l’espace n’ont pas d’importance, seuls importent les symboles ! Brindille ce n’est pas qui est elle ni ce qu’elle est, et elle toujours pourchassée pour des raisons qu’elle ignore par la Horde Sauvage des Nornes qui détruit tout sur son passage… Brindille continue sa route guidé par Loup qui a réponses à ses questions mais qui fait de la rétention d’information, et elle est hanté par le souvenir d’un chevalier et de son chien. Elle doit obtenir son épée et son armure avant de s’entraîner, et avant d’affronter les dangers extérieurs elle doit vaincre ses peurs intérieures… Car au bout du bout elle va découvrir son identité, pour trouver la damnation ou la rédemption !



La forme est fantasmagorique, le fond est métaphysique : c’est la plus belle histoire que j’ai jamais lue sur la mort et son acceptation, et j’applaudis des deux mains ces deux grands artistes que sont Frédéric Brémaud et Federico Bertolucci. Ça pourrait faire l’objet d’une adaptation en film d’animation, et cela ferait une œuvre d’ampleur universelle : oui mais non, ne rêvons pas trop car le manque d’ambition des preneurs de décisions est un puits sans fond !
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Love, tome 3 : Le lion

Comme dans les deux autres tomes déjà parus de la série "Love" (le tigre et le renard), les auteurs évoquent dans cette BD totalement muet (pas de texte, ni d'onomatopées), le monde animal Africain.



Un jeune lion solitaire, exclu de sa tribu, va sur sa route de nomade, traversant jungle et savane, être confronté à d'autres animaux (y compris ceux de son espèce) mais apprendra aussi à connaître ses faiblesses et sa limite...



Les cadrages constamment changeants rappellent que la nature n'est jamais figée : il y a des prédateurs et des proies, des morts, des blessés...et la génération suivante...qui continue la vie...



Même si j'ai une préférence pour l'album avec le renard borgne (avec un suspense plus important), j'ai pris un grand plaisir à contempler les dessins très expressifs aux couleurs chaudes...sombres, quand il pleut dans la jungle, ou lumineuses quand le soleil se lève derrière les montagnes...



Vous pouvez bien sûr regarder cet album en quelques minutes...

...vous passerez alors à côté de l'essentiel : tout en respectant la morphologie faciale des animaux, le dessinateur Federico Bertolucci, à su peindre sur les têtes animales des sentiments aussi divers que la tristesse, la solitude, le bonheur d'être père (si, si !), l'affection, la hargne, la tendresse... et toutes ces émotions nous traversent à notre tour.
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Hercule Poirot, tome 7 : Drame en trois act..

A mon âge avancé, on a eu le temps de lire, c’est le privilège de la vieillesse ! Bon, on a aussi le temps d’oublier, ce qui parfois n’est pas si mal …



Bref.



D’Agatha Christie, je crois avoir lu l’intégrale, ayant été pris, à l’adolescence, d’une frénésie de crimes à l’anglaise. La petite bibliothèque de mon village doit encore s’en souvenir. J’arrivais, je filais au rayon policier, je repartais avec trois Agatha sous le bras, et je m’en revenais deux jours après pour recommencer jusqu’à épuisement des stocks.



J’ai donc pu me replonger avec allégresse dans la version BD de ce Drame en Trois Actes, qui à l’époque faisait partie de mon top des enquêtes de Poirot !



Car Hercule Poirot est de la partie, pour les fans du détective et il ne faudra rien de moins que le plus célèbre détective belge pour démêler une intrigue où les suspects sont sacrément nombreux !



Je n’ai pas boudé mon plaisir à tenter de trouver la clef de l’énigme, et une fois celle-ci dévoilée, je me suis régalé à retourner en arrière pour lire attentivement les cases qui auraient dû me mettre sur la voie !



Une BD agréable qui prend soin de différencier les personnages et offre des angles intéressants sur les événements …



La collection Paquet, petit à petit, offre de plus en plus de titres réinventés, pour le plus grand plaisir de ma collectionnite aigüe et c’est un réel plaisir de (re)découvrir ainsi une œuvre !



Je vous les conseille, tiens, jeunes ou vieux, ça le fait !

Vous connaissez cette collection ? Vous aimez Agatha ?


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Lettres des animaux à ceux qui les prennent p..

