AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de George J. Ghislain (43)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Coeur de glace

Je découvre l'auteur pour la toute première fois, je suis assez nouvelle dans la littérature MM, ayant découvert sur le tard, j'ai de ce fait un certain retard que j'essaie de combler peu à peu. La plume de l'auteur est fluide, c'est des plus agréable, un peu comme un rythme de musique qui te prend et t'emmène pour toute une danse, là c'est la même chose mais pour un roman. En tout cas je suis immédiatement embarquée dans cette ambiance des années 1830, où Arthur, ce jeune prostitué tente de mener sa barque aussi bien que faire se peut.



Arthur nous raconte sa vie, sa condition de Barman le jour, et comment il fait commerce de son corps la nuit.

On apprend qu'après avoir été surpris par son père au lit avec un autre homme, son oncle en l'occurrence, il est chassé hors de chez lui à l'âge de 16 ans avec la rue pour seul refuge.

Il va faire la connaissance de ce malfrat, Stuart, cet homme sans scrupules qui l'exploitera lui et son corps sans la moindre impunité, jusqu'à ce que suite à une descente de police, il s'enfuit et face la rencontre de Madame. Une femme maquerelle, d'une grande classe, noble et surtout honnête.

C'est alors de là que le roman commence, Arthur nous raconte ses journées à travailler au club, et ses soirées qui se succèdent entre différents corps...

Jusqu'à un cet homme, un tailleur de glace du coin, Olaf.



C'est un roman délicat, mais aussi terriblement dur, c'est la plume qui adoucit ce tout trop douloureux. Cette vie de catin, nuit après nuit. Où les passes se succèdent sans pouvoir réellement refuser. Cette solitude affreusement poignante, ses souvenirs terribles du rejet de sa famille, j'ai eu peur qu'un instant l'espoir se meurt, et qu'on ai plus rien à découvrir des envies et des rêves d'Arthur. Mais non, l'auteur a su jouer avec mes sentiments, et j'ai adoré ça. J'ai aussi particulièrement aimé le fait que Olaf soit dépeint comme un homme puissant, mais sans cette beauté décrite dans tous les romans, il me l'a rendu séduisant et désirable au travers le regard de Arthur. Quant aux scènes de sexe, je les ai trouvées sensuelles, et détaillées à souhait sans jamais effleurer le vulgaire à mes yeux, ce fameux choix des mots justes, qui je trouve fait toute la différence me concernant.

Seul petit bémol à mes yeux, une fin quelque peu précipitée, c'est dommage quand on voit que le reste a pris son temps. Mais c'est une romance de Noël, et que serait Noël sans cette magie qui l'accompagne.



Je remercie infiniment Juno publishing et l'auteur pour ce merveilleux service presse.

Une très jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          00
Coeur de glace

Ce roman contient des scènes homoérotiques M/M. Cette romance historique est légère. Pour ma part, c'est la découverte de cet auteur.



En 1830, dans la maison close de Madame, un nouveau venu Wiliam-le-puceau attire tout le monde, dont Arthur. Il aime le sexe, mais aurait souhaité trouver l’amour, s'éloigner de sa solitude.



Arthur Brown, 20 ans est barman et gigolo pour le compte de Madame. À 16 ans, son père l’a jeté dehors après l’avoir surpris dans un lit avec son oncle profiteur. Enfant de bonne famille, il se sent laid et seul. Sa famille lui manque, il masque ses émotions mais personne ne peut l’aider.



La narration est à la troisième personne, le point de vue est celui d’Arthur.

L’intrigue est subtil et légère avec un manque d’intensité pour ma part. Lors d’une fête, Arthur fait la rencontre d’Olaf, un sculpteur de glace, celui-ci l’attire beaucoup. Au lieu de lui apporter le sourire, c’est la mélancolie qui s’installe. Il garde ses émotions pour lui-même, jusqu’au moment où tout risque de le submerger...

La plume est fluide et facile à lire. L’histoire est cohérente, ainsi que le côté historique. Pour ma part, il manque la passion, un rebondissement et peut-être une péripétie. Dans son ensemble, l’idée est accaparante, et le rythme reste sage.

Les émotions sont intéressantes et intrigantes, un manquant de piquant ou de passion mais le siècle l'exige peut-être. Arthur aurait parfois bien aimé oublier qui il est. À cette époque la tolérance est très limitée, et pourtant elle existe dans certaines familles. La solitude marque aussi notre protagoniste, et le rend très attachant. Les relations intimes sont sages, et peu explicites. Cela reste léger.



Saisir sa chance. L’Espoir. Ce roman ressemble à une confession sur la condition de vie d’un barman et prostitué dans les années 1830. La plume est délicate et légère pourtant le sujet est sombre. Une belle histoire à découvrir !
Lien : https://meslivres-monplaisir..
Commenter  J’apprécie          00
Il était une fois Noël, tome 9

Préparez vos valises, embarquement immédiat pour la Suède !

Avec cette romance, c’est le dépaysement garanti. L’auteur coche toute les cases de ce l’on attend de ce genre de littérature. C’est doux, romantique, léger et tellement bon !

J’ai beaucoup aimé cette proposition pour cette période de fêtes. La relation entre les deux frères est touchante, le personnage d’Erik est attachant et sa romance inattendue est mignonne à souhaits.

La plume de l’auteur vous emporte totalement dans cette histoire et nous transporte dans son univers.

L’invitation au voyage est très réussie grâce aux descriptions et j’avoue avoir eu envie de découvrir tous ces lieux « pour de vrai ».

j’ai passé un très bon moment avec cette lecture sans prise de tête, toute douce mais tellement chaleureuse.
Commenter  J’apprécie          00
L'odeur de la terre après la pluie: La lumière ..

"L'odeur de la Terre après le pluie" de George J. Ghislain est un livre qui m'a profondément touché. Son protagoniste attachant et courageux, malgré les horreurs qu'il a subies qui l'ont rendu aveugle à jamais, m'a ému et les touches d’humour liées à sa personnalité m’ont fait rire aux éclats. Pouvoir suivre Tarzham à travers ses sens sur-développés, que certains pourraient qualifier de surnaturels, en raison de la perte de sa vue, ajoute une dimension immersive et captivante à l'histoire.



Accompagner ce protagoniste dans son développement personnel et sa montée au pouvoir est une expérience extraordinaire et touchante. Malgré son handicap, il trouve la force de se relever progressivement, jusqu'à son couronnement et son règne admirable. Son parcours inspire admiration et empathie.



L'univers créé par l'auteur George J. Ghislain est très riche. Entre une cour remplie de nobles débordant de richesse et de faux semblants, et les réalités dures d'un monde en guerre, l'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin.



Tous ces éléments font de "L'odeur de la Terre après le pluie" un véritable coup de cœur pour moi. Ce livre m'a transporté dans un monde où la résilience, le courage et la persévérance prennent une signification toute particulière. George J. Ghislain a créé une histoire extraordinaire qui explore les possibilités de dépassement de soi.

Commenter  J’apprécie          20
L'odeur de la terre après la pluie: La lumière ..

