"Quand on est mort, on ne sait pas qu'on est mort ! C'est pour les autres que c'est difficile. Quand on est con, c'est pareil !"
Le pois chiche de sa cervelle a dû se coincer dans un sinus.
« J’ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure. »
Hippolyte Taine
Ma chérie, ma chérie, gna...gna...gna...Et moi alors? C est moi sa vraie chérie! Vous, vous n' êtes que de passage, femelles diaphanes sans queue ni fourrure.
Morphologiquement, je ne peux pas mettre mes pattes sur mon front. Il n' empêche que je suis consternée.
Imaginez le programmateur électronique du four de la cuisine qui appelle le mobile de sa propriétaire pour lui dire :
- Mémère est partie en laissant le gratin au four dix minutes de trop. Ça va être cramé !
Ou alors l'ordinateur qui se branche à l'automobile :
- Fais demi-tour Pépère. Y a Bobonne qui s'envoie en l'air à la maison avec le facteur !
A quoi ça sert de parler breton?
Ma réponse est claire : comme pour la philosophie, ça sert à mourir moins con ! Allez, circulez, y a rien à ajouter...
[Hector, le chien]
- Mes hommages du matin, ma belle amie !
[...]
- Avez-vous passé une bonne nuit ? Nous nous inquiétions à votre sujet, dit mon admirateur en tirant légèrement la langue pour se rafraîchir.
[Catia]
- Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard. Nous avons bien dormi, mais nous avons été surpris par la venue d'un renard. Ce qui nous a causé une grande frayeur.
- Arf, arf ! se permet Hector. Gontran de la Renardière est venu vous visiter ! N'ayez crainte. C'est un incorrigible curieux qui ne ferait aucun mal à une féline telle que vous. Il ne se nourrit que de campagnols et de mulots. Nonobstant le fait qu'il n'est pas bavard, je m'entends très bien avec lui et ses connaissances en entomologie sont surprenantes.
Et moi, j'en reste comme quatre ronds de flan, ou éberluée si vous préférez.
Envolés les nuages de la suspicion destructive, évanouies les vapeurs acides de la vexation, anéantis les tourbillons malsains de la crainte !
L'effort intellectuel intense que je fournis continuellement est aussi fatiguant qu'un match de foot devant la télé, avec un pack de bière, en sautant sur le canapé chaque fois qu'un but est marqué, en s'éraillant les cordes vocales, avec la sueur qui dégouline sur les trois traits de couleur balafrant le visage.... Eh oui, c'est dur !