Léonid, tome 1 : Les deux Albinos

Des chats, des chats, des chats !
Des chiens, un peu aussi.
Et même une souris allergique au poil de chat !
Des gentils, des méchants...
D'humain, vous n'en trouverez point dans cet album qui s'adresse surtout aux enfants.
C'est félinement drôle, tendre et cruel à la fois.

Les aventures de Léonid, le héros à quatre pattes de cette BD, nous ont laissé sur notre faim et même après une écuelle de lait, on lira volontiers le tome 2 !

De jolis dessins et des chats en guise de personnages principaux, il n'en fallait pas plus pour me faire craquer ! Lorsque j'ai vu les deux premiers opus à la médiathèque, je n'ai pas pu m'empêcher de les emprunter rapidement. Cette BD met en scène Léonid, un chaton intrépide, jeune, courageux et joueur. Si on oublie les chiens du fermier, son quotidien est souvent tranquille : il s'amuse tous les jours avec les chats errants du quartier et revient le soir auprès de ses amis où l'attendent un coussin moelleux et un bol de lait. Malheureusement pour lui, des agneaux appartenant à la ferme voisine sont retrouvés assassinés ! Malgré son jeune âge, Léonid décide de mener sa propre enquête. Hélas, les événements le surpassent, en particulier lorsque la belle Ba'on est enlevée… L'affaire prend alors un tournant bien plus personnel… Si vous aimez les animaux, les jeux de mots « au poil », l'aventure et le suspense, ce premier tome devrait vous plaire. D'ailleurs, des jeunes lecteurs ayant emprunté cette bande dessinée avant moi ont plutôt bien aimé l'histoire au point de me réclamer la suite… C'est donc bon signe ! Comme moi, ils ont bien aimé l'intrigue.

Cela dit, je ne sais pas si je conseillerai cette saga aux jeunes lecteurs débutants… L'histoire est tout de même assez sombre et difficile ! On parle de meurtre, on voit un tas d'ossements dans l'antre des méchants tandis que certaines scènes sont assez violentes. La pire, à mes yeux, est le passage du pauvre bougre qui se fait manger par les dobermans… C'est quand même assez effroyable pour les plus jeunes… Même si on ne voit qu'une queue de matou et un peu de rouge, l'expression de Léonid ainsi les cris du défunt peuvent glacer le sang des plus jeunes lecteurs… Quant à la bataille finale qui laisse le pauvre héros mal en poing, elle est également marquante… Certes, il y a des lectures plus violentes, mais quand même ! Je ne recommanderai pas forcément cette série avant le CE2/CM1… Les beaux dessins et les couleurs enchanteresses sont assez trompeurs : l'univers de Léonid n'est pas un long fleuve tranquille…

Ce premier tome est assez prometteur. le rythme est bon, l'enquête progresse bien, les personnages sont sympathiques (mention spéciale à la souris allergique aux poils de chats), l'aventure prône l'entraide et les illustrations sont chouettes ! Enfin, j'ai bien aimé les doubles pages entre les couvertures et la bande dessinée : elles permettent de découvrir tous les protagonistes ainsi que des petites informations sur eux (origine de leur nom, leur rôle dans l'intrigue ou leur lien avec le petit Léonid). Bref, à voir si la suite est de la même qualité ou non.
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J'ai acheté cette bande-dessinée pour pouvoir compléter mon challenge qui consiste à lire tous les livres des clubs de lecture, j'ai cherché longtemps une bande-dessinée où il n'y avait que des animaux et j'ai trouvé celle-ci où seulement deux images montrent un fermier sans que celui-ci ne parle, ni n'est d'importance dans cette histoire.

Ce livre se lit très très vite et est destiné surtout à un jeune public mais il faut croire que j'ai encore une âme d'enfant puisque celui-ci m'a bien plu.

On suit les aventures de plusieurs chats (animaux que j'aime particulièrement) qui à l'aide de chiens et d'une souris (allergique aux chats, elle éternue) vont à la recherche de tueurs d'animaux, l'histoire est belle, elle fait sourire et je dois bien avouer que j'ai passer un bon moment de lecture.

Je vous recommande d'offrir ce livre aux enfants de votre entourage, car ce sont eux les premiers à aimer les histoires d'animaux et pourquoi pas à découvrir cette histoire avec eux.

Le paysage de Léonid semble au début déserté par les humains.

Brrémaud et Turconi choisissent simplement de raconter l'aventure à hauteur de chats, une vue sur les temps libres de ces félins domestiques qui prennent la tangente ou leur quartier à loisir.

Les auteurs nous précisent aussi que l'aventure qui va suivre est vraie, elle s'est déroulée dans les Deux-Sèvres, c'est probablement la petite souris qui leur a dit, celle qui est allergique au chat et qui éternue.



Léonid est raillé par des chats de gouttière de n'avoir toujours pas mis la patte dessus.



La petite vie tranquille à la campagne est bien restituée dans les images dans ce temps qui passe à flâner, grimper, croquer sur les arbres et sur les toîts.

La quiétude des chats est bouleversée par les chiens lâchés et les coups de fusil.

De jeunes agneaux sont retrouvés morts dans les champs.



Léonid a bien son idée sur les coupables et si ils veulent retrouver leur train-train de flâneur qui file et se faufile, il faudra de toute évidence mener les fermiers vers les criminels de cette histoire.

Léonid motive les troupes malgré sa jeunesse et son inexpérience, faisant prudemment son chemin entre les hautes herbes et les barbelés des champs, c'est temps de guerre.

Il négocie avec la souris et les chiens de garde.



Les plans naturels sont très agréables, le propos et l'aventure distrayants et amusants.

Les amoureux des chats en auront pour leur argent, les autres peuvent être aussi séduits.

Ce ne sont pas les Aristochats de Disney mais les Domesticochats de Brrumaud et Turconi.

Rejoignez Léonid, Ba'on, Atchi, Arsène, Rosso, Bouboule, Mirza, Zeus, Apollon et ...les maléfiques albinos.

Je me suis laissée tenter par la couverture lorsqu'une jeune lectrice a rendu ce livre il y a quelques semaines à la bibliothèque. Une jolie couverture aux couleurs et aux lignes douces. Mais l'histoire m'a déçue. J'espérais plein de jolis sentiments et d'amitié merveilleuse entre les animaux, mais je me suis retrouvée face au premier tome d'une histoire à rallonge avec des combats entre clans et des méchants vraiment méchants, qui veulent réduire en esclavage ou tuer. Et pour couronner le tout, les méchants vraiment méchants sont des albinos. Je deviens peut-être un peu trop politiquement correcte, mais qu'est-ce que j'en ai assez des méchants qui doivent aussi avoir des particularités physiques. Soit le message subliminal est que l'on porte sa méchanceté sur son front, soit c'est qu'ils sont méchants parce qu'ils souffrent de leur différence. Que ce soit l'un ou l'autre, c'est un message auquel je n'adhère pas. C'est donc une bande dessinée, qui pour moi, n'aura pas de suite. Dommage pour le coup de crayon qui doit correspondre aux goûts de nombreuses jeunes damoiselles.