(Natalia Ginzburg)
On ne met pas les enfants au monde pour qu’ils vivent dans le calme et l’abondance, les pieds bien au chaud, on les met au monde pour qu’ils vivent ce qu’il y a à vivre, y compris les tapis de bombes, les privations et la faim.
Les petites vertus, comme la bonté, c’est bien pour les adultes. Mais aux enfants, il faut, dit-elle, enseigner au contraire les grandes vertus. Non pas l’économie, le chacun pour soi, les tirelires, mais la générosité et le désir de savoir, le courage et l’amour de la vie. (Page 105)