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2.67/5 (sur 6 notes)

Né(e) à : Saint-Hippolyte (25) , le 18 mai 1869
Mort(e) à : Malherbe , 1905
Biographie :

Georges Henri Marie Riat est né à Saint-Hippolyte-sur-le-Doubs, le 18 mai 1869. Il est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 36 ans à Malherbe en 1905. On lui doit un ouvrage remarquable sur le peintre Courbet, mais Georges Riat a aussi produit des œuvres purement littéraires : d'abord avec un recueil de nouvelles, L'Âme du pays, mais aussi un roman, publié en feuilleton par Le Temps : Le Village endormi. Ces deux livres témoignent de tout l'amour que Georges Riat a voué à son pays comtois.


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Bibliographie de Georges Riat   (5)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Musarder… (...), jolie chose. C’est flâner à l’aventure, sans rime ni raison ; écarquiller les yeux à la lumière, ou les fermer sur un rêve, écouter l’harmonie des campaines, du ruisseau jasant, du vent qui chantonne dans les arbres, ou allonger sur l’herbe une paresse qui enlise dans le néant, au milieu de la vie.

2572 – [p. 54]
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Dans ces jardins entre quatre murs, il y avait surtout des orangers, des palmiers et des lauriers, comme le montre une peinture du jardin des Thermes, près la porte de Stables, à Pompéi ; des paons se pavanaient sous leur ombrage, parmi les roses; c'était le bosquet ; on s'ingéniait à avoir de jolies fontaines, des vasques élégantes, d'où l'eau s'enfuyait par minces filets, qui, canalisés dans des rigoles de marbre, devenaient l'euripe, un euripe peu méchant, que n'eussent certainement pas reconnu les gens de Béotie et d'Eubée ; pour un peu, les nymphes, les silènes, les saisons dont le marbre égayait ici et là le bosquet, eussent constitué le musée de la maison. Du moins n'y avait-il pas, en ces parterres de l'atrium, de ces boules de jardin, dont l'invention était réservée à notre âge de progrès. Et dès lors toute indulgence est permise pour ces exagérations, qui sont d'ailleurs de tous les temps.
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... la soupe à la farine est le triomphe de Clélie. Sa recette est celle de chacun : de la farine roussit dans une « casse » avec du beurre et des oignons ; elle y jette de l'eau, verse le tout dans la soupière, ajoute le poivre, le sel, de la crème ; peu de chose, comme on voit ; mais il y la manière !...

2547 – [p. 6] Matinée de neige
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Loriot monta sur la galerie... . Il affectionnait cette retraite. Dans la montagne, sur le flanc des maisons comtoises, s'allonge et s'avance, en encorbellement, une construction en bois, formant logis. Sous les nombreuses fenêtres et entre celles-ci s'imbriquent des bardeaux ou fines planchettes de sapin qui, prennent des tons argentés, à cause des intempéries. Des cordes y sont tendues d'un bout à l'autre, sur lesquelles on fait sécher la lessive en hiver. On entrepose sur les rayonnages les ails, oignons et échalotes, récoltés à l'automne ; certains mêmes y suspendent le salé : jambon, bandes de lard, saucisses, bresil, après qu'ils ont été bien fumés. Mais, en été, la galerie ne contient presque rien, et Loriot ne se sentait pas d'aise dans celle du Lomont, qu'on lui abandonnait

2567 – [p. 46/47]
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La Seine divise Paris en deux parties assez distinctes, puisque pour certains Parisiens, « passer l'eau », aller de la rive gauche à la rive droite, est presque une excursion dans une autre ville ; elle forme elle-même une troisième région, la région du bord de l'eau, qui n'est ni la moins intéressante, ni la moins belle. Son cours est sillonné par un va-et-vient continuel de bateaux-omnibus, qui transportent une foule de voyageurs, de remorqueurs qui traînent des radeaux pesamment chargés, de barques, de canots d'utilité ou même de plaisance. Le trafic, qui en résulte est énorme, puisqu'il est supérieur à celui de tous les autres ports français, et le rêve de « Paris port de mer » n'est certes pas une utopie.
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L'honnêteté foncière des paysagistes néerlandais le touchait par-dessus tout : il avait voulu connaître à fond leur pays et comptait consacrer à l'étude parallèle du pays et de l'œuvre qui en est directement issue, un livre qui lui eût servi de thèse de doctorat. Incomplètement réalisé pour diverses raisons, ce travail a passé en partie dans le Ruysdael qu'il laissa presque achevé et qui vient de paraître à la librairie Laurens. Il avait étendu, du reste, sa sympathie jusqu'aux paysagistes modernes de la Hollande, ainsi qu'en témoignent ses articles de la Galette des Beaux- Arts, sur Mesdag, sur Robert Mois et sur Gabriel (1901 -1904).
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Certains auteurs, écrivant une histoire des jardins, ont cru devoir remonter à l'antiquité la plus reculée, et se sont ingéniés à décrire l'Eden, le paradis terrestre, le jardin des Hespérides. C'est pousser un peu loin le scrupule archéologique ; il prend fantaisie de les inviter à passer au déluge, et même au delà. La matière historique est pourtant assez vaste pour qu'on n'ait aucun besoin de se livrer à une enquête aussi problématique.
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En cette place immense, nul bruit : le silence, et la solitude. On eût dit que les habitants, cloîtrés dans leurs logis, n'en sortaient que pour s'esquiver vers les champs. A peine, par instant, un aboiement de chien, les cocoricos d'un coq en bonne fortune attestaient la vie en ce néant...
−C'est bien le village endormi, pensa le jeune homme.
Quel calme ! quelle mort !...
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Courageusement, pour montrer qu'il pouvait faire de la grande peinture, il s'était mis à une toile, qui avait "huit pieds de haut sur dix de large"; cela lui donna un "ouvrage terrible"; car il tenait à la finir avant de partir pour Ornans, ou au moins à l'avancer beaucoup pour qu'elle fut sèche et facile à repeindre après les vacances.
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Tu ramasses la faine qui tombe des foyards (hêtres) à l'automne ; puis tu la ribes, comme les pommes pour le cidre. Il en sort une huile couleur noisette, bien plus parfumée que l'huile d'olive conservée dans des pots en grès, elle n'a pas sa pareille pour assaisonner la salade, ou rissoler la friture.

2566 - [p. 43]
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