J’ai l’habitude de lire les romances historiques de George J. Ghislain alias François Panier et j’ai encore plus l’habitude de me régaler en les lisant ! Il faut dire que cet auteur a un talent qui n’est plus à démontrer. Ceux qui se sont glissés dans l’hiver glacial londonien du 19ème siècle ou qui ont osé s’aventurer aux confins de la Germanie moyenâgeuse et ses loups, ne diront pas le contraire ! Je dois dire que j’ai cependant été totalement bluffée par le début de cette nouvelle saga. Une histoire tissée avec un art consommé, dans un entrelacs compliqué de fils de soie et de fils de fer poursuivant l’évolution d’une intrigue magistralement menée. Un récit qu’il faut ressentir les yeux clos, pour espérer respirer les odeurs de cuir et de sang, de cheval et de sueur, ou de rose et de chèvrefeuille.



George nous transporte dans les steppes, dans un monde violent et sanguinaire, celui des grandes invasions, fantasmées entre un Orient barbare et un Occident "civilisé ". Ça commence fort. Très violemment, même. Un début qui voit notre jeune héros, Zham, recevoir, au prix de terribles souffrances et humiliations, une "leçon" qu’il ne pourra jamais oublier. C’est là que commence le destin hors du commun de ce garçon de 18 ans, qui avait la vie devant lui et à qui on a tout pris ou presque... Je ne veux rien vous révéler car ce livre doit se déguster page après page, découverte après découverte dans un enchaînement de péripéties et de rebondissements qui vous laissera hors d’haleine.



Fan, moi ?? A peine ! Nul doute que, comme moi, vous vous passionnerez pour ce destin sans égal, que vous tremblerez sur ce chemin semé de pièges, de complots en assassinats, de blessures en machinations, d’amis inattendus en ennemis cachés. Je vous garantis que les pages défileront sans en avoir l’air et que vous aurez de terribles difficultés à quitter ce monde oscillant entre yourte au confort sommaire et palais royal où pullulent les coups bas et où le danger rode en permanence.



Ce récit n’est pas de tout repos mais il est enivrant. La réussite incroyable d’un auteur qui me ravit et me transporte à chaque fois.



Merci François George pour les formidables moments passés en compagnie de Zham, Khanahé, Tim, Nicholas et j’en oublie...
Commenter  J’apprécie          20
La toile maudite

Une petite romance historique pour commencer? Je dis oui. Bon je ne vais pas refaire mon discours sur le fait que je lise peu de romance historique, mais voilà encore une exception. J’aime bien de temps en temps lire des romances historiques, et en plus j’ai trouvé chez Juno des auteurs que j'aime bien dans ce style comme George. Je sais que si je lis l’un de ses livres je peux aimer et me plonger avec délectation dans l’histoire.



Ici, il y a un autre facteur qui m’a intrigué. Plusieurs fois je vous ai dit que j’aimais lire des histoire avec l’art comme sujet. C’est un milieu que je connais peu, mais je ne sais pas pourquoi, j’aime le voir aborder dans mes lectures. Ici, ce sont les tableaux et l’art de la peinture qui sont mis en avant.



Nous allons faire la rencontre de Gabriel, jeune artiste sans le sou qui vivote de son art. C'est un personnage qui nous montre les difficultés de la vie à une époque encore régit par les classe sociales (encore le cas aujourd'hui mais ça reste moins marqué). C'est un artiste qui essaye de vivre malgré la concurrence accrue. J'ai bien aimé les premiers passages du roman qui nous permet de le connaître, de le découvrir au fil du temps et de son changement de vie.



J'ai trouvé qu'il y avait une certaine manière d'amener ce personnage qui faut qu'on s'intéresse à lui et à son art. On sent qu'il est un peu marginal par rapport à ses confrères, qu'il ne veut pas faire comme les autres. C'est cette différence qui lui donne de la texture et une surtout une légère profondeur. J'ai aimé le voir avancer dans sa vie et s'épanouir dans son art.



Son histoire est presque magique, un jeune peintre pas très connu, qui rencontre un mécène et ensuite l'homme qui va partager sa vie. Autant dire que sur le papier c'est un rêve éveillé, et puis nous sommes dans une romance de Noël. J'ai aimé voir la dualité entre son monde et le monde de d'Ambroise (son mécène). Cette famille riche et puissante permet d'avoir les deux côtés du tableau de cette époque.



J'ai bien aimé la manière dont George a mis en exergue la différence de statut et a instauré peu à peu une remise en question de la part de certains personnages. De plus l'arrivée de Constantin permet d'accentuer cette differnce et de jouer dessus. C'est d'ailleurs un personnage que j'ai aimé, mais moins que Gabriel. Je l'ai trouvé plus lisse. Cependant cela ne m'a pas empêché d'apprécier leur romance et la construction de leur couple. Il y a une l'alchimie qui se dégage d'eux et qui fait qu'on aime leur relation.



L'une des choses que j'ai aimé aussi, c'est qu'on ne s'arrête pas à une romance avec aucune intrigue derrière. Il y en a eu qui est présente, presque, tout au long du roman. Cela rajoute une plus value, mais également brise la monotonie que peux avoir certaines romance de Noël. On peut se rattacher à quelque chose en arrière plan et c'est une très bonne chose.



La seule chose qui me manque c'est l'univers. J'ai été frustré parce qu'on n'avait pas accès à cet univers fascinant. Je voulais en savoir plus, en connaître plus, m'imprégner plus. C'est le seul point négatif de ma lecture et autant dire que ce n'est pas un gros point.



C'est une romance que j'ai apprécié et elle nous emporte dans un nouveau monde riche et plaisant. Je pense que c'est une romance qui peut plaire à de nombreuses personnes et même si c'est êtres frileux sur le côté historique, on ne le ressent pas tant que cela.

Commenter  J’apprécie          00
La toile maudite

Dans ce Paris steampunk, l'auteur nous décrit l'ascension d'un jeune peintre, Gabriel de Rungis (de l'orphelinat de Rungis plus exactement). L'histoire est belle, mais ce qui m'a le plus enthousiasmée, c'est la façon dont il décrit l'évolution artistique du jeune homme, les cabales entre les artistes. Je n'ai qu'un regret : que la "toile maudite" n'ait jamais été peinte.
Commenter  J’apprécie          70
La toile maudite

Au risque de me répéter, je suis définitivement addicte à la plume de George J. Ghislain et aux univers qu’il est capable de créer. Et j’ai de la chance car je suis particulièrement adepte des romances historiques et du steampunk alors je ne pouvais qu’apprécier baigner dans cette atmosphère bruyante et grouillante de vie. Si on ajoute à ça le héros artiste peintre, que pouvais-je demander de plus ??? Ah ! Si ! J’oubliais ! Notre artiste s’appelle Gabriel, un de mes prénoms préférés au monde !!

Et parce que François Panier ne s’appellerait plus George J. Ghislain sans ça, vous aurez comme d’habitude une réflexion profonde sur la société, ses dérives et ses absurdités. Nous sommes à la fin du 19ème siècle mais ces tares peuvent aussi bien se transposer dans la société actuelle et son hypocrisie flagrante dans bien des domaines. De la même façon, parce que l’auteur ne se contente jamais d’un récit basique et sans saveur, vous aurez droit, en compagnie de nos héros, à votre lot de péripéties et rebondissements dans une intrigue rondement menée. Un combo parfait !

