Le voyageur qui arrive de l'est ne voit d'abord de Brest que des dos de maisons qui font comme un grand rempart de pierres grises. cette ville n'est pas faite pour la terre qu'elle regarde à peine. Elle est faite pour la mer et le ciel qu'elle contemple sans cesse. La cité s'incline vers le port, vaste place encombrée d'hommes, de caisses, d'animaux, de cris. Il faut du temps pour apercevoir la mer, tellement sa surface est couverte de navires et de pontons, tellement l'horizon est rempli de mâts et de voilures.