AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de cascasimir


Ils ne furent qu'une poignée à passer le Niémen. Ils laissaient derrière eux des milliers d'hommes et de femmes que le rêve d'un seul avait conduits au désastre... Durant des mois, des ombres avancèrent vers la France, titubant comme des ivrognes. Certains perdaient l'équilibre, ne se relevaient jamais. D'autres saignaient du nez en . Le sang glaçait à leurs barbes. Des particules de gel voletaient. Les pieds nus des hommes claquaient comme des sabots, la peau de leurs jambes se détachait, on voyait les os. Ils ne sentaient rien.
Ainsi rentrait le troupeau des éclopés, l'armée des larves...
Commenter  J’apprécie          170





Ont apprécié cette citation (16)voir plus




{* *}