Autant vous dire que je me suis régalée et nous sommes passé à un poil de martre du coup de cœur. Au risque de me répéter (oui, encore !), j’aime la passion qui monte lentement. Malheureusement, les formats courts des romances de Noël ne permettent généralement pas ça, ce qui me gâche souvent mon plaisir. Ici, la romance est, en plus, plutôt en toile de fond, dans une histoire qui n’en reste pas moins superbe dans sa conception, l’attention minutieuse de l’auteur s’étant portée sur le processus créatif de notre peintre chéri. J’ai A-D-O-R-É ! Tout y est décrit avec le détail d’un orfèvre et j’y ai été d’autant plus sensible que je connais tout ça et l’ai expérimenté ! C’était fantastique et j’avoue que je ne m’attendais pas à vivre aussi intensément les affres de la création, les doutes, les contretemps et l’euphorie, auprès d’un peintre absolument adorable. D’ailleurs, avec le recul et en rédigeant ma chronique, je réalise que ce n’est pas tant la romance que j’aurais aimé plus présente mais plutôt Constantin. Il y avait peut-être une sorte de déséquilibre entre Gabriel qui éclaboussait les pages de sa présence et Constantin plus en retrait.

Mais c’est un détail car pour le reste, l’auteur a une nouvelle fois démontré son talent irréprochable pour créer un récit immersif tant les descriptions sont bien réalisées et nous donnent l’impression véritable de fouler les rues étouffantes d’un Paris en pleine ébullition. J’y étais. J’ai vu les grandes ailes des dirigeables comme les engrenages des machines. J’ai senti les rues qui empestaient comme j’ai respiré l’odeur unique de l’atelier de l’artiste. Une merveille.

À vous, maintenant, d’aller à la rencontre de la modernité dans la noirceur d’un Paris prêt à survoler le monde. Nul doute que vous reviendrez enchantés de ce voyage...
Commenter  J’apprécie          10
La toile maudite

Ça fait un moment que j’entends parler des univers historiques de George. Aimant beaucoup se style, j’ai beaucoup aimé et trouvé l’univers super intéressant. Le texte a une particularité en plus, on a est plongé dans le Paris de la fin du 19e siècle et en même temps dans un univers Steampunk.



L’intrigue se déroule autour de Gabriel et surtout de la peinture. J’ai été transporté par les pigments et tous les termes techniques de la peinture. Ça peut être délicat d’être très technique au risque de perdre le lecteur, mais non, c’est bien dosé et on a suffisamment d’explication pour tout comprendre sans que l’explication ne soit trop académique. Les notes de fin de pages sont aussi une bonne aide, surtout quand elles font mention d’un artiste. Ayant eu l’occasion de parler avec George d’autre de ces livres, on entend directement qu’il fait beaucoup de recherche et qu’il sait de quoi il parle. Dans le livre on le ressent totalement.



On a aussi une confrontation des classes avec Gabriel venant d’un milieu et la famille D’Ambroise qui évolue dans les sphères riches de Paris. C’est intéressant de voir les rapports entre les gens avec cette hiérarchie. Et surtout l’évolution de l’amour. L’amour entre classe sociale et tabou, mais encore plus entre deux hommes. Je trouve que ça a créé une tension forte qui a sublimé encore plus la relation.



Nous avons aussi d’autres petites intrigues et péripéties qui vont arriver à nos personnes et aux personnes qui gravitent autour d’eux. Les personnages sont touchants et voir leur différente facette m’a bien plus. C’est toujours intéressant de découvrir les gens sous l’apparence qu’ils veulent qu’on voie d’eux.



J’ai beaucoup aimé ma lecture. C'était une belle découverte.

Commenter  J’apprécie          00
Le bruit des pas sur la neige: La lumière dan..

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier l’auteur d’avoir eu pitié des lecteurs à mémoire de poisson rouge, stimulant leurs souvenirs à l’aide de nombreux rappels qui permettent, dans les premiers chapitres, de replacer certains éléments du tome précédent. Cela rend le début un peu lent mais c’était nécessaire (en tout cas pour moi !)

Comme vous l’aurez compris depuis le temps que je vous parle de cette saga, le récit se situe en Mongolie et nous fait voyager dans des contrées violentes, rudes et sans concessions, en compagnie d’un roi en exil. Un roi aveugle. Et c’est tout le talent de l’auteur et sa maîtrise profonde des descriptions qui nous permet de vivre cette histoire à travers les yeux de Tarzham, alors que sa sensibilité exacerbée et ses sens qui se déploient sans cesse lui permettent d’appréhender le monde autour de lui. Zham écoute. Il sent. Il touche. Et il voit ! C’est ce qui rend ce récit si singulier et si incroyable. On ressent comme lui, on butte avec lui sur les obstacles (autant physiques que psychologiques), on entend les bruits que seul un esprit ouvert à tous ses sens peut entendre, on ressent ses émotions et on suit les intuitions que lui seul peut avoir. Car Zham, malgré ses yeux aveugles, voit. Il voit même mieux que n’importe qui d’autre et c’est ce qui fait sa force... et également ce qui place une cible sur son cœur et conduit à maintes péripéties dont je me suis véritablement délectée.

L’auteur dessine encore une fois un univers unique dont il a le secret, où les aventures sont nombreuses, où les personnages grandissent au fil des pages et des épreuves multiples qu’ils subissent, à mesure qu’ils ouvrent leur esprit aux autres et à leurs cultures. Le sujet de l’acceptation de l’autre malgré ses différences est un thème qui imprègne profondément cette histoire, comme il a d’ailleurs imprégné les Loups de Walburg, j’en déduis donc que c’est une sujet cher au cœur de l’auteur.

Enfin, autre caractéristique de l’œuvre de François Panier et qui fait que je me régale à chaque fois,c’est sa fabuleuse galerie de personnages aux personnalités profondes et fouillées. On y trouve une infinité de seconds rôles qui n’ont de second que le nom, tant ils influent sur le cours des choses et sur le destin de ce couple atypique formé par un homme doux et calme au destin hors du commun et par un barbare qui devient guimauve devant son "cœur de pivoine".

En attendant le prochain tome, profitons de l’hiver qui arrive pour être attentifs au bruit des pas sur la neige...
Commenter  J’apprécie          20
Le noël de Kristian Siperian

Les protagonistes créent la surprise😍 , et j'espère que chaque lecteur qui écrira un avis aura à coeur de préserver la surprise pour les futurs lecteurs.🤞



Tous bien dessinés et crédibles, les personnages ne laissent pas indifférent. Certains particulièrement attachants comme Benjamin et Kristian, d'autres si représentatifs de la misère humaine qu'il est souvent difficile de se souvenir qu'il ne s'agit pas de nos compatriotes. Pas un qui soit inintéressant.



Des communautés, parfois au bord de l'affrontement, où l'on retrouve le racisme des habitants de souche envers les nouveaux venus, des immigrés qui se comportent en conquérants pour avoir leur place au soleil, le mépris des riches envers les pauvres, l'intolérance envers ceux qui ne respectent pas la norme de la majorité bien-pensante, bref une société avec des problèmes terriblement humains.