Les animaux ont droit à la parole pour exprimer ce qu'ils ressentent quand on les massacre. Cette lettre est une véritable revendication du peuple animale dont certaines personnes militent pour un droit de reconnaissance à l'ONU. On pourrait même leur confier un siège au conseil de sécurité (à la place de la Russie).



Sans aller jusque-là bien que cela soit l'objectif de cohabitation et d'égalité voulu par l'auteur Allain Bougrain-Dubourg, il s'agit simplement d'humaniser certaines pratiques barbares héritées ses siècles derniers. Il va prendre plusieurs exemples qui seront étalés par chapitre consacré à un animal choisi (le vautour, le cochon, l’ortolan, le blaireau...).



J'ai été particulièrement sensible à celui concernant les lévriers car j'ignorais jusqu'à récemment que les espagnols pouvaient se comporter ainsi avec ce type de chien, pourtant le meilleur ami de l'homme. Une personne de ma famille à savoir ma belle-fille m'avait déjà parler de ce problème pour avoir adopté deux chiens de cette espèce. Quand on les voit car ils sont réellement adorables, on se dit que l'homme se comporte vraiment très mal. Parfois une lecture peut trouver des résonances dans la vie de tous les jours...



Après, il y a d'autres exemples qui sont assez parlants comme la tauromachie ou l'énorme quantité de plastiques qui envahit nos océans et qui tuent notamment les tortues de mer. Parfois, cela va très loin comme la défense des vers de terre qui sont massacrés par nos paysans pour les pesticides.



J'ai eu également moins de compassion pour les requins mangeurs d'homme. Quant au loup, je préfère ne pas en croiser un. Il y a également le problème des cirques qui doivent se moderniser en n'ayant plus un seul animal en captivité. Que dire également de l'interdiction des expériences scientifiques concernant les rats de laboratoire ? Je reste parfois dubitatif. Bref, à chacun de se faire sa propre réflexion en ne prenant pas tout comme argent comptant.



J'ai compris l'idée générale de défense de la Nature dans son ensemble pour assurer un bon équilibre. Pour autant, j'ai toujours une pensée pour les humains sans défense qui souffrent également et qui ont besoin d'aide. Mais bon, cette BD est focalisée sur les animaux et leur défense face à des pratiques humaines qu'il convient encore d'améliorer au XXIème siècle.

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Klaus Barbie : La route du rat

C'est clair que ce n'est pas le genre de BD pour connaître le divertissement et la joie. C'est plutôt le contraire dans un nécessaire rappel historique de ce que fut l'un des plus grands procès de crime contre l'humanité qui a eu lieu en France durant ma jeunesse.



Il faut dire que Klaus Barbie est l'archétype du nazi zélé qui prenait plaisir à voir la souffrance des gens qu'il torturait que cela soit des hommes, des femmes et des enfants. Or ce genre de personnage trouve toujours des soutiens pour s'enfuir auprès de dictatures notamment sud-américaines. Il va d'ailleurs faire une brillante carrière en Bolivie en proposant ses funestes services.



Il aura fallu le combat courageux des époux Beate et Serge Klarsfeld qui signent d'ailleurs la préface. Ils ont été mis à l'honneur dernièrement dans une autre BD pour se pencher plus précisément sur leur histoire. J'ai cru déceler une petite pique quand ils parlent de la mise en lumière des criminels et d'une sorte de fascination. Pour autant, ils admettent que c'est sans doute nécessaire pour parler également des victimes qui ont tant souffert sur plusieurs générations.



Klaus Barbie, ancien patron de la Gestapo à Lyon, s'était illustré en 1943 en arrêtant Jean Moulin qui avait réussi à unifier la résistance française sous l'égide du Général de Gaulle. Il connaîtra une fin atroce avec d'autres résistants également arrêtés.



A noter une grossière erreur de datation concernant le Général Delestraint qui est arrêté en 1943 et qui meurt dans le camp de Dachau en avril 1945. Il est précisé que Jean Moulin annonce la mort de ce vaillant patriote au Général de Gaulle dans un courrier. Or, cela ne se peut car Jean Moulin a été arrêté en 1943 et qu'il meurt la même année. C'est le genre d'erreur qui me fait un peu bondir car il faut tout de même de la rigueur dans ce genre de publication. Je pense que l'auteur a confondu l’arrestation avec la date du décès. Malgré cette réserve, je reste satisfait par cette lecture assez abondante en informations.



