Les nouveautés Futuro de mai 2020
La honte est une chose cruelle. Elle devrait reposer sur les épaules des coupables, mais ceux-là ne la portent pas comme la subissent les victimes.
"La justice naît de la reconnaissance de nous-mêmes dans l'autre, du fait que ma liberté dépend de ta liberté, aussi, que l'histoire ne peut pas être une épée pour justifier l'injustice ni un bouclier contre le progrès mais un manuel pour éviter de répéter les erreurs du passé."
Le président Barack Obama
[p201]
J'ai appris l'histoire de notre internement de mon père, durant nos conversations après le dîner. pour moi, le fait qu'on puisse passer sous silence les aspects déplaisants de l'histoire américaine pose problème. Cela nous empêche de tirer une leçon de ces événements. Alors on les répète encore et encore (p.172)
Un ennemi dangereux deviendra un allié si l'on sait s'y prendre.
- Je suis le petit-fils d’immigrés japonais qui sont partis en Amérique tenter l’aventure dans un nouveau monde inconnu, à la recherche de nouvelles opportunités. (p. 9)
- On va dormir là où les chevaux ont dormi, c'est rigolo !
Pour mes parents c'était un coup terrible. Ils avaient travaillé dur pour acheter une maison avec deux chambres à coucher et élever leurs enfants à Los Angeles et on se retrouvait entassés à cinq dans cette stalle nauséabonde. C'était une expérience dégradante, humiliante et douloureuse (p.30)
Je suis un vétéran du vaisseau spatial Enterprise. J'ai sillonné la galaxie ... avec des coéquipiers venus du monde entier. Notre mission consistait à explorer de nouveaux mondes inconnus... à la recherche de nouvelles vies et de nouvelles civilisations [...] pour s'aventurer là où personne n'était jamais allé. je suis le petit fils d'immigrés japonais qui sont partis en Amérique tenter l'aventure dans un nouveau monde inconnu, à la recherche de nouvelles opportunités
Georges Takei p.9
Comme le président Clinton le souligna ce jour-là, "Rarement une nation fut aussi bien servie par un peuple qu'elle avait aussi mal traité."
La plupart des Nippo-americains de la génération de mes parents refusaient de parler de l'internement avec leurs enfants.
Comme souvent après ce genre d'expériences accablantes, ils étaient angoissés par leurs souvenirs et éprouvaient de la honte...
Pour quelque chose qui n'était par leur faute.
Je voyais des gens pleurer et je ne comprenais pas pourquoi. Papa m'avait dit qu'on allait en vacances. Je pensais que tout le monde partait en vacances dans un train avec des sentinelles armées dans chaque wagon. C'était une aventure. (p.37)