C'est un conte merveilleux et, comme dans tout bon conte, il y a des gentils, des méchants et une leçon de morale. L'auteur nous livre une version personnelle très réussie qui fustige le rejet de ce qui est différent, le racisme et l'intolérance. Mais rien de manichéen ni de simpliste, même si l'histoire sert le propos, ce n'est pas qu'une fable moralisatrice. C'est aussi une charmante romance de Noël qui offre beaucoup de péripéties et d'action.



Certains auteurs parviennent à installer une ambiance historique sans donner l'impression de noyer le lecteur sous les détails, et surtout sans utiliser (souvent de façon maladroite et rébarbative) un langage supposé être celui de l'époque. George J. Ghislain excelle à l'exercice.

J'ai retrouvé ici la même immersion facile dans l'atmosphère que dans sa série Les loups de Walburg ou dans son roman d'aventures en mer Noël à Cape Town.



Un roman plein de suspens, d'humanité, de tendresse, avec un zeste de méchanceté. C'est le roman de George J. Ghislain qui m'a le plus touchée et je le conseille vivement !!!

Commenter  J’apprécie          20
Les loups de Walburg, tome 1 : Le courroux ..

Ce roman nous emporte au coeur du saint Empire romain-germanique en 1360. Les souvenirs de la peste qui a ravagé les deux-tiers de l'Europe sont encore très présents dans le souvenir des protagonistes du roman.

Nous suivons ici les aventures d'Arn. Ce jeune homme réussit à échapper aux gardes du Bailli grâce au sacrifice de son amant, Günther. Il est alors sauvé par un groupe de trappeurs qui son comme lui, c'est-à-dire des argrr - le mot homosexuel n'existait pas à l'époque. Signe particulier de ce groupe : ils vivent avec des loups. C'est la quatrième génération de loups, depuis qu'un de leurs aînés avait sauvé une louve pleine: les hommes et femmes du village de réprouvés vivent depuis avec une meute. Les choses passent à un autre niveau avec Arn, ce gamin de vingt ans venu de la ville, grand échalas dégingandé, que la louve dominante qui vient de perdre son compagnon, reconnaît comme son alpha.

La lutte de ces hommes et de ces femmes pour voir reconnu leur droit à vivre comme ils le souhaitent peut paraître anachronique mais l'auteur a très bien mené sa barque: la vraisemblance historique est tout-à-fait respectée.
Commenter  J’apprécie          20
Les loups de Walburg, tome 1 : Le courroux ..

J'ai découvert ce livre grâce à une critique lue. Je n'avais jamais lu de romance historique et j'avais peur de me lasser très vite. Et bien, waouw ! Cette histoire m'a vraiment plu ! On ressent toute la recherche de l'auteur afin que les faits historiques décrits soient corrects. Ce n'est absolument pas un cours d'histoire mais qu'est-ce qu'on en apprend ! De plus, la plume fluide de l'auteur permet d'être au cœur du récit, de le vivre avec ses tripes.

Après avoir commencé la lecture, il est très difficile de s'arrêter.

Je vais m'empresser d'acheter et de découvrir les autres sorties de George J. Ghislain !

En tout cas, je recommande déjà "Le Courroux du Bottier".
Commenter  J’apprécie          10
Les loups de Walburg, tome 1 : Le courroux ..

Une nouvelle saga qui est loin de ma zone de confort, le Moyen-Âge. C'est aussi une romance MM avec des scènes explicites.



Piégé par le jeune frère de son amant, Arn a dû fuir dans la neige sans Günther avec ses souvenirs le maintenant en vie. Il a tout perdu du jour au lendemain. Après avoir errer dans les bois, il est sauvé par des hommes formant une meute, des hommes comme lui qui se ont fui les hommes du Bailli.

Les «Loups de Walburg» ont pour vocation d'aider les hommes meurtris, persécutés voire même mutilés par Marcus, le nouvel Prince-Évêque, qui terrorise les habitants. Ils vont aider Arn à sauver Günther.



Arn, 20 ans, est bottier. Il a perdu toute sa famille pendant la peste. Il ne comprend pas son attirance envers le fils du forgeron, tout c'est fait naturellement. C'est un homme peu ordinaire, qui n'a pas conscience de son côté dominant, très avenant et altruiste.

Günther, 25 ans, est forgeron au côté de son père et de son frère Otto. Il est trahi par son frère, et va protéger son âme sœur, Arn. C'est un homme charmant, admirable et très humain.



La narration est à la troisième personne, le point de vue est celui d'Arn.

L’intrigue est magnifiquement bien menée avec de belles idées, du suspense et de l'action, et surtout de beaux sentiments. La minorité est montrée du doigt, persécutée et insultée. L'homophobie est déjà en place à cette époque. Arn et ses compagnons veulent vivre en paix dans leur refuge, mais c'est loin d'être le désir du tyran et nouvel Évêque Marcus. Arn va rencontrer de nombreuses personnes et compagnons à quatre pattes.



La plume est fluide et très facile à lire. J'avoue j'ai eu peur en commençant cette saga, surtout à cause de l'époque. Et bien j'en ressors ravie de ne pas m'être arrêtée à des a priori. L'auteur nous apporte un très beau univers avec de merveilleuses idées comme la meute, les comportements humains, tout est dosé à la perfection. Les descriptions sont magiques, le lecteur part en voyage en même temps que les personnages. Le rythme est accaparant suivant les péripéties d'Arn et de ses compagnons, ainsi que les rebondissements et les conséquences.



Les émotions sont parfaites. Arn est un homme timide et réservé, se cachant derrière les plus téméraires. Au fil du roman, il grandit et mûrit au contact des loups et des humains, il va se dévoiler comme un meneur. Il va apprendre à assumer ses désirs et ses envies, son couple est charmant et adorable. Les relations intimes sont belles et sensuelles, une réussite.



Les personnages secondaires sont nombreux, tenant tous une place importante. Malgré le nombre, nous ne sommes à aucun moment perdus, c'est très bien travaillé et intégré à l'histoire.



Destin, combat, légende, amour, esprit de meute. Une très belle histoire d'amour mais aussi d'idéaux et d'engagements pour une minorité pendant la période du Moyen Age. La plume est magnifique avec de belles idées, de l'action, des moments d'émotions et d'angoisse, un superbe ensemble. Je me lance le plus vite sur la suite. N'hésitez pas, et surtout ne vous arrêtez pas sur des a priori, lancez-vous !



https://meslivres-monplaisir.blogspot.com/2021/08/cherche-moi-je-te-fuis-billie-morgan.html
Lien : https://meslivres-monplaisir..
Commenter  J’apprécie          30
Les loups de Walburg, tome 1 : Le courroux ..

« S’appuyant sur des contextes historiques documentés retraçant cette époque particulière de l’histoire, George J. Ghislain nous fait rêver aux amours impossibles, aux quêtes improbables, avec le souci de l’authenticité émotionnelle qu’on lui connaît. Il aura pour ce faire des alliés inattendus. Les Loups de Walburg… et leurs loups. »







Merci de nouveau à Maïwenn des éditions Juno Publishing pour m'avoir envoyé ce premier volet. Le fait que ce soit un historique et qu'il y a une histoire de loups m'a attiré. Il s'agit bien d'un historique et non d'un fantastique, donc nous restons dans la réalité. Une réalité qui fait froid dans le dos car dans un sens elle a existé, il y a bien des années et probablement pire que celle écrite.



