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Citations de Geoffroy Delorme (57)


Un quart d'heure plus tard, mon Beau au bois dormant se réveille, comme une fleur. (...) J'imagine qu'il se sent en confiance avec moi et qu'il a pu se lâcher un peu, dormir sans se soucier de rien, laisser de côté sa vigilance en faisant confiance à un ami et abandonner un instant cette lourde charge qu'est celle de rester en vie. (p. 93)
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elle me regarde en poussant de petits cris, comme de petits sanglots avant de poser sa tête au sol. Etoile respire péniblement parmi les ondes du soir ... mon amie ferme les yeux ... le soleil vient de se coucher. mon Etoile s'est éteinte, mais elle brillera à jamais dans mon coeur ...
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Seul en forêt avec les chevreuils, je ne pense à rien, je ne mets pas de mots ni aucune définition sur ce que je vois, respire ou entends. Je me contente d'être là, avec eux, et de ressentir la nature plutôt que de la décortiquer.
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La nature n'est pas un gisement, c'est un bien commun à tous les animaux, Homme compris.
Souvenons-nous que :
Si la civilisation et la culture pénètrent dans un pays par l'abattage du premier géant de la forêt, elles disparaissent à leur tour quand la hache a fini son travail et que le dernier arbre a été abattu.
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Ce manque de considération des forestiers pour la forêt et ses habitants me désole complètement. Une forêt, c'est avant tout une communauté d'arbres qui accueille d'autres communautés végétales et animales. Lorsque l'équilibre sylvestre est ébranlé, ce sont toutes les communautés qui sont fragilisées. La forêt, c'est le reflet de la vie : complexe, mystérieuse, changeante. Elle offre à ses habitants ressources, protection, ombrage, réconfort, beauté et, surtout, elle est d'une grande importance biologique. Je peux vivre avec les chevreuils et les autres animaux sauvages non pas parce que j'applique une science mais parce que j'ai pénétré leurs secrets en comprenant l'une des œuvres les plus magnifiques de la nature : la forêt. On n'apprend pas une langue en traduisant mot à mot. On apprend une langue grâce à la subtilité de son langage, au mode de vie des habitants qui la parlent, sans rien comparer à ce que l'on connaît de sa propre langue. J'ai la chance de vivre avec les animaux car je ne traduis pas la nature, je la parle.

Page 177.
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Je définis mes compagnons comme des glaneurs gourmets
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La forêt n'a plus la même allure et change de visage. Mes sens sont en alerte dans cette nuit où chaque pas s'apparente à une promenade au coeur d'une cathédrale végétale. (...)Les arbres communiquent entre eux . Suis-je le sujet de leur conversation ? Toute prête à la rêverie dans cet univers magique et mystérieux. (p. 159)
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Geoffroy Delorme
La loi du plus fort n'est pas celle du plus violent.
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Je voudrais faire des nuits complètes pour récupérer, mais je suis réveillé beaucoup trop souvent et je peine à me rendormir. Les chouettes qui hululent, les renards qui hurlent, et surtout les sangliers, tous ces animaux font un vacarme ahurissant. Ca grince, ça crie, ça grogne et ça court dans tous les sens. (...) Mais le pire ennemi du sommeil, c'est le froid. Je tombe plusieurs fois en hypothermie.

Page 36.
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Une petite pensée pour la forêt :
Homme,
Je suis la flamme de ton foyer dans la nuit hivernale
Et, au plus fort de l'été, l'ombre fraîche sur ton toit
Je suis le lit de tes sommeils, la charpente de ta maison
La table où poser ton pain, le mât de ton navire
Je suis le bois de ton berceau et celui de ton cercueil
Le matériau de tes œuvres et la parure de ton univers
Écoute ma prière : ne me détruis pas...
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Chévi me permet de comprendre la mentalité des chevreuils et je parviens très vite à imiter leur langage. Ces codes complexes aux intervalles sonores précis ne sont pas à prendre à la légère. Je n'appelle jamais un ami chevreuil tous les jours de la même façon car il faut prendre en considération l'influence du climat, la température, la météo et, plus difficile encore à ressentir, la pression atmosphérique … … En même temps, il est difficile de trouver des chevreuils chafouins, car ils sont toujours contents. Il n'est pas question non plus de donner un ordre à Chévi, car je ne veux pas le rabaisser au rang d'animal domestique … … Dans cet histoire, finalement, c'est moi l’animal de compagnie et c'est moi qui marche derrière les animaux sauvages, pas l'inverse.
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Ce qui est incroyable, c'est que la croissance des bois est réglée sur une hormone dont la production dépend exclusivement des rayons de soleil. (p. 188)
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J’aime toujours me remémorer cette ancienne légende indienne des Hurons- Wendats, chez qui le nom divin du chevreuil est Dehenyanteh, l’arc-en-ciel selon Les Hurons….

« Envieux de la Petite Tortue, la gardienne du ciel, le Chevreuil désirait quitter la Grande Île et, plus que tout, il voulait avoir accès au grand ciel bleu. Pour réaliser son ambition, il consulta L’Oiseau-Tonnerre qui lui conseilla de monter au ciel en utilisant un arc-en-ciel.
Alors, le Chevreuil attendit le printemps et, suite à la première pluie envoyée par Hinon, il emprunta le chemin par l'arc-en-ciel. Ainsi il se retrouva rapidement au Ciel, ou il fut libre de courir à sa guise. Au même moment, réunis en conseil, le animaux cherchèrent le Chevreuil. Le Loup fouilla les bois, alors que le Faucon scruta l'azur. C’est alors que tous virent le Chevreuil gambadant avec grande agilité. Les animaux décidèrent de rendre au ciel en empruntant le pont le toutes de les couleurs. L'Ours reprocha au Chevreuil de penser uniquement à lui et d'oublier tous les autres animaux de la Grande île. Faisant fi de tout reproche, le Chevreuil provoqua l'Ours en duel. Le combat s 'engagea sur le champ. Rapide comme l'éclair, le Chevreuil piqua l'Ours de ses bois pointus. L'Ours était mortellement atteint et le sang s’écoula avec abondance de ses plaies. Le sang ruissela jusque sur la Grande Île, où les feuilles des arbres se teintèrent de la couleur du sang de l'animal.
Depuis, chaque année, lorsque revient l'automne, la nature commémore le combat du Chevreuil et de l'Ours, et le feuillage des arbres devient rouge. »

Selon la tradition, les beautés de l'automne, lorsque la nature meurt, sont source de nostalgie pour les âmes des disparus qui se remémorent leur ancienne demeure terrestre. …
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Sans la forêt, il n'y a pas de vie animale, alors respectons-la, respectons les animaux qui y vivent et n'oublions pas, par égoïsme, cette dette que nous avons envers elle.
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Dégoûté par ma propre espèce, qui tue sauvagement mes amis, détruit leur environnement, manque de respect à la forêt, et blessé par l'attitude de mon entourage, je décide, à partir de ce moment, de rester le plus longtemps possible en complète autonomie, à vivre de la forêt sans retourner dans ce monde humain, inhumain, que je ne comprends décidément pas. Chévi est le chevreuil le plus intelligent que je connaisse, il ne me juge pas, est sensible à ma détresse, toujours de bon secours lorsque j'ai besoin de lui. Il a en quelque sorte un comportement "humain", au sens noble du terme.
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Je viens d'être touché par quelque chose de plus fort que moi. J'ai senti l'appel de la forêt. j'en ai les jambes coupées et la respiration courte. Il est temps pour moi de quitter le monde des hommes pour vivre parmi les chevreuils et mieux les comprendre.
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Tous ces éléments de mon enfance sont là comme pour me dire que la vie sauvage m'attend quelque part et que lorsque je serai délivré du carcan des contraintes humaines, la forêt sera là pour m'accueillir.

Page 19.
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