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3.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 27/06/1852
Mort(e) à : Barbizon , le 16/09/1922
Biographie :

Gabriel Séailles est un historien de la philosophie français.

Il étudia à l’École normale supérieure, et sortit premier de l'agrégation de philosophie en 1875. Il enseigna dans divers lycées de France et fit un séjour à Leipzig.

Docteur ès lettres en 1883, sa thèse "Essai sur le génie dans l'art" révèle ce que sera le cœur de sa doctrine, les recherches relatives à l’art.

Il détint de 1898 à 1913 la chaire d'histoire de la philosophie à la Sorbonne, succédant à Paul Janet (1823-1899).

Enseignant d’une espèce particulièrement rare, il n’avait rien d’un dogmatique, de l’orgueil intellectuel, de l’imperturbable assurance que l’on prête au professeur. Il s’entretenait avec ses élèves, se reprenait, se corrigeait faisant preuve d’une grande sincérité annonçant une nouvelle réflexion. Il ne parlait pas ses cours, il les causait.
Mais Gabriel Séailles n’est pas seulement un enseignant, il est avant tout philosophe, esthéticien, écrivain, artiste.

Il a écrit avec Paul Janet le manuel "Histoire de la philosophie. Les problèmes et les écoles" (1887). Il se consacre essentiellement à l'esthétique, avec ses travaux sur "Léonard de Vinci, l'artiste et le savant" (1892) ou sur" Watteau" (1901).

Gérard Séailles est également un défenseur très déterminé de Dreyfus, un membre actif de la Ligue des droits de l'homme et des Universités populaires. Il s'efforce de fonder une morale laïque dans "Les affirmations de la conscience moderne" (1903).
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Source : Site personnel
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
L'art, pour Carrière, n'est pas un métier qui nourrit ou enrichit son homme, dont on se distrait par le plaisir ; son art est mêlé à sa vie jusqu'à ne s'en pas distinguer; il est le langage de ses douleurs et de ses joies, sa pensée de tous les instants, sa morale et sa religion, l'action intime, l'expérience positive qui lui a révélé tout ce qu'il sait.
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Léonard de Vinci ne dédaigne pas la science, il la fonde. Il ne se jette pas hors du réel, il s'en empare. Il accepte toute la vie, mais il la veut vraiment humaine. Sa morale n'est ni la morale de l'inertie orgueilleuse et contemplative, ni la morale du sacrifice, elle est la morale de l'effort.
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La destinée de ce peintre charmant a été mêlée d'étranges vicissitudes : bien accueilli par les amateurs de son temps; après sa mort, admiré, plus ou moins imité par les artistes du XVIIIe siècle qu'inspire son oeuvre; tombé dans le discrédit, méprisé, honni, quand l'école française, par une réaction légitime en un sens, se prend de visées héroïques et fait concurrence à la statuaire antique avec David, dont les élèves criblent de boulettes le chef-d'oeuvre du maître relégué dans une salle d'études de l'Académie ; — puis, renaissant à la gloire, poète fêté par les poètes, remis enfin à son rang, au rang de ceux qui ont su découvrir en leur âme et exprimer pour tons une nuance nouvelle de la sensibilité humaine.
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Il semble que la beauté veuille être aimée silencieusement et d'un peu loin, qu'elle ne se révèle qu'aux âmes naïves qui vont vers elle, sans lui demander la raison du charme mystérieux qui les attire, et que dès qu'un œil hardi ou une main brutale se portent sur elle, elle s'évanouisse, ne laissant à l'analyse qu'un corps inanimé.
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Cet homme qui a tant vécu avec les hommes, ce favori des princes, des grandes dames de Milan et de Florence, ce maître passionnément aimé par ses disciples, a pris la face d'un solitaire. N'est-ce pas qu’il porte en lui la vision d'un monde nouveau, Moïse d'une terre promise qu'il contemple de loin, dans laquelle il n’entrera pas ? - 246 -
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Pour définir l'attitude philosophique de Renouvier, il ne suffit pas de montrer ce qui le distingue des penseurs contemporains, il importe de marquer son rapport aux philosophes qu'il reconnaît lui -même pour ses maîtres, Kant et David Hume, car c'est à la synthèse inattendue de ces deux philosophes qu'il prétend travailler.
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La vie d'Eugène Carrière nous intéresse parce qu'elle trahit de son esprit et de son caractère, par ce qui la rattache à son art et contribue à nous en donner l'intelligence. Regardée du dehors, je n'en sais pas de plus simple, de plus banale, mais elle prend par là même quelque chose de général et d'humain ; elle nous présente l'exemple d'un homme qui, sans à coup, sans rien brusquer, entre en possession de lui-même ; elle enseigne aux gens pressés ce que donne de courage dans la lutte, de force pour la soutenir, de sérénité dans les épreuves inévitables, la fidélité inviolable à l'idéal supérieur qui libère ses serviteurs de toutes les autres servitudes.
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Plusieurs peintres avaient, avant le Vinci, représenté le dernier repas du Christ avec ses disciples : Giotto dans la chapelle de la Madonna dell'Arena à Padoue, Andréa del Castagno dans sa fresque du couvent Santa Apollonia, Domenico Ghirlandajo dans le réfectoire du couvent Ognisanti, à Florence. Léonard aborde le sujet avec des préoccupations nouvelles. Il n'est ni un conteur charmant, à la façon des primitifs, ni un pur décoratif, à la façon des maîtres florentins. « Rival de la nature », il veut faire des vivants. Pour représenter la Gène, il l'imagine en historien et en psychologue autant qu'en poète.
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Ce n'est point assez de rattacher l'œuvre de Renouvier à son esprit pour en apprécier la valeur et l'originalité , il faut la mettre à sa place dans l'histoire de la philosophie française , la conférer à celle des hommes qui , à la même date, ont exercé une sorte de suprématie sur l'esprit de leurs contemporains. Plus âgé que Taine et que Renan, mais plus tardif dans son développement, arrivé vers quarante ans seulement à sa pensée définitive, Renouvier a publié ses ouvrages à peine lus , presque ignorés, au moment où ils donnaient leurs ouvrages les plus retentissants .
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La grande oeuvre pittoresque de Léonard, à Milan, c'est la Cène qu'il peignit dans le réfectoire du couvent dominicain de Sainte-Marie-des-Grâces. La peinture n'a pas d'oeuvre qui soit plus célèbre et moins réellement connue. On a écrit sur elle des commentaires qui ont trouvé des commentateurs. A peine achevée par le maître, elle était reproduite par ses disciples. Les anciennes copies, que l'on voit à Milan, au Louvre, à l'Ermitage, à la Royale Académie, sont attribuées à Marco d'Oggione, bien que toutes ne puissent être de la môme main.
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