En 1360, alors que la peste a fait rage il y a une dizaine d'années, Arn, orphelin des suites de cette maladie noire, est apprenti Bottier à Walburg, en Germanie, pour un homme qui compte lui donner son entreprise lorsqu'il arrêtera de travailler. Günther, l'un des fils du forgeron, se rapproche de lui, d'une manière que les bien-pensants, clergé et autres personnages qui ont le droit de tout détestent. Comment un homme peut aller avec un autre homme alors qu'il y a des femmes prêtent à écarter les cuisses de gré ou de force, bien entendu ? Arn et Gübther s'aiment et font ce qu'ils peuvent pour que personne ne s'en rende compte. Sauf que Günther a un frère, Otto, qui est au courant et préfère prévenir la garde du prince-évêque pour les amener en prison. La prison, ce lieu de perdition où les gardes font ce qu'ils veulent : torturent, viols en groupe, tout est bon pour mettre l'être humain au rang de rat, et même plus bas que terre. Jusqu'à la pendaison, ou le feu au choix ! Günther est une force de la nature et le soir où ils sont découverts, il jette son amant par la fenêtre pour qu'il est une chance de s'en sortir. Alors que lui-même sait ce qu'il va subir.



Arn est sauvé, mais à quel prix ? Il fuit sa ville, son métier, ses amis, son amant pour la forêt profonde, enneigé, gelé, glaciale. Sa vie ne tient qu'à un fil, celle de rester en vie pour Günther, pour que son choix, pour que son sacrifice ne soit pas vain. Et peut-être, oui je dis bien peut-être que Arn arrivera à aller le sauver ? Arn est encore tel un enfant, à peine vingt ans, il a pourtant eu de la chance depuis sa naissance, étant le seul a avoir survécu de la peste, retrouvé par un vieil homme qui lui a appris à travailler le cuir, lui mettant un métier en or entre les mains. Et puis il a trouvé l'amour, le véritable, celui qui est capable de se sacrifier pour l'autre. Cette nuit, Arn se rend compte de tout ce qu'il a vécu, les souvenirs affluent, les bons comme les moins bons, mais ce qui restent le maintient en vie. Jusqu'à ce qu'il tombe et soit retrouvé par des loups. L'aventure commence de nouveau pour ce jeune homme qui se demande ce que l'avenir peut bien lui réserver.



1360... Une période sombre pour tout le monde. Les femmes sont mariées de force pour un échange de bout de terre ou pour renflouer une dette, les enfants envoyés au travail, les paysans sont martyrisés, les nobles ont beau avoir de l'argent et du pouvoir, ils sont sur le fil du rasoir d'une lame qui peut leur tomber dessus sans bruit. Et ceux qui n'aiment pas le sexe opposé ne vivent pas vieux et leur fin de vie est si horrible que la mort devient une délivrance. Sans oublier que la population vient voir ces morts, par pendaison, par le feu afin de penser qu'ils sont encore en vie et que c'est une chance d'être en bas et non sur l'échafaud. Ce n'est une vie pour personne et l'auteur le fait très bien ressentir. Les mots qu'ils utilisent sont à la fois forts, durs et compréhensibles. Ils sont là pour rapporter les faits, même si l'histoire racontée n'est pas tirée de faits réels, mais cela aurait pu. Ce récit aurait pu être le récit de ces milliers d'hommes et de femmes qui ont vécus en marge de la société, qui ont subis les outrages de ceux qui pensaient que la "normalité" devait être respectée.



Respectée, respectable, ce ne sont que des mots pour camoufler le mal-être. J'ai déjà visité certains musées des horreurs, ces fameux musées où des appareils de tortures sont toujours en place et où des schémas indiquent leur façon de fonctionner. Cela fait partie de l'histoire, une de celle dont nous aimerions probablement oublier. Mais il s'avère que je ne veux pas oublier ce qui s'est passé avant notre naissance. L'homme est un loup pour l'homme est parfait pour ce récit dans le sens où l'animal le plus dangereux n'est pas celui que l'on aurait pu penser. L'être humain est capable du meilleur comme du pire. Dans ce premier tome, nous découvrons l'âme humaine dans toute sa splendeur. D'un côté nous avons Marcus qui n'hésite pas à violer une enfant devant son père pour qu'il soit acquitté de ses dettes, ou forcer la population à combattre des hommes et des femmes qui vivent en paix par ses mensonges... De l'autre nous avons les loups de Walburg, des hommes et des femmes qui ont réussi à s'enfuir avant ou après le passage dans la salle des tortures.



Marcus est obsédé par lui, lui et uniquement lui. Il a un pouvoir sur les autres parce qu'il leur inspire de la crainte. La peur est une pièce maîtresse et il a de nombreux gardes à ses côtés. Si certains changent d'avis à un moment de l'histoire, ils sont coincés dans cette mainmise. Celui ou celle qui osera affronter cet homme se verra tué sur le champ, à défaut mis dans une cellule et oublié. C'est un personnage qui se multiplie à volonté dans différents endroits, sous des noms autres que Marcus, mais nous en revenons toujours au même. La différence ne fait pas partie de la "normalité", donc il faut enfouir le tout sous un tas de merde. Créer la peur pour maintenir la population sous son joug est un jeu auquel il est doué, jusqu'à un certain point. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent tant qu'ils ne le disent pas à haute voix et ne le montrent pas.



Les loups de Walburg ont crée leur village, leur société. L'entraide est un point commun envers ses hommes et femmes, jusqu'à ce qu'un malheur arrive... jusqu'à ce que les souvenirs remontant à la surface soient trop forts pour être oubliés et engendrer un "problème". Arn est recueilli, reconnu et aidé. Ce qui est "magique" ce sont les loups, les véritables loups qui cohabitent avec ce village. Leur dominante, car oui il s'agit d'une louve, prend Arn comme leur chef de meute. Plus le temps passe, plus Arn se sent bien auprès d'eux tous, même s'il lui manque sa moitié. Ce n'est que le début de l'aventure et la suite promet beaucoup de chamboulements. Arn est l'un des personnages qui évoluent le plus. Enfantin, un peu naïf aussi bien des choses de l'amour que de la vie car souvent protégé par les autres, il découvre que le monde n'est pas toujours beau. Cette laideur l'a touché lui et Günther et le renforce dans ses convictions, celles de ne plus souffrir, de pouvoir vivre comme n'importe qui, de se battre pour ce qui est juste et l'amour est juste et ce avec n'importe quelle personne. C'est un sentiment fort qui ne doit pas être sali. Arn reste malgré tout ce qui va se produire humble, honnête et amoureux.



