C'est précisément en l'An Mil que l'Eglise d'Occident accueille enfin les très vieilles croyances dans la présence des trépassés, dans leur survie, invisible, mais cependant peu différente de l'existence charnelle. Ils hantent un espace incertain entre la terre et la cité divine. Ils attendent là, de leurs amis et de leur parenté, des secours, un service, des prières, des gestes liturgiques capables de soulager leurs peines.