Vers
Pourquoi ce ciel si vite, encore ces oiseaux
En les tristes bouleaux dépouillés et si grêles
Des cris, et des cris-cris, et si frêles, les prêles
Et d'être le héron de si mornes roseaux !
Ce ciel, et cette peur encore d'être seul
Encor ces souvenirs comme oiselle qui passe,
Oh! si lointainement passe, passe, s'efface...
Et disposer en plis de rêve son linceul !
Des cloches, c'est dimanche en la frêle tourelle,
Des cloches, et les chants plaintifs, et s'il voulait
Ce ciel, comme une mère endormir de son lait
Cette douceur d'enfance en prière pour elle !
Les choses, c'était-il si pâle que ces roses
Et si vite, ces ciels, et ces légers moulins
Était-ce âmes ainsi, blanches en ces déclins
De crépuscules d'âme entre ces arbres roses ?
Les villes, soyez loin, despérés affairés
Et ce tumulte, et ce criard et dans ces rues
Vagues obsessions de choses disparues,
Et ce soudain souffrir ce que vous souffrirez !
Soyez loin, Vous aimer? ô ce pâle soufflant
De ces mots si méchants d'une telle douceur,
Et d'être avec la Mort comme auprès d'une sœur,
Et cette main plaintive à celui qui la prend !