On va suivre l'itinéraire de ce sanglant bourreau qui malheureusement fera beaucoup de dégâts. Sous ses ordres, des milliers de gens vont mourir dans des conditions plus qu'inhumaines. Le Reichsführer-SS Heinrich Himmler lui-même a exprimé sa gratitude à Barbie dans une lettre personnelle qui le félicitait pour la qualité de son travail dans la recherche des criminels et la lutte contre la Résistance.



Bien sur, il y a eu l'aide inopinée des américains qui avaient besoin des anciens nazis pour lutter contre le communisme devenu le grand ennemi. Cependant, c'est un homme serpent qui a voulu échapper à ses responsabilités en changeant à de multiples reprises d'identité pour nier les faits le plus graves. Il faudra avoir recours à de grands moyens pour le capturer.



De ce procès qui sera évoqué dans la dernière partie, il se murera dans un silence plus qu'assourdissant laissant la vedette de son procès à un avocat Maître Vergès qui a accepté de le défendre. Pour lui, c'était des actes de guerre et la guerre était terminée depuis longtemps.



Je me rappelle que beaucoup en France était compatissant en voyant ce vieil homme se faire condamner pour des crimes commis plus de 40 années auparavant. Cependant, certains crimes sont imprescriptibles quand ils portent atteinte à l'humanité toute entière. Il a d'ailleurs été le premier homme à être jugé pour crimes contre l'humanité et à avoir été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.



On espère que d'autres bourreaux suivront et seront condamnés comme par exemple le dictateur sanglant Kim-Jong Il qui a fait dévorer son oncle par 120 chiens affamés sous le regard amusé de la junte militaire. Il faudra également réserver une place de choix à l'autocrate Vladimir Poutine responsable de milliers de morts en Ukraine après avoir fait tenter d'empoisonner son principal opposant politique. Mais bon, ceci est une autre histoire.



Au final, c'est le genre de BD qu'il faut lire pour bien comprendre ce qui s'est passé en France durant l'Occupation.
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Klaus Barbie : La route du rat

Toute guerre voit son lot de massacres. Me direz-vous. Soit ! Faut-il pour autant tout accepter ?

Qu'est-ce qu'un crime de guerre ? Au moment où les armées de Poutine s'en donnent à coeur-joie en Ukraine, et que peut-être certaines milices ukrainiennes en font de même, il est important de préciser le « crime de guerre » :

La guerre permet au soldat d'ôter la vie à un adversaire pour les besoins du combat, mais n'autorise pas tout. Un combattant peut se rendre coupable de crimes de guerre dont il devra répondre devant un tribunal. Par exemple lorsqu'il assassine, torture ou déporte des populations civiles, lorsqu'il exécute des otages, lorsqu'il maltraite des prisonniers de guerre.



Qu'est-ce qu'un crime contre l'humanité ?

Le premier d'entre eux se dénomme le génocide. C'est le crime extrême qui consiste en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe d'individus en raison de leur nationalité, de leur race, de leur religion ou de leurs opinions politiques.

Aux côtés du génocide, les autres crimes contre l'humanité sont constitués par des meurtres, viols, déportations, réduction en esclavage, actes de torture et de persécutions de toute nature, commis de manière systématique, dans le cadre d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe d'individus pour des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste.



Klaus Barbie s'inscrit dans les deux catégories. Il y a une date de prescription pour la première mais les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles.



Critique :



Ce roman graphique, très complet permet de bien cerner la personnalité de Klaus Barbie, un bourreau, mais aussi un lâche, un nazi convaincu qui n'exprimera jamais le moindre regret d'avoir envoyé à la mort des civils innocents, dont beaucoup d'enfants, ou d'avoir torturé des résistants en utilisant les méthodes les plus abjectes.

Bien que s'appelant « roman graphique », nous sommes ici face à un ouvrage qui ne romance rien du tout mais s'attache aux faits connus, dont le procès de Barbie qui se tiendra à Lyon, la ville où il a le plus sévi durant la guerre. Il s'agit clairement d'un reportage historique.



