Frédéric Rébéna

On s'habitue aux défauts des autres quand on ne croit pas de son devoir de les corriger.

C'était l'été. Le temps s'enfuyait entre mes doigts.

Si vous voulez bien m'excuser, je vais sombrer dans la mer... et me noyer dans le soleil.

"Après dîner, je regardais le ciel éclaboussé d'étoiles, espérant leur chute.
Mais nous n'étions qu'en juillet, elles ne bougeaient pas".

Quelque chose monte alors en moi, que j'accueille par son nom. Bonjour tristesse.

Un anniversaire ?
Je hais les anniversaires !
Ces balises du temps... moments d'impostures !

Si vous voulez bien m'excuser, je vais sombrer dans la mer... et me noyer dans le soleil.

Retrouver la vie d’avant. D’avant Anne. Elle est nuisible. Il faut l’écarter. L’écarter de nos vies. Elle l’a changé. Elle me changera. Être libre. Choisir moi-même ma vie. Me choisir moi-même. Être libre de penser. De mal penser. De penser peu. L’écarter de nos vies.

J'étais écœurée par tout ce bonheur.

À ton âge, on pense peu au futur. C'est le privilège de la jeunesse.

Arrêtez avec ma jeunesse. Je m'en fiche pas mal.

À quoi attaches tu de l'importance, alors?

À rien. Je ne pense pas.

Papi est encore à l'âge de préférer une petite sieste à la camomille.
Viens...
...Dans la chambre