Entre Arn et les loups, il s'agit de respect mutuel et de rapport de dominant/soumis. Les loups sentent quelque chose en lui, c'est ainsi qu'il devient leur chef de meute. Une place qui n'est pas la meilleure, mais pas la pire. Les liens créent sont forts et sans en dire plus, ce lien va énormément les aider. Quant à son amant, Günther, je n'en dirais pas plus que cela : ils sont adorables tous les deux ensembles et leur façon de se protéger mutuellement est un vrai plaisir à lire. Leur histoire fait partie du contexte, déclenche des ondes de chocs. Le récit ne peut fonctionner sans ce couple phare, car sans eux, nous n'aurions pas connu ces loups. La cruauté a beau être présente, l'amour qu'ils se portent sera toujours plus forte. Il faut du temps, non pas pour oublier, mais pour tenter de s'approcher du pardon. Un pardon que bien des gardes vont tenter d'obtenir d'une manière ou d'une autre.



Le livre se termine comme s'il n'y avait pas de suite prévue. Au vu du titre de la série "Les loups de Walburg" il doit probablement s'agir des autres couples qui se sont formés lentement, mais inexorablement lors de ce récit. Il est clair qu'il y en a quelques uns que j'aimerais suivre. Dans tous les cas, j'ai vibré avec eux, leur aventure n'est pas la plus facile dans un monde cruel qui a malheureusement existé et qui continue d'une manière différente. Le courroux du bottier raconte une histoire qui aurait pu arriver et qui a sûrement dû se produire dans un sens ou l'autre. Le combat de personnes mises de côté pour avoir le droit de vivre comme tout le monde ne devrait pas exister car les personnages devraient vivre comme ils le désirent. Les loups, les répressions, les sentiments, j'ai adoré ce premier tome qui nous plongent dans une période bien sombre, et qui garde une lueur d'espoir malgré toutes les épreuves que les personnages subissent.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-loups-de-walburg-tome-1-le-courroux-du-bottier-george-j-ghislain-a196875068
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          00
Les loups de Walburg, tome 1 : Le courroux ..

Arn est apprenti bottier à Walburg, en 1360 l'Allemagne se relève avec peine d'une épidémie de peste qui a désertifié des villages entiers. Les princes ecclésiastiques corrompus profitent de la négligence de l'empereur pour prendre le pouvoir dans les provinces et d'imposer lourdement les populations tout en montrant de l'index des minorités à persécuter sous prétexte de religion afin de détourner l'ire du peuple.

Le jour où Arn est surpris en pleins ébats avec Günther, le fils du forgeron, sa vie va changer. Fuyant dans la neige il est recueilli par des trappeurs accompagnés de loups, et Arn va éprouver une incompréhensive affinité avec ceux-ci …





Un prince ecclésiastique persécute les homosexuels, ils sont torturés, violés, émasculés et exécutés, lorsque Arn et Günther sont dénoncés ils avaient peu de chance d'échapper à l'échafaud, mais les circonstances ont fait qu'ils se sont retrouvés hébergés dans un village où se sont réfugiés des gens comme eux. Ce village a ceci de particulier que les loups vivent en harmonie avec les humains et pour une raison inconnue ils ont choisi Arn comme chef de meute …





De la romance m-m mitigée de romance historique, ça sort un peu des ornières habituelles, mais force est de reconnaître que l'auteur, malgré des efforts notables a des difficultés a donner de l'épaisseur aux personnages ou de rendre l'atmosphère de l'environnement. de plus l'écriture est assez plate et monotone, même dans l'action, et il y a des longueurs favorisées par des redites tout du long du récit.

J'apprécie un roman historique lorsque j'apprends quelque chose sur les coutumes ou les techniques, ici à part la peste et quelques rares rappels basiques la localisation et l'époque sont peu marquées, pire les tirades moralisatrices d'Arn tiennent d'avantage de la fin du siècle dernier qu'autre chose, nous sommes très loin des réalités du moyen-âge



.

Un livre qui pourrait être valorisée en éliminant les multiples redites, en posant d'avantage l'époque, et en ayant une écriture plus nerveuse. En l'état je n'ai pas pris grand plaisir à ma lecture, mais nul doute que ce livre conviendra à d'autres …
Commenter  J’apprécie          20
Les loups de Walburg, tome 2 : Les chants d..

4,25/5



Un très bon second. Un voyage initiatique pour Karl le trappeur durant lequel il va découvrir l’amour sous plusieurs formes. La souffrance sera aussi au rendez-vous. Mais au final, Karl finira par trouver ce qui lui convient en amour. J’aime toujours autant cet univers original et son ambiance. Vivement le prochain tome !
Lien : http://les-lectures-de-titou..
Commenter  J’apprécie          00
Les loups de Walburg, tome 2 : Les chants d..

Tome 2 de cette saga d’exception, j’avoue que j’ai été vraiment longue à la détente avant de poursuivre l’aventure avec mes loups préférés. Une raison toute bête : j’ai craint une certaine redondance et eu très peur aussi que les loups ne soient pas aussi présents que dans le tome 1. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, une peur idiote quand on connaît l’auteur incroyablement talentueux qu’est George J. Ghislain . Mea Culpa... une fois que j’ai repris le fil de cette aventure aux confins de la Germanie médiévale, il n’y avait plus moyen que je la quitte et ceux qui me connaissent savent que c’est assez exceptionnel pour le signaler ! Je crois même que c’est la première fois que je lis une saga presque d’une traite.

Les Chants désespérés du Trappeur, qu'est-ce que c'est (enfin, à part un énorme coup de coeur, évidemment !) ? C'est d'abord un homme, Karl, qui se sent profondément seul, qui jalouse un peu les couples du village, et qui se pâme d'amour pour Pablo, un homme magnifique... mais un homme à femmes (beaucoup de femmes !!) Mais Karl, avec son cœur solitaire et triste, a tendance à fondre facilement. Alors ne serait-il pas aussi un peu amoureux de Conrad ? Karl est tendre, doux et incroyablement touchant (c'est là que je vous avoue que mon petit cœur d'artichaut a craqué ?) J'ai adoré partir sur les routes avec lui, lorsqu'il décide de raccompagner Pablo dans ses Espagnes natales. Une façon de dire adieu à cet amour à sens unique qui lui fait tant de mal... Seulement, vous imaginez bien que traverser la Germanie, des villes françaises pas toujours très accueillantes puis passer les Pyrénées, en ce 14ème siècle sauvage et violent, ce n'est pas toujours de tout repos !! Les chemins sont difficiles et les routes dangereuses mais heureusement, c'est aussi l'occasion de rencontres merveilleuses. Et on peut toujours compter sur les loups pour tenir chaud la nuit et garder un œil vigilant sur les brigands qui se cachent au détour des sentiers hostiles.

Je crois que c'est mon tome préféré car le périple est l'occasion d'un panorama précis et bien documenté du moyen-âge au lendemain de la dévastation qu'a entraîné la peste, de ses villes puantes, de ses esprits étroits gangrénés par la religion et la peur de ce qu'ils ne connaissent pas. L'histoire suit un fil que seul l'auteur connaît et nous allons de rebondissements en surprises, entre intrigues de palais et violences inattendues. Une histoire haletante et poignante avec ces loups qui n'en finissent pas de me ravir et une galerie de personnages très variés qui ne peut pas laisser indifférent.