L'auteur fait aussi observer le sale jeu joué par les services secrets américains qui n'ont pas hésité à protéger des SS, et autres nazis notoires parmi les plus crapuleux, afin de s'en servir dans leur lutte contre le communisme. Ils ont favorisé l'évasion de Klaus Barbie jusque dans cette Amérique latine, où beaucoup de ses semblables vont continuer à sévir en organisant la torture, en servant d'instructeurs aux services secrets de toutes ces belles dictatures pour qui la vie humaine ne vaut pas tripette. Certains bourreaux nazis seront accueillis en Egypte, en Lybie et en Syrie. Leur venue fut du pain béni pour les dictateurs.



D'un point de vue graphique, le choix du traitement entièrement au crayon de couleur donne un résultat original très convainquant avec une multitude de portraits très réalistes.

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Love, tome 1 : Le tigre

Une jolie bande dessinée sans texte qui permettra au lecteur de suivre le tigre dans sa quête de nourriture et d'apprécier chacune des magnifiques planches, j'irais même jusqu'à penser que le texte empêcherait de se délecter du dessin ! J'ai eu l'impression de visionner un documentaire télévisé en tournant ces pages. Les images très réalistes nous baignent dans une jungle magnifique, verdoyante, riche en population animale et l'on se retrouve également dans une nature cruelle pour nos yeux d'hominidés. Frédéric Brremaud et federico Bertolucci nous invitent à suivre le félin dans sa quête de nourriture, rencontrant alors des espèces solitaires qui mettront en évidence leur instinct de conservation et des espèces grégaires qui montreront combien l'union fait la force. Certaines images sont tellement vraies qu'on a l'impression d'avoir l'animal à sa portée, certaines images me font frémir à chaque fois que je les regarde : il s'agit notamment des vues de ces serpents (cobras et pythons) que je ne prendrais pas comme animaux de compagnie ! La nature exposée dans cet ouvrage est vraie, le dessin réaliste transforme le lecteur en un explorateur pour lui permettre de découvrir bien des aspects de l'impitoyable jungle. Je suis en admiration pour les personnes capables de faire de ses dessins une réalité !
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Hercule Poirot, tome 7 : Drame en trois act..

Un révérend Babbington meurt empoissonné lors d’une réception puis c’est le Docteur Strange qui meurt chez lui lors d’un repas entre amis. Le flair d’Hercule Poirot lui fait penser qu’il y a un lien entre ses 2 affaires. Il doit résoudre cette enquête avant d’avoir une troisième victime…

Frédéric Brémaud et Alberto Zanon ont su parfaitement retranscrire l’ambiance, la personnalité d’Hercule Poirot dans cet album

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Tête de pioche, tome 1 : Les bébêtes du Bayou

Tête de Pioche est une petite fille têtue, comme son surnom l’indique, qui vit avec sa grand-mère dans la montagne enneigée. Elle a le don de comprendre et de savoir communiquer avec les animaux. Un jour, elle reçoit une lettre de sa grande sœur Milady, lui apprenant qu’elle se produit dans un spectacle de claquettes dans le bayou. Tête de Pioche ne fait ni une ni deux, et, bravant l’interdiction de sa grand-mère, s’engage dans un long périple pour aller assister au spectacle de sa sœur. ● Je ne suis clairement pas le public visé pour cet album qui s’adresse à de jeunes enfants, plus particulièrement des filles. Mais, si le scénario ne présente aucune originalité, je reconnais bien volontiers que les dessins sont très beaux et les couleurs chatoyantes. ● A offrir à vos jeunes enfants ! ● Je remercie Netgalley et les éditions Dargaud de m’avoir permis de le lire dans le cadre du Challenge Netgalley 2022.
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Tête de pioche, tome 1 : Les bébêtes du Bayou

Une bande-dessinée tonique et colorée. De très jolies illustrations.

Tête de Pioche est une petite fille au caractère affirmé avec un grand cœur. Elle aime beaucoup les animaux. Elle vit dans les montagnes avec sa grand-mère.

Quand sa sœur lui écrit qu’elle donne un spectacle dan le bayou. Notre petite fille entreprend un long périple.

En chemin elle viendra en aide aux bébêtes du bayou.

Une bande-dessinée qui fait la part belle aux animaux, à l’aventure et à l’entraide.

