Takeda aussi a sûrement répondu ça parce que c’est ce à quoi les gens s’attendent. Alors qu’il y a un gouffre entre ce que sont des « amis » et nous, dans le quotidien qu’on essaye de faire fonctionner à deux. Ce n’est pas une chose que j’ai envie de cacher ou qui m’embarrasse. Simplement je n’ai pas encore trouvé le bon mot pour qualifier ce décalage.
Pour moi, Arita est Arita. Je n’ai pas de mot pour me décrire avec plus de précision et je croyais ne jamais en avoir besoin. Mais il me faut un mot qui me permette de le faire quand j’aborde le sujet avec d’autres personnes.
J’y pense quand j’observe mes élèves mais la plupart des gens se rencontrent complètement par hasard, à un instant de leur vie.
Je me suis rendue compte qu’il suffisait d’un rien pour qu’on perde les liens qu’on a créés avec les autres.
Je n’aborde pas le sujet quand je trouve que ce n’est pas nécessaire de le faire.
Je me suis rendu compte qu'il suffisait d'un rien pour qu'on perde les liens qu'on a crées avec les autres, C'est si facile et donc ça m'a fait un choc. Parce que, après tout on n'est plus camarade de classe, on ne travaille pas au même endroit et il n'y a plus pèpère. À ce train là, on finira pas ne plus jamais se revoir et par s'oublier sans grande difficulté. - p168/169
J'ai toujours adoré admirer les lumières des autres maisons. Il y a autant de vies qu'on ne connaît pas que de fenêtres qui brillent de l'extérieur. On les voit tellement mieux quand il fait nuit. C'est fascinant ! - p.36/37
Quand je vois mes élèves, assis là, les uns à côté des autres, comme si c'était tout à fait normal, difficile de se dire que la plupart ne se reverront jamais une fois qu'ils auront obtenu leur diplôme. C'est sûrement le cours naturel des choses, on a beau s'échanger nos numéros, on n'organise plus rien. Ça m'est souvent arrivé, à moi aussi. Garder un véritable lien avec ses amis, c'est bien plus difficile qu'on pourrait le croire. - p151/152
Tu sais, je suis une autre personne quand tu es là. Je profite de la vie. Si jamais on ne se revoit plus jamais, je continuerai à vivre bien sûr, mais je m'ennuierai beaucoup. C'est là que m'est venue l'idée d'habiter avec toi. Et voilà ! - p170 /171
Il laissait libre cours à ses passions, toujours plus dévorantes les unes que les autres. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter.