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2/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Magdebourg , le 25/09/1878
Mort(e) à : Ascona (Suisse) , le 04/06/1945
Biographie :

Écrivain allemand et dramaturge, représentant du courant littéraire expressionniste.
Ses pièces de théâtre furent parmi les plus jouées en Allemagne entre 1919 et 1933.
Interdit de représentation à partir de 1933 par les nazis .
Désigné alors comme " artiste dégénéré" et mis à l'index.
Après la guerre, ses drames ne reçoivent nullement l'accueil enthousiaste des années 1920. Le dramaturge Georg Kaiser disparaît, éclipsé par d'autres talents. Ce sont les germanistes qui, attirés par une œuvre par le moins énigmatique et souvent compliquée par de multiples non-dits, contribuent à maintenir, puis à relancer l'intérêt pour ses écrits et son théâtre à partir des années 1970.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Georg Kaiser
On mutilerait nos joies sublimes, en mettant au jour les racines — même devant son plus proche confident.

LES BOURGEOIS DE CALAIS, Acte II.
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LA MÈRE : Tu me rends pauvre en ce moment — tu me prives de mon amour.

Acte II.
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JEAN D'AIRE : Vos désirs vous appellent au-dehors, vers la vie — les actions d'éclat vous attristent. C'est la folie de votre jeunesse. Pour aller au but, peu vous importe le chemin. Or, le chemin importe souvent plus que l'arrivée — il est aussi plus difficile. — Beaucoup de choses restent au bord du chemin — vous passez sans y prendre garde. Pouvez-vous déjà renoncer à toutes les possibilités ?

Acte II.
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DUGUESCLINS : Le roi de France lance dans la batailleune armée dix fois supérieure — comment le roi d'Angleterre va-t-il se sauver du désastre ? Comment sortir du piège où il est pris devant Calais ? Quelle est l'issue — la porte qui lui permette de s'en tirer, vite et sans peine ? — Seul le port de Calais, rond et plane, peut le sauver ! — N'a-t-il pas déjà prononcé ces mots, qui bourdonnent dans nos oreilles : — " quittez me ville et remettez la clef — tout espoir est perdu — jamais Calais ne verra son libérateur ! " — Croyez en l'esprit du roi d'Angleterre — applaudissez — pour qu'il entende votre réponse. [...] — Renvoyez donc son messager porteur de bonnes nouvelles. Car ses efforts pour ébranler votre courage sont vains.

LES BOURGEOIS DE CALAIS, Acte I.
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EUSTACHE DE SAINT-PIERRE : Voilà que survient un homme, animé de colère. La colère allume la passion. Avec une passion furieuse, il attaque — et balaie ce qui se trouve sur son chemin. Il l'entasse en une montagne de ruines — plus haut, toujours plus haut — et, perché au sommet, il se révèle : dévoré par sa fièvre — pétrifié dans une crispation — n'existant plus que dans la destruction ! — Qui est-il donc ? Est-ce de lui que vous tenez la mesure de votre valeur — et la durée de votre temps ? — Lui, qu'aujourd'hui anime une passion qui demain, avec lui, va disparaître ? — [...] Vous voudriez détruire votre œuvre — à cause de cet homme, qui émerge de l'instant et sera englouti par un instant ? — Un jour vaut-il davantage que l'éternité ?

Acte I.
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EUSTACHE DE SAINT-PIERRE : Votre grande œuvre devient votre tâche suprême. Car vous devez la protéger — de toutes vos forces — par tous vos actes. Qui êtes-vous — en marge de vos actes ? Disparus avec vos soupirs — rejetés dans votre insignifiance — de lamentables pénitents devant votre œuvre !

Acte I.
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EUSTACHE DE SAINT-PIERRE : Nous revenons de l'œuvre — à laquelle nous avons consacré toutes nos forces — comme nous ne l'avions fait pour aucune autre. La baie nouvelle s'arrondit — afin que des bateaux gagnent le large pour une navigation heureuse ! — Jean de Vienne, ne nous as-tu pas convoqués — n'as-tu pas sondé nos désirs les plus secrets en posant la question : quel est le but ?! — N'est-ce pas notre œuvre ? N'est-ce pas pour elle que, dès le premier jour, nous avons courbé le dos — et chargé nos bras ? — Jean de Vienne, ne nous as-tu pas secoués en affirmant : si l'un de nous doutait du but — il placerait la clef dans la paume de ta main et te ferait franchir la porte ! — Jean de Vienne — prends la clef toi-même — et va maintenant — nu-tête, nu-pieds ! — hors de la ville ! — Cette décision, tu ne la prends pas seul — ce sont vos mains qui la lui tendent — vos espoirs qui exigent cet accomplissement ! — Quitte donc tes chaussures, ôte ton vêtement aux couleurs vives — tu feras pénitence pour notre trahison qui s'est révélée aujourd'hui — : nous avons créé l'œuvre dans un autre but. Vous la jetez dans la querelle — et au cœur même de la querelle. L'œuvre ne compte plus — la querelle pèse davantage ! Ainsi vous vous rendez coupables — expiez donc, en accord avec vos paroles.

Acte I.
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DUGUESCLINS : Dans les sables arides de Calais grandit un arbre. Un jour, il portera des fleurs. Ses racines se nourrissent de sang. Il projette son ombre sur la France entière. Dessous, on entend comme un bourdonnement d'abeilles : — la gloire de Calais, qui sauve l'honneur de la France ! — Le roi d'Angleterre veut épargner la ville — à cause du port. Le port vaut-il ce marchandage — où l'on paie avec l'honneur de la France ?

LES BOURGEOIS DE CALAIS, Acte I.
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DUGUESCLINS : L'enjeu est la ville de Calais. La partie a été remportée par un autre. Calais est perdue — Calais est son butin. Il le soupèse dans sa main — il lui plaît — il veut le garder. Et il nous nargue avec la chance qu'il tient dans sa main, devant lui. La main, la chance — il les agite toutes les deux. Les deux sont sauves — et lui sont fermement attachées. Aujourd'hui, il rit bruyamment ! — Mais avec le prochain matin, la chance et la main seront tombées à ses pieds. La main, c'est cette épée qui la lui coupe — le butin qu'il escompte sera la proie des flammes ! — Il ne réussira pas ici, aucune tempête ne nous arrache à notre calme — il ne nous ébranle pas, nous sommes prêts. Pas un seul bras qui ne reste sans arme. Nous sommes sur les murs — près des portes — dans les rues. Il n'entrera qu'au prix de son sang. Alors, le dernier bras valide déclenche l'étincelle. Les flammes ravagent les maisons — les murs chancellent et se fendent — et la ville, tombant en poussière, sombre dans son port. Calais a disparu — Où elle fut se déchaîne la mer, qui préserve son butin face à chacun !

LES BOURGEOIS DE CALAIS, Acte I.
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JACQUES DE WISSANT : Je veux connaître mon sort — je veux mon lot ! L'alternative rend fou !

Acte II.
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