Dans cette bande dessinée les auteurs nous racontent l'histoire vraie de Miriam Lopez, une mère de famille, qui vit dans la ville mexicaine d'Ensenada et qui s'est fait enlever un jour de 2011 par deux hommes cagoulés alors qu'elle allait chercher ses quatre enfants à l'école.
Elle se rendra compte plus tard qu'elle est en fait détenu dans une caserne militaire, où, accusée d'être narcotrafiquante, elle va subir de nombreuses violences tant morales que physiques.
En quelques sortes victime de la loi "Arraigo" qui permet de détenir pendant 80 jours toutes personnes suspectées d'appartenir à un réseau criminel, Miriam va se battre à l'aide de son mari et d'une association de défense des droits de l'homme, pour s'échapper de l'enfer qu'elle vit.
Une histoire très dure mais touchante et intéressante.
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Deux hommes cagoulés sortent à toute vitesse de l'abbaye de Val-Dieu, deux sacs de sport bien remplis à la main. Aussitôt, ils grimpent dans une voiture, conduite par Jean-Marie. Une fois arrivés au port, ce dernier abat froidement ses deux co-équipiers, histoire d'avoir moins de pactole à partager, et appelle Eddy pour le prévenir que tout est ok. Arrivant à bicyclette, l'homme prend aussitôt des initiatives, flingue Eddy et balance son corps à la flotte...
Boule, un vieux garagiste, troque sous le regard éberlué de ses deux fistons, Gaz et Dante, qui bossent avec lui, une BMW contre une vieille pétarade. Ignorant ce qui se cache dans le coffre de la voiture, Boule ne sait évidemment pas à quoi il vient de s'exposer puisque ses gamins le retrouveront, le soir-même, mortellement blessé dans son garage...
Voilà un scénario qui ne manque pas d'originalité et de maîtrise. En effet, Benjamin Fischer nous livre la version de ce braquage en trois points de vue différents, sans ordre chronologique. Un braquage perpétré par des bras cassés, fomenté par des hommes véreux, tous à la gâchette facile. Des points de vue qui permettent, au fil des séquences qui s'imbriquent, de comprendre le déroulement des faits, les tenants et les aboutissants. L'auteur nous offre ainsi un album à la fois noir et cocasse, tant les protagonistes sont tous des bras cassés et ne maitrisent rien. Un scénario choral fantasque, parfaitement maîtrisé et au final inattendu. Graphiquement, Georges Van Linthout, de par un lavis en noir et blanc élégant, nous plonge dans une ambiance grisâtre et réaliste aux décors désolants.
Père et fils réunis pour un album truculent...
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Une construction habile et bien maîtrisée. La narration est déclinée en plusieurs points de vue.
Les personnages sont de sympathiques losers. Un dessin en noir et blanc et des dialogues tragi-comiques font de cette bande dessinée une réussite. Très agréable à lire.
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Le titre aurait tout aussi bien pu afficher Braquages de bras cassés.
Une attaque parfaitement orchestrée de prime abord.
Dans le tableau, incluez-y la présence de deux bouffons de la cambriole aux neurones puissamment frigorifiés.
La résultante, des dommages collatéraux inimaginables et un goût fraîchement prononcé pour la vengeance définitive.
Liège.
Ciel gris, humeur des protagonistes raccord.
Une histoire en trois actes.
Trois tableaux distincts pour un seul et même récit.
Ce même drame vu par l'oeil de tous les acteurs.
Le procédé est original.
Un dessin en noir et blanc pour coller au plus près à l'ambiance générale, le ton est donné, inutile de sortir les cotillons, ce serait gâché et totalement inopportun.
Les aspirations des uns et des autres sont toutes les mêmes, sortir de cette impasse de vie sans véritablement y croire ni s'en donner les moyens.
Des auteurs attachés à leur ville qu'ils croquent joliment, y relatant même certains faits réels dans un final justicier tragique.
Trois angles d'approche originaux convergeant vers un épilogue forcément dramatique.
Le moment est plus que plaisant malgré ce fichu ciel apocalyptique omniprésent.
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Un bon moment de détente, mais sans véritable surprise.
L'enquêteur d'une agence d'assurance est sur le pied de guerre pour découvrir pourquoi plusieurs voitures de même type sont sorties de la route, au même endroit.
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Brian Bones, surnommé « Nonosse » par les crétins, est expert-enquêteur auprès d'une société d'assurance automobile, la MAAC.
Bergson, son boss, en a marre de rembourser pour de sérieux dégâts qui concernent tant la voiture que le conductreur. Dans un tournant, même pas méchant, les voitures sortent de route et finissent contre un rocher dans le fossé. Brian s'en va voir sur place s'il y a une explication à cette étrange loi des séries… 4 accidents 4 Buick Roadmaster…
Critique :
Le surnaturel dans les histoires de détectives, est-ce une bonne idée ? Moi, cela ne m'emballe pas trop… Même si un indien, mi-garagiste, mi-shaman, traîne dans le coin. Si j'ai bien un reproche à adresser à l'auteur, Rodolphe (Daniel Jacquette est la suite de son nom), un Français, c'est ce mélange de deux genres qui pour moi ne sont pas très compatibles… J'aime la crédibilité dans une histoire de détectives, alors quand un auteur s'en éloigne, mon sang se fige et l'histoire perd de son intérêt…
Heureusement, une BD, c'est aussi le dessin (et c'est indispensable, aurait dit La Palisse s'il avait connu ce genre, mais à l'époque de François Ier, ce type de littérature était tellement mineur qu'on n'en a aucune trace) ! Et là, je déguste cette bande dessinée, typiquement franco-belge, grâce à la ligne claire de Georges van Linthout. Ce Belge parvient à reproduire de magistrale façon les lignes des grosses américaines (je parle des Buick et autres engins motorisés, je ne veux pas me ramasser un procès parce que j'aurais offusqué une quelconque ligue de femmes made in USA). Les décors ont l'air d'être tout ce qu'il y a de plus amerloques, du moins pour l'Européen que je suis et qui n'y a jamais mis les pieds. J'apprécie les couleurs qui contribuent à rendre les atmosphères des différentes scènes. Georges van Linthout a retrouvé les formes et les couleurs des véhicules des années cinquante, et c'est un régal pour les yeux de ceux qui s'en souviennent.