Une histoire qui montre à quelpoint avoir confiance en soi-même permet de réussir.

Un bon moment de détente et une héroïne à suivre.

Merci aux éditions Dargaud

#TêtedePioche# NetGalleyFrance

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Brindille, tome 1

C’est la très jolie couverture, élégante et poétique, qui m’a donnée envie d’emprunter cette B.D. J’avais déjà eu l’occasion de lire des ouvrages du duo Brémaud et Bertolucci avec quelques tomes de la série de B.D sans paroles « love ». Si j’avais apprécié la qualité graphique de ces B.D, les scénarios m’avaient moins convaincue. Avec « Brindille » les auteurs ont indéniablement progressé. Ce 1er volet m’a vraiment séduite et donné hâte de lire la suite.



L’univers très onirique créé par Brrémaud et Bertolucci est séduisant et emmène le lecteur dans un récit qui oscille entre ombre et lumière. Le scénariste prend son temps pour mettre en place son intrigue, il ne se précipite pas, préférant poser peu à peu les enjeux et surtout installer du mystère. Ce rythme quasi-contemplatif du début renforce l’impact de la suite du récit dans laquelle l’héroïne se retrouve confrontée à de terribles dangers.



Le dessin de Bertolucci est vraiment superbe. Pour avoir apprécié la beauté des paysages de « Love : le tigre » et « Love : les dinosaures » je savais que Bertolucci est un artiste capable de magnifier la nature sauvage. C’est totalement le cas dans « Brindille ». La forêt est absolument superbe, notamment grâce à de subtils jeux de lumière et à une colorisation délicate et poétique.

J’ai beaucoup aimé l’allure de l’héroïne, Brindille ressemble un peu à une fée sans jamais avoir l’air mièvre.



Ce 1er tome soulève plein de questionnements mais apporte peu de réponses. Certains le regretteront sans doute, moi ça m’a juste rendue très impatiente de découvrir le second volet.

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Chats !, tome 1 : Chats-tchatcha

Tu sais lire ?

T'es une fille ?

T'aimes les chats ?

T'aimes les BD faciles ?

T'as pas plus de 15 ans ?

T'aimes l'humour un peu bébête ?

Tu n'as plus rien à lire dans les toilettes ?



Bon, alors, cette BD est faite pour toi !



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Le haut-fer

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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L'action se déroule au début des années 60, dans une scierie perdue des Vosges.



Cette adaptation reprend les codes du western (nature, protagonistes masculins, violence, rivalités...).



Le dessin ainsi que le peu de couleurs (éteintes) utilisées accentuent, l'atmosphère dramatique du récit.



Un bon moment de lecture.



Wild57

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Le film "Les grandes gueules" est trop encré dans ma mémoire.



D'où une certaine gène à la lecture quand le physique du personnage ne correspond pas aux acteurs.



Et il m'a manqué les bruits, la musique...



JF

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Petite histoire à rebondissement constant dans un haut hameau des Vosges.



Le haut fer (petite scierie) repris par un enfant exilé canadien qui retente tant bien que mal de faire fonctionner cette entreprise avec des employés au parcours délicats mais peu ordinaires.



Retrace un livre et un film des années 60-70.



Sympa mais pas indispensable à mon gout...



Jérôme

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Encore une fois, très belle initiative de la part du journal Le Monde avec l'idée, à travers la collection "Les grands classiques de la littérature en bande dessinée" de faire découvrir ou redécouvrir ces derniers, sous forme illustrée, s'adressant donc forcément à un public plus large et aux passionnés du neuvième art. Ici, ce sont Frédéric Brémaud pour le scénario, Danièle Caluri et Catherine Moreau pour le graphisme et la mise en couleurs qui se sont attaqués au récit de Jules Verne "Michel Strogoff" et je dois avouer que même si le défi s'avérait délicat, ils ont merveilleusement bien rendu hommage à cet ouvrage.



