« Rien, note-t-il vers 1860 à propos de Constantin Guys, ne ressemble plus à ce qu’on appelle l’inspiration, que la joie avec laquelle l’enfant absorbe la forme et la couleur. J’oserai pousser plus loin… L’homme de génie a les nerfs solides ; l’enfant les a faibles. Chez l’autre, la sensibilité occupe presque tout l’être. Mais le génie n’est que l’enfance retrouvée à volonté, l’enfance douée maintenant, pour s’exprimer, d’organes virils et de l’esprit analytique qui lui permet d’ordonner la somme des matériaux involontairement amassée ».
Tableaux parisiens, c’est la tentative (et sans doute aussi l’échec) de la communication humaine, dans le cadre de la ville. Ici se manifestent une inspiration sociale, et les trésors de charité que recelait l’âme du poète, mais aussi ce sentiment très neuf et très moderne : la solitude des hommes (et surtout des plus misérables d’entre eux) dans l’illusoire communauté urbaine.