Je concentre mon exitence aux objets de mes affections. Je m'en entoure comme d'un bataillon sacré qui fait peur aux idées noires et décourageantes. Absents comme présents, mes amis remplissent mon âme tout entière, leur souvenir y ramène la joie, en efface la pointe acérée des douleurs souvent cuisantes, souvent répétées, mais le lendemain amène un rayon de soleil et d'espérance et je me moque des larmes de la veille.