Nous voici à Moscou le 14 juillet 1875. Si dans la salle de bal du Palais-Neuf, tous sembles insouciants ou du moins font semblant de l'être pour certains d'entre eux, le tsar, lui reste inquiet pour son frère, le Grand-Duc, siégeant loin de Moscou , dans une Sibérie qui devient de plus en plus instable. En raison de manque de moyens de communications, le tsar n'a qu'une option : dépêcher l'un de ses courrier afin qu'il se rende sur place pour remettre au Grand-Duc une dépêche en personne. L'homme de confiance semble tout trouvé : il s'agit de Michel Strogoff. Celui-ci, tout voué à son suzerain, s'empresse de partir tout en prenant grand soin de se déguiser et de se faire passer pour un marchand du nom de Nicolas Korpanoff. Son chemin sera long et risque d'être semé d'embûches, il le sait mais accepte néanmoins ce grand honneur que lui fait le tsar en lui accordant toute sa confiance. Ceux dont il devra se méfier : les Tartares qui ne désirent qu'une chose : renverser le pouvoir actuel et l'un de leur allié n'est autre qu'un ancien commandant déchu qui n'aspire qu'à une chose : se venger du tsar et de toute sa cour : il s'agit là d'Ivan Ogareff. La bataille sera donc rude mais elle placera également sur le chemin de Michel Strogoff... euh pardon (j'ai failli le trahir) je disais donc qu'elle placerait aussi sur la voie de Nicolas Korpanoff une belle et douce russe qui elle aussi entreprend le voyage en Sibérie afin de rendre visite à son père. La belle et douce Nadia Fiédor arrivera-t-elle à percer l'armure de notre jeune héros et surtout, celui-ci parviendra-t-il à accomplir sa mission sans dommages ?



Avec un graphisme extrêmement bien travaillé et un scénario fidèle à celui de Jules Verne, chacun y trouve son compte et le lecteur ne peut que se ravir de (re) découvrir cette oeuvre tout en ayant envie de lire par la suite l'oeuvre originale (les deux, bien loin d'être redondantes, sont au contraire, complémentaires). A découvrir et à faire découvrir !
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Léonid, tome 1 : Les deux Albinos

Des chats, des chats, des chats !

Des chiens, un peu aussi.

Et même une souris allergique au poil de chat !

Des gentils, des méchants...

D'humain, vous n'en trouverez point dans cet album qui s'adresse surtout aux enfants.

C'est félinement drôle, tendre et cruel à la fois.



Les aventures de Léonid, le héros à quatre pattes de cette BD, nous ont laissé sur notre faim et même après une écuelle de lait, on lira volontiers le tome 2 !
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Dans cette bande-dessinée, librement adaptée du roman de Léon Tolstoï, "La guerre et la paix", transformée ici en "Guerre et Paix", erreur que l'on fait d'ailleurs pour beaucoup d'entre nous lorsque nous voulons faire référence à la plus grande fresque historique dressée par l'auteur russe, Le Monde réussit une nouvelle fois un nouvel exploit : adapter un roman de plus de mille page en cinquante pour le premier tome et approximativement pareil pour le second. Ici, dans cette adaptation en bande-dessinée par Frédéric Brémaud pour le scénario, Thomas Capi et Fabio d'Auria pour les dessins et la mise en couleur, le lecteur se visualise d'entrée de jeu le contexte historique ainsi que les intrigues amoureuses qui se font et se défont au fil des pages. De plus, de par ce format, ils réussissent à le rendre accessible à tout un chacun, et je n'ai pas honte de le dire, moi la première. J'ai en effet les deux tomes de Tolstoï dans une de mes bibliothèques soigneusement rangés depuis plusieurs années déjà et ils n'attendent qu'une chose : que je les dépoussière un peu et que je trouve le temps et la patience de m'attaquer à ce qui, j'en suis persuadée avant de les avoir lus, constituent un véritable chef-d'oeuvre de la littérature russe.



Ici, le lecteur fait la connaissance de la haute bourgeoisie russe, insouciante bien que consciente des travers politiques et de l'approche imminente de la guerre et des attaques des troupes napoléoniennes, passe plus de temps dans les salons, lors de bals et de réception qu'à se préparer pour une éventuelle attaque. Si les hommes, par devoir de patriotisme, savent qu'ils vont devoir s'engager dans les troupes du Grand tsar Alexandre 1 er, les femmes, elles, se préoccupent plus de leurs toilettes et de leurs prétendants. Il en va ainsi pour Natacha , fille du conte Rostov qui, faisant ses premières entrées dans le monde des bals, ne va se soucier que d'une chose : savoir si elle ne va pas rester plantée là en pleine salle de bal mais si un gentleman daignera se soucier de sa pure beauté et l'invitera à danser. Ce sont les premiers amours qui commencent avec le prince Andréï, veuf depuis peu et plus âgé qu'elle mais lorsque celui-ci apprend qu'il doit d'abord entreprendre un voyage d'un an avant de songer à l'épouser (recommandation de son père) et même si lui garde tout espoir, il n'en va pas de même pour sa jeune promise qui se laissera facilement courtiser durant l'absence du prince...