Il n'aurait pas fallu grand-chose dans le scénario pour en faire un vrai polar tout à fait crédible…
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J'adore la série Caméra Café, et je re-regarde d'ailleurs régulièrement la série sur la TNT.
Une version en bande dessinée me tentait bien, mais en fait j'ai été très déçue.
Je trouve les caricatures peu réussies, les sketchs sont moins drôles qu'à la télévision et l'ensemble est vraiment très moyen.
Ce n'est pas drôle et j'ai beau aimé les séries d'humour là c'est quand même pas terrible.
Je vais être gentille, je vais mettre trois étoiles :)
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En manque cruel de lecture alors que je n'étais pas chez moi, j'ai piqué cette BD offerte à ma mère il y a des années, quand la mini série était au sommet de sa popularité.
J'aimais bien regarder ces petits gags flashs après le souper. La BD ne m'a pas déçue en étant déjà familiarisée avec l'univers. Elle n'est pas de qualité supérieur, ce n'est pas une croûte non plus.
Fort agréable pour passer le temps.
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Je connais Caméra café surtout de nom, n'ayant pratiquement vu aucun des sketchs de cette série. C'est donc avec un oeil assez nouveau que j'ai lu cette bande dessinée issue de la série télévisée.
Nous retrouvons la même bande de collègues qu'à la télévision, ils sont toujours proches de la machine à café et leurs échanges sont toujours aussi démunis d'intelligence, ce qui rend cette bande dessinée humoristique, on remarque malgré tout que cette bande dessinée a été écrite à une époque pas si lointaine, où on pouvait encore rire de tout. J'ai souri par moment, mais cela n'a pas été un coup de coeur pour moi, comme je possède 4 autres tomes, je pense que je vais les lire dans la foulée, peut-être que j'y trouverai plus de plaisir.
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Un premier tome qui met surtout en avant les personnages principaux de la série télé : Jean-Claude et Hervé.
Si la lecture est appréciable et permet de se détendre, je ne peux m'empêcher de penser que cette bande dessinée surfe essentiellement sur la vague du succès télévisé.
Pour les inconditionnels
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Un premier album BD sur la série éponyme « Caméra Café » loin d’être époustouflant. J’avouerai que ce n’est pas le programme court d’humour que j’appréciais le plus - il me faisait rire mais sans plus - mais sa version BD est loin d’atteindre l’humour de la série TV, vous imaginez bien que j’ai été encore plus déçu par cette version bande dessinée.
L’intention était pourtant louable d’aller plus loin que la télé en allant au-delà de scènes devant la machine à café ; on découvre ainsi les personnages dans des autres lieux ainsi que des éléments seulement mentionnés dans la série TV (la Xantia de Jean-Claude par exemple) ; mais au final les gags sont fades. De plus, je ne me fais pas du tout aux dessins des personnages qui ne sont pas du tout ressemblants, à commencer par Jean-Claude qui a un visage complètement raté.
Bref, c’est une déception pour moi qui imaginait que cette BD allait renforcer mon intérêt pour la série, c’est raté !
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Au détour de la salle d’attente de mon coiffeur habituel, j’ai profité de quelques minutes de temps libre pour me plonger, puisqu’il était en libre service, dans le deuxième tome de l’adaptation en bande dessinée de la fameuse série à succès de M6, Caméra Café.
Plutôt amateur de la série, j’ai évidemment des attentes précises concernant ce nouveau format, sorti alors que le support original commençait à flancher un petit peu niveau audiences et inspiration des scénaristes. Ce deuxième tome, intitulé « Ça va bien faire chier la direction ! », semble parfaitement dans le ton des meilleurs épisodes télévisés avec quelques bons mots bien sentis (notamment sur le syndicalisme d'hervé) et, dans l’ensemble, on retrouve une ambiance bien connue et appréciée.
Malheureusement, à côté de ce petit pan positif, le reste fait bien pâle figure pour vraiment mettre en valeur le matériau initial. L’intrigue est servie sous forme d’historiettes, pourquoi pas, cela peut coller à l’identité de la série, mais elles sont très inégales dans leur intérêt comme dans leur longueur. De plus, les personnages apparaissent encore plus méchants que dans la série télévisée. Enfin, pour parler un petit peu dessins, le résultat final fait quand même peine à voir avec un trait très grossier et une ressemblance avec les personnages originaux uniquement appuyée sur Hervé et Jean-Claude, les deux stars, mais pour les « faire-valoir » et autres personnages secondaires, c’est un peu au petit bonheur la chance. Bref, d’énormes points négatifs pour cette adaptation particulièrement commerciale, même si le récit proposé ici est normalement complètement original dans sa création.
Un tome (et sûrement les autres de la même façon) à lire en coup de vent donc, et en tout cas à ne pas acheter sous peine de regretter son achat, désolé pour CALT (C’est À La Télé, société de production, entre autres, de Caméra Café). Se refaire les séries en DVD ou sur internet suffira largement aux fans de la première ou de la dernière heure.
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