Ce tome, comme le précédent mais, d’après moi, à un niveau encore meilleur, déploie ses charmes pour faire ressentir intensément l’ambiance de l’époque, les bruit et les odeurs, l’atmosphère oppressante des villes surchargées, en opposition au calme de la forêt profonde, les mensonges et complots divers qui régissent les rapports humains et la religion, telle un gros nuage noir constamment présent au dessus des têtes. L’auteur, avec son talent incroyable de conteur et la force de sa plume, nous immerge profondément au sein de sa meute pour nous faire vivre mille aventures parfois horribles, parfois délectables ou même ordinaires. L’ordinaire d’un siècle violent et injuste.

Encore une superbe réussite mais on commence à en avoir l'habitude avec cet auteur, non ? (Et je ne vous parle même pas de cette fin totalement imprévisible !)
Commenter  J’apprécie          10
Les loups de Walburg, tome 2 : Les chants d..

Je remercie Maïwenn ainsi que la maison d'éditions Juno Publishing pour cette nouvelle lecture.



J'avais adoré le premier tome de cette série et c'est tout naturellement que j'ai continué avec les loups (oui, encore je pense qu'inconsciemment je suis attirée par eux, sauf que là il s'agit de véritables loups, pas des garous) Après Arn le bottier, nous voici avec Karl le trappeur. De constitution différente, plus costaud, plus bourru, Karl est également un homme des bois que les loups et surtout Pinsel suit comme un ami. Il vit avec lui presque comme un animal de compagnie, ce qui apaise le cœur tourmenté de Karl. Car ce dernier est amoureux d'un homme qui aime les femmes : Pablo. L'homme qu'ils ont sauvé des griffes de bourreaux, en même temps qu'Arn. Karl le sait et malgré tout, son cœur a choisi cet homme différent d'eux tous. Et le voir papillonner auprès des femmes de son village, même si ces dernières préfèrent le même sexe, le rend malade de jalousie. La forêt est son sanctuaire, le seul moyen de soulager un peu sa peine. Lorsque l'oncle de Pablo, Jimeno, arrive au village pour ramener son neveu chez eux, en Espagne, le coeur de Karl se brise un peu plus. Il sait qu'il doit mettre une croix sur lui, mais n'y arrive pas et ce n'est pas le nouveau venu Conrad qui y fera quelque chose. Conrad a un lourd passif qui le poursuit aussi bien physiquement de part ses cicatrices et ses yeux vairons, mais aussi mentalement. Il a subit de nombreuses choses et en a fait tout autant de part son métier.



Après plusieurs jours, l'oncle et le neveu décide de repartir, une fois du commerce mis en place avec le village de nos amis non sans mal, une délégation va les aider aussi bien à emmener les peaux, mais également à récupérer l'argent de ce commerce. Karl veut en finir avec cet amour qui le ronge et décide de partir avec eux afin de dire au revoir à cette relation qui n'existera jamais. Il ne partira pas seul, Magda sera de la partie pour une raison maternelle, mais aussi Conrad le nouveau. Lui est complètement accro à Karl qui ne le voit pas, même si tout le monde, personnages et lecteurs compris s'en rend bien compte. Les regards, le fait qu'il le colle souvent et le touche par moment, Conrad n'attend qu'une chose, c'est de pouvoir vivre sa passion avec Karl. L'amoureux transi qui ne reçoit pas ce qu'il veut, c'est le lot de chacun des personnages que nous allons suivre dans cet aventure hors du commun. Mentir par omission est un mensonge à plus ou moins grande échelle, surtout lorsque le danger est si proche sans que personne ne s'en rende compte.



Le voyage va faire prendre conscience à Karl, Magda, Conrad, Pablo et tous les autres que la différence n'est pas une tare, mais une bénédiction. Chacun a sa vision des choses, mais la conception de l'amour est la même. Les attentes sont bien entendu différente, et ce tome nous emmène sur des chemins empruntés par Karl pour trouver l'amour. Il se sent seul, il a un coeur énorme, mais la peur d'être aimé le prend aux tripes. Le désir, l'envie, il n'est pas comme la plupart des siens qui seraient capables de coucher juste pour se soulager. Il a besoin de plus, plus que du sexe, la tendresse, avoir quelqu'un a qui parler, être heureux. Son loup Pinsel est du voyage, ainsi qu'un petit qui a besoin de grandir dans tous les sens du terme. An dehors de l'amour envers les êtres humains, il y a cette relation entre lui et les loups. Et je dis bien LES loups. Le voyage est une épreuve physique et morale pour cet homme qui n'aspire qu'à un peu de tendresse. Pinsel, Noiraud, ces deux-là sont hors du commun et lorsqu'il y a d'autres meutes qui débarquent lors de cette expérience, nous pouvons comprendre le lien profond entre Karl et ses animaux.



C'est tout simplement magnifique de voir évoluer le lien, pas comme Arn et ses loups, mais c'est véritablement approchant. Il pourrait presque les considérer comme des chiens de compagnie, sauf qu'ils sont bien plus dangereux. Savoir se soumettre pour faire partie de la meute, être celui qui sera là pour protéger, aller en première ligne, Karl et Pinsel sont identique : deux êtres qui sont des protecteurs des leurs. Une véritable famille qui met du baume au cœur de notre trappeur. Un lien si puissant entre eux que lorsqu'il est soumis à des choses horribles, les loups le ressentent et sont près à tout démolir pour le rejoindre et le protéger. C'est bien plus que de la magie, c'est un profond respect entre l'un et l'autre de ces êtres si exceptionnels. Car tous deux le sont véritablement de part leur caractère et la façon de défendre les leurs. Le besoin de se ressourcer auprès de ces loups montre à quel point Karl est proche d'eux et de la nature. Et il va en avoir besoin de ces moments pour tenir le coup face aux divers coups durs qu'il va avoir.



Voir de nouveaux horizons, traverser la France pour arriver jusqu'en Espagne n'est pas une mince affaire. Pablo et Jimeno ne sont pas forcément que des nobles commerçants, ils ont de nombreux contacts impressionnants qui ne va pas forcément aller dans le bon sens pour Karl et ses amis. en ces temps où les rois étaient encore en position, les soirées, les repas sont le moyen pour ces rois de montrer leur puissance et leur cruauté. C'est tout simplement rageant de voir ce qu'ils vont subir pour le bon plaisir sadique de cet Edouard, par exemple. Savoir s'entourer des bonnes personnes est véritablement important et les loups sont bien plus fidèles que n'importe quel homme du voyage. D'ailleurs c'est grâce à eux que les voyageurs vont faire la connaissance d'un autre peuple à la frontière de l'Espagne : les Maures et à leur tête Hassan, un homme qui a une nouvelle vision des choses en montrant sa vie et la façon dont il la mène. C'est là que Karl va comprendre que l'amour n'est pas forcément unique et lui permettre de mieux comprendre ce qui le perturbe depuis si longtemps.