Un premier tome extrêmement bien travaillé au point de vue graphique, qui reprend à merveille, et cela, je ne peux que le deviner, l'intrigue principale de Tolstoï et j'attends impatiemment de lire la suite (ce qui ne saurait tarder) mais aussi de découvrir enfin l'oeuvre originale ! En attendant, je ne peux que vous recommander cette lecture !
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Klaus Barbie : La route du rat

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Il s'agit d'une bande-dessinée clairement documentaire, avec une préface des Klarsfeld, un épais dossier à la fin et le dessinateur est celui qui a suivi le procès de Barbie pour la télévision en 1987.



Mais, tout en étant documentaire, il se dégage de cette BD une très forte émotion, je le précise parce que parfois, il faut bien le dire, le documentaire peut présenter les faits d'une manière tout à fait extérieure et ne pas provoquer chez le lecteur la même émotion qu'une fiction.



Il faut dire que le sujet ne peut pas laisser indifférent, et le procès avec les témoignages des victimes du bourreau et du nazisme est poignant, glaçant, tout comme l'attitude de Barbie, qui semble ne pas avoir une once de sentiment de culpabilité, qui fait même de l'humour avec une des femmes qui témoigne, c'est à peine concevable, tout comme le fait que Vergez ait eu envie de le défendre, en arguant de l'argument qu'il s'agissait de crimes de guerre !!!



C'est une BD dense, tant graphiquement que narrativement.



On est avec Barbie, du début à la fin : son enfance, son enrôlement, sa carrière militaire, sa détestation des Français depuis la première guerre, son adhésion aux idées d'Hitler, son sadisme, sa violence héritée aussi de son père alcoolique, son cynisme jusqu'au bout.



Mais on assiste aussi à la traque après la guerre, à son interview par Ladislas de Hoyos, à ses exactions en Amérique latine jusqu'au procès en France, où il sera souvent absent ou mutique mais toujours froid et cynique.



La route du rat est le nom de la filière qu'utilisaient les nazis pour fuir en Amérique latine.



Le dessin au crayon de couleur est à la fois précis et extrêmement réaliste.



Gigi

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Tête de pioche, tome 1 : Les bébêtes du Bayou

Ce qui est très sympathique avec le Challenge NetGalley c'est l'éventail de lectures proposées, comme cette BD enfants qui pourra intéresser les petits fans de fillette casse-cou et qui parle aux animaux !



Tête de pioche vit avec sa grand-mère en pleine montagne, elle est amie avec toute la faune alentour. Pleine d'entrain, après avoir reçu une lettre de sa soeur dans laquelle elle lui dit qu'elle va se produire dans un spectacle dans le Bayou.



Mais le Bayou c'est loin, tout au sud du pays, sa grand-mère se dit trop vieille pour prendre le train ! En cachette Tête de pioche prend la route, longue route, jusqu'au sud ! Elle ne se laisse pas faire, armée de son bâton à tête d'oiseau, et tous les animaux rencontrés l'aident si besoin !



Une histoire à 100 à l'heure, à travers les Etats-Unis et leurs paysages aux antipodes, leurs animaux variés ! Belle balade visuelle pour les enfants où la fillette ne risque pas de les ennuyer ! Les dessins sont expressifs, sans être très détaillés, les couleurs sont bien adaptées et rendent bien l'ambiance du moment. La seule chose qui m'a gênée au début, ce sont les yeux hallucinés de Tête de pioche !



Une BD qui plairait bien à mon petit-fils mais comme il ne réclame pas les écrans, je ne vais pas le mettre devant l'ordinateur pour lui montrer ! Je suis certaine qu'il serait très enthousiasmé par cette fillette dégourdie.



#challengenetgalleyfr #TêtedePioche #NetGalleyFrance
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