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3.72/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Omer , le 21/02/1946
Biographie :

Gérard Lenne est un critique cinématographique et un écrivain français, né à Saint-Omer, le 21 février 1946.

Gérard Lenne est titulaire d'une maîtrise de lettres. Il avait préparé le concours de l’Idhec en 1966 au lycée Voltaire dans la classe d’Henri Agel. Collaborateur de plusieurs journaux et revues, il se spécialise dans l'érotisme et le fantastique au cinéma. Il participe à des émissions radiophoniques et publie de nombreux ouvrages.

Gérard Lenne a présidé le Syndicat Français de la Critique de Cinéma (SFCC) de 2001 à 2007 et a fondé avec Jean-Claude Romer, en 1985, le Prix Très Spécial. Il a été également membre du comité de sélection du Festival du film fantastique d'Avoriaz.

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Interview de Gérard Lenne pour la sortie de son livre "Cela s'appelle l'Horror" - Emission Côté salon


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
"Il avait la tête du monsieur qu'on croise dans la rue sans se retourner", tel est le leitmotiv de la presse au lendemain de sa mort." Il était un peu notre cousin à tous, précise dans Le Journal du Dimanche le romancier Barjavel. Le cousin marrant chez qui nous avions passé nos vacances à la campagne." Seulement, il pousse ce mimétisme à l'extrême, mine de rien. "Simple comme Bourvil" titre le Figaro, et même "Le génie de la simplicité". Et si cette facilité est si sympathique au grand public, c'est qu'il en perçoit la formidable sincérité, à l'instar d'un Marcel Aymé qui, longtemps réticent, sera conquis : "Sa force provient d'une lacune, il n'a pas appris à tricher."
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Deux ans après sa sortie sur les Champs-Elysées, ils vont enfin découvrir le film de Roger Vadim, Et Dieu créa la femme... Un spectacle si sulfureux que le cardinal de New-York (Francis Spellman -- NDLA) interdit à ses paroissiens de le voir et les menacent d'excommunication s'ils désobéissent!

Et Dieu créa la femme, Roger Vadim, 1956.
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D'autres films achèvent de distinguer l'homosexualité de la monstruosité à laquelle on l'assimilait jadis. Dans "Je t'aime, moi non plus", de Serge Gainsbourg, c'est une passion amoureuse entre deux éboueurs (Joe Dalessandro et Hugues Quester) qui se séparent pour une jeune barmaid androgyne (Jane Birkin), avant de se réconcilier aux dernières images. Plus tard, on aboutit à la fureur de vivre néoromantique des années 90, celle des "Nuits fauves" de Cyril Collard (1992), dont le discours douteux repose sur la bisexualité assumée du héros. Vivant avec une fille et amoureux d'un fils d'émigrés espagnols, Jean ne peut s'empêcher d'aller draguer sur les quais pour des accouplements sauvages avec des garçons...
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Aucun risque ici de tomber sur une affiche agressive comme celles du métro parisien, avec ces filles à demi nues qui vendent des cuisinières et des shampooings. Quand il en voit une, Monsieur Hulot tourne la tête prestement. Il vérifie que personne ne le regarde avant d'y revenir en douce, pour mieux apprécier les rondeurs féminines.

Les vacances de M. Hulot, Jacques Tati, 1953.
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Elle se retourne et éclate d'un rire sardonique, avant de lâcher une bordée d'obscénités telles qu'on ne saurait les reproduire ici. Le sacrilège le plus odieux se mêle à la provocation sexuelle la plus crue. Elle s'offre à eux, leur propose une parie à trois, arrache son soutien-gorge, et tente de se jeter sur eux... Karras s'enfuit le premier, bouleversé par cette folie érotique. Regan tente alors d'enlacer le vieux Lankester, qui se dégage brutalement malgré les supplications de l'adolescente hurlant sa frustration.

L'Exorciste, William Friedkin, 1973.
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Contrairement à l'imagerie hollywoodienne classique, il ne porte ni pagne ni slip en peau de léopard. Nous sommes en effet dans une version non expurgée du classique d'Edgar Rice Burroughs. Tarzan caresse silencieusement ses testicules et on imagine bien ce qu'il pense : qu'il aurait pu se les cogner contre un tronc de baobab, ou se les prendre dans une boucle de liane, auquel cas c'eût été une raison de plus de pousser son fameux "Yo-hi-yo-hi-yooooh!".

Tarzan, l'homme-singe, W.S. Van Dyke, 1932
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Depuis Le Lotus bleu, Tchang Tchong-jen est le meilleur ami de Tintin. Mais ses lecteurs ont longtemps ignoré que le petit Chinois n’était pas seulement un personnage de fiction. Étudiant aux Beaux-Arts à Bruxelles, au début des années 30, il fut le conseiller occulte d’Hergé.
Puis les deux amis se perdirent. Longue séparation que le grand maître de la bande dessinée tenta d’exorciser avec sa quête imaginaire de Tintin au Tibet.
Leurs émouvantes retrouvailles, en 1981, furent un quasi-événement historique.
D’une sérénité inaltérable, ce grand sculpteur se livra au journaliste Gérard Lenne pour raconter sa vie au pays du Lotus bleu. Ses premiers pas de créateur, les soubresauts de la République chinoise, l’agression japonaise, la guerre civile, l’avénement de la République populaire, le tohu-bohu de la Révolution culturelle... Avec lui, nous reparcourons un siècle d’histoire avec le sentiment, partagé par Hergé, de mieux connaître la Chine de cette époque
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Les deux garnements se glissent prestement pour entrer par la sortie, tels Jean-Pierre Léaud et son copain dans Les 400 coups, dans leur bonne vieille salle de quartier. Depuis le temps qu'on en parle en cours de récré! depuis le temps qu'on se refile en douce des photos de Bardot découpées dans des magazines!

Et Dieu créa la femme, Roger Vadim, 1956.
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Mais non, Tchang, tous les blancs ne sont pas mauvais, mais les peuples se connaissent mal. Ainsi, beaucoup d' Européens s'imaginent que tous les Chinois sont des hommes fourbes et cruels, qui portent une natte et qui passent leur temps à inventer des supplices et à manger des oeufs pourris et des nids d'hirondelle ...
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C'est qu'elle est belle jane, et d'autant plus tentante qu'elle se promène elle aussi toute nue, sans le moindre string, et qu'elle a une silhouette ravageuse, et qu'elle n'a aucun sens du péché puisque les missionnaires blancs n'ont pas encore évangélisé la région!

Tarzan, l'homme-singe, W.S. Van Dyke, 1932
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