J'ai tellement de choses à dire sur ce second tome que je suis certaine que je vais en oublier. L'amour est crucial dans ce récit, envers sa famille, ses amis, ses loups, ses amours. Karl n'est qu'un être humain qui a besoin d'avoir son coeur rempli d'amour. Ce voyage va lui ouvrir les yeux sur tellement de choses : la trahison, la différence, les mensonges, les horreurs, mais aussi ce sentiment qu'il existe autre chose dans la vie que le malheur : le bonheur. Ce même bonheur qui est à portée de ces doigts. C'est une véritable épreuve que va subir Karl et je me suis demandé ce qu'il avait bien pu faire à l'auteur pour subir autant de malheur. C'est surement pour cela qu'il est si proche de ses loups, que le lien est si fort. Il a déjà vécu tellement de choses dans son adolescence qu'il n'aspire qu'à un peu de sérénité. Son entourage proche est tout aussi important : Magda qui veut un enfant de manière naturelle et qui est quelqu'un d'autre depuis longtemps, Hassan qui perçoit ce qu'il y a au fond du coeur de Karl, Pablo qui va dévoiler des trésors de patience, Conrad qui est un homme qui encore beaucoup de choses à dévoiler.



Chaque rencontre va apporter quelque chose à Karl et à l'histoire bien entendu. Tout se lie de manière naturelle et cela fait peur parfois. L'aller a été difficile, le retour est plus léger et le fait de revenir chez lui va modifier profondément ses aspirations. Karl a vécu de terribles événements et je suis heureuse de voir que la toute fin va enfin lui apporter le bonheur tant attendu. Je ne dirais pas avec qui, je ne dirais pas comment, je dirais juste qu'il va enfin pouvoir respirer et laisser son cœur battre pour ceux qu'ils aiment sans condition. C'est un récit qui nous emporte dans de nombreuses contrées, avec des cultures différentes. La vie peut être douce en apparence alors qu'il n'en est rien. Il faut du courage pour surmonter toutes ces épreuves et encore plus pour laisser quelqu'un vous aimer pour ce que vous êtes. Il y a tellement de relations qui se développent, aussi bien en amitié qu'en amour que ce livre regorge de sentiments en tout genre. comme dis à un moment donné, la différence est une véritable chance de pouvoir explorer des univers inconnu sans a-priori. La fin donne un chemin sur ce que pourrait être la suite et j'avoue que les jours prochains risquent d'être très amusant !



En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture, surtout que nous avons régulièrement des pensées pour Arn, le premier homme de cette série. Le livre est rempli de rebondissements, de scènes qui restent dans la limite du raisonnable. Seule notre imagination peut faire la différence et l'envie de le réconforter est bien là. C'est un ensemble d'événements qui a conduit au bonheur de Karl. Le chemin parcouru n'a pas été simple certes, mais il a su apporter de nombreux thèmes tous plus importants que les autres. J'ai volontairement mis de côté certains faits, car il faut savoir garder du mystère.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-loups-de-walburg-tome-2-les-chants-desesperes-du-trappeur-george-j-a207082422
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          00
Les loups de Walburg, tome 2 : Les chants d..

Attention si vous n’avez pas lu le tome précédent, cette chronique peut contenir des SPOILER !!!



Heureuse de retrouver la meute des Loups de Walburg, où nous avions laissé Arn et Günther encore plus amoureux l'un de l'autre. George J. Ghislan nous offre un prologue pour nous remettre l'histoire passée en tête.



Après leur quête de justice face à Markus, l'ancien Prince-Évêque et Heinrich, l'Envoi de l'Empereur, le village d'Heissekelle a obtenu une trêve avec un accord de paix signé, il est devenu un refuge pour les gens comme Arn, Leonhard, Karl, Anna et bien d'autres, les exclus, les rejetés, les expulsés de la société.

Karl est toujours célibataire avec une solitude qui lui pèse. Il aime en secret et à sens unique un homme qui aime les femmes, toutes les femmes. Après l'arrivée de deux nouveaux venus, Conrad ancien Bourreau de Prague exclu pour sa différence et Jimeno, l'oncle de Pablo venu le chercher, la vie de Karl va être bouleversée.



Karl-le-Trappeur, 35 ans, a perdu sa famille avec la peste, il a fui son village. Il ne tient pas l'alcool, et engendre de nombreuses bêtises. C'est un homme fort, seul, qui parle peu mais très attentionné et empathique. C'est aussi un homme indispensable à la meute, un rassembleur.

Pablo Juan Carlos, 30 ans, est un émissaire des Espagnes. Il a été prisonnier puis condamné au bûché avec Arn, sauvé apr les Loups de Walburg. C'est un séducteur, rieur ne tenant pas sa langue. Il a un désir continuel de séduire, surtout les femmes.

Conrad de München, 30 ans, est un ancien Garde d'Élite de Charles IV et Bourreau de Prague. Il a une cicatrice sur le visage, aime les hommes, c'est aussi un déserteur. Il est craintif et méfiant au début, mais aussi triste et tourmenté.



La narration est à la troisième personne, le point de vue est celui de Karl.

L’intrigue est menée avec légèreté malgré les sujet toujours d'actualité et certaines situations. Karl veut aimer, et être aimer. Pendant son périple pour vendre les peaux et ramener de l'argent pour les impôts du village, il va faire de nombreuses rencontres, vivre de nombreuses épreuves qui vont le faire grandir, et peut être trouver l'amour...



La plume est fluide et facile à lire. Les sujets sont très bien intégrés et développés, c'est très intéressant et accaparant, et surtout ce sont toujours des problèmes actuels de notre société. L'histoire de Karl est éprouvante, l'auteur nous apporte de beaux moments, mais aussi des situations bouleversantes et bien tristes. L'univers et le parallèle avec les loups sont des pépites que j'adore, par contre je ne suis pas une fan des personnages indécises avec des partenaires plus ou moins nombreux. Le rythme est prenant grâce au voyage initiatique avec la découverte de nouvelles terres, de nouveaux peuples et coutumes, par contre le côté romance est moins passionnant pour ma part.



Les émotions sont charmantes. Karl est un homme attentionné, s'attachant très vite tout en ayant peur de faire confiance et d'être abandonné. Il va aimer mais aussi souffrir, être humilier et en colère. Les relations intimes sont sensuelles.



Les personnages secondaires sont pour la plupart nouveaux, certains deviennent plus importants que d'autres dans l'intrigue.



Un très beau voyage à travers les territoires mais aussi une découverte de soi. L'histoire est belle, les descriptions sont des pépites, les rencontres sont magnifiques, le parallèle avec la meute est magique et d'une beauté incroyable, un seul bémol pour ma part l'histoire d'amour. Sinon un excellent tome, hâte de découvrir la suite.



https://meslivres-monplaisir.blogspot.com/2021/08/les-loups-de-wulburg-2-les-chants.html
Lien : https://meslivres-monplaisir..
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de George J. Ghislain (32)Voir plus

Quiz Voir plus

6 juin 1944 – Débarquement en Normandie

La plus grande opération militaire visant à débarquer sur les terres normandes fut initialement prévu le 5 juin, en raison des conditions climatiques, il fut repoussé au 6 juin. On le nomme le débarquement en Normandie. Mais sous quel autre nom que l'opération Overlord l'appelle-t-on également ?

Dauert es Hitler (Prend-ça Hitler)
D-Day (Jour J)
The Longest day (Jour le plus long)

14 questions
99 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}