Il ne faut pas chosifier faussement " cause" et "effet", comme font les spécialistes des sciences de la nature (et quiconque, à leur instar, naturalise aujourd'hui les idées), conformément à la commune balourdise mécaniste qui fait pousser et heurter la cause jusqu'à ce qu'elle "agisse". Il convient de ne se servir de la "cause" et de l' "effet" que comme de concepts purs, c'est-à-dire comme de fictions conventionnelles, commodes pour déterminer et pour s'entendre et non pas pour expliquer.
Des préjugés des philosophes, 21
Traduction : Henri Albert