Papi, pourquoi tu as trop de livres ?
Le livre n’est pas un objet. C’est un magicien, un ensorceleur qui vous transporte au-delà du réel, il suspend le temps, trouble les esprits et fait chavirer les cœurs. Il chasse les fantômes, mais convoque les démons. Il exhale mille senteurs enivrantes, mais absorbe votre âme. Il enflamme les peuples et fait abdiquer les rois, sème le désespoir et provoque l’extase. Ouvrir un livre c’est comme ouvrir les yeux sur le monde. Les écrits sont la quintessence des hommes. Le livre est le trésor des remèdes de l’âme, mais il est aussi un opium capable de vous tuer.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
La différence entre le bruit et la musique n’est parfois qu’une question d’humeur, car la beauté émane autant du regard de l’artiste que du modèle. Ainsi, le tintamarre de la rue, le choc des poubelles que l’on ramasse et le brouhaha des terrasses de café peuvent composer une musique douce à entendre pour celui dont le cœur est amoureux.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
J’avais dix-huit ans et c’était mon premier voyage au long cours en qualité de simple matelot. Dans ma famille, nous étions marins de père en fils et je n’avais guère réfléchi au danger que pouvait représenter un tel périple. Le métier de marin était pour moi le seul envisageable. Bercé dès ma plus tendre enfance par les récits de mon père et de mon grand-père, mon goût pour les excursions et les aventures maritimes s’était renforcé ensuite en lisant Jules Verne. Ma passion pour la navigation en haute mer contribuait à exalter mon envie d’écrire et de raconter mes péripéties. Je n’avais qu’une crainte, celle d’une mort banale et soudaine qui ne m’aurait pas laissé le temps de transmettre mon récit.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
Le phénomène de la sympathie doit sans doute beaucoup à la télépathie. Les humains semblent dégager dans leur environnement proche une sorte d’onde, une aura, qui porte en substance leur personnalité et leurs inclinations. Recevant inconsciemment ces ondes à proximité d’un inconnu, il est fréquent d’éprouver une gêne ou un plaisir particulier. D’après ces sentiments perçus de manière diffuse s’opère le choix de nos relations. Ainsi peut naître l’amitié. Elle ne s’explique pas, car elle relève de l’instinct. L’humeur non plus ne s’explique pas, elle résulte d’un faisceau de circonstances que nous ne maîtrisons pas, la pluie, le soleil, un sourire, une parole et tout peut basculer.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
La vie laisse toujours des traces. Rien ne disparaît vraiment.
La découverte d’un objet banal, un article de journal, une photo, un cahier d’écolier peuvent compléter la mosaïque de nos souvenirs et fournir la clé d’un passé qui semblait à jamais enseveli. Ainsi, le destin d’un homme se résume à peu de choses et s’explique souvent par quelques péripéties qui ont ponctué sa vie.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
Le livre n’est pas un objet. C’est un magicien, un ensorceleur qui vous transporte au-delà du réel, il suspend le temps, trouble les esprits et fait chavirer les cœurs. Il chasse les fantômes, mais convoque les démons. Il exhale mille senteurs enivrantes, mais absorbe votre âme. Il enflamme les peuples et fait abdiquer les rois, sème le désespoir et provoque l’extase. Ouvrir un livre c’est comme ouvrir les yeux sur le monde. Les écrits sont la quintessence des hommes. Le livre est le trésor des remèdes de l’âme, mais il est aussi un opium capable de vous tuer.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.
La différence entre le bruit et la musique n’est parfois qu’une question d’humeur, car la beauté émane autant du regard de l’artiste que du modèle. Ainsi, le tintamarre de la rue, le choc des poubelles que l’on ramasse et le brouhaha des terrasses de café peuvent composer une musique douce à entendre pour celui dont le cœur est amoureux.
"Passerelles vers l'imaginaire", Extrait.