"Si jamais tu fais du mal à ce garçon..., murmurai-je en moi-même, si jamais tu oses lui faire de la peine..." L'idée que déjà j'adorais le garçon de la photo et me mettais à le protéger, et que je dénuderais Christine sous ses yeux et la lui livrerais nue si, au premier signe de sa part, elle ne se soumettait pas aussitôt à sa volonté, me remplit d'ivresse, et je me rendis compte non sans une certaine angoisse que je l'aimais presque, elle, rien que parce qu'il la désirait... Y avait-il du mal à cela ? Je l'enlaçai par derrière, attrapai ses jolis seins et lui imprimai quelques tendres morsures d'amour dans la nuque.
"J'aimerais pouvoir rester près de moi, mon petit lapin, murmurai-je. Mais je reviendrai. Le week-end prochain ? Cela te convient trésor ?" Cela m'excitait d'employer un ton de supplication, et de simuler la dépendance, la soumission... pour les besoins de la cause, la grande cause... La cause sacrée... Jamais dans l'histoire de la planète soupirant n'avait été plus persévérant et fougueux que moi avec elle... Je reviendrai, ici...