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Vincent Marnix (Traducteur)
EAN : 9782070738106
144 pages
Gallimard (14/11/1995)
2.33/5   3 notes
Résumé :
C'est avec amusement et curiosité que Gerard, un écrivain quadragénaire et homosexuel, cède aux avances d'une jeune et jolie femme. Mais c'est en découvrant une photo de l'autre amant de la belle qu'il tombe véritablement amoureux. Il ne reste plus qu'à se servir de l'une pour rencontrer l'autre, avec tous les risques que cela comporte. De ce roman, best-seller aux Pays-Bas, Paul Verhoeven a tiré un film inquiétant et sulfureux. Les lecteurs français du Quatrième ho... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre original, court, ambigu et attachant.
Une histoire qui démarre de manière banale: un écrivain quadragénaire rencontre une jeune femme lors d'une soirée littéraire. Il est invité à passer plusieurs jours chez elle et va peu à peu découvrir les moindres détails de la vie privée de cette dame, en particulier il va découvrir une photo de l'autre amant de la dame... et en tomber amoureux (du compagnon de la dame, pas de celle-ci..)
Il ne reste plus qu'à se servir de l'une pour rencontrer l'autre..
Un livre écrit il y a déjà trente ans et qui fut à l'époque un best-seller aux Pays-Bas, pays d'origine de l'écrivain Gerard Reve.
Le cinéaste Paul Verhoeven en a d'ailleurs tiré un fim inquiétant et sulfureux.
Un récit apparemment clair et anodin mais en réalité moins anodin qu'il n'y paraît...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La vie pouvait être bizarre. J'étais différent des autres, mais même à l'intérieur de cette différence, j'étais différent. Car bien que ma nature inclinât mon désir exclusivement vers un garçon ou un homme, je ne nourrissais à l'endroit des femmes - ce qui était hélas le cas de bon nombre de mes congénères - nul sentiment de mépris, de haine ou d'angoisse. Au contraire: j'avais - à cette époque - comme aujourd'hui, au moment d'écrire ces lignes - un contact plus agréable avec les femmes qu'avec les hommes; en règle générale je pouvais mieux aborder les grandes questions de la vie avec une femme qu'avec un homme; mes amitiés féminines étaient plus profondes et plus durables que mes amitiés masculines; et je pensais avoir constaté que les femmes comprenaient mieux mon oeuvre et l'appréciaient davantage.
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Et pourtant: je ne crois pas que ce soit l'invraisemblance des faits ou le caractère honteux de mon comportement qui m'ait incité à garder pendant si longtemps le silence sur cet épisode. Non: il y a dans ces faits quelque chose de mystérieux - la marque d'une force transcendante aussi sage que terrifiante - qui m'a empêché, par une crainte presque superstitieuse, de les confire plus tôt au papier.
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"Si jamais tu fais du mal à ce garçon..., murmurai-je en moi-même, si jamais tu oses lui faire de la peine..." L'idée que déjà j'adorais le garçon de la photo et me mettais à le protéger, et que je dénuderais Christine sous ses yeux et la lui livrerais nue si, au premier signe de sa part, elle ne se soumettait pas aussitôt à sa volonté, me remplit d'ivresse, et je me rendis compte non sans une certaine angoisse que je l'aimais presque, elle, rien que parce qu'il la désirait... Y avait-il du mal à cela ? Je l'enlaçai par derrière, attrapai ses jolis seins et lui imprimai quelques tendres morsures d'amour dans la nuque.
"J'aimerais pouvoir rester près de moi, mon petit lapin, murmurai-je. Mais je reviendrai. Le week-end prochain ? Cela te convient trésor ?" Cela m'excitait d'employer un ton de supplication, et de simuler la dépendance, la soumission... pour les besoins de la cause, la grande cause... La cause sacrée... Jamais dans l'histoire de la planète soupirant n'avait été plus persévérant et fougueux que moi avec elle... Je reviendrai, ici...
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Je pris encore un "dernier" double whisky, puis m'abîmai dans mes pensées. J'étais, si vous voulez, une sorte de chercheur... Mais qu'y avait-il à chercher, si l'on y réfléchissait bien... ? Derrière toute chose je cherchais un sens, alors qu'il n'y en avait pas et qu'il n'y avait rien à trouver.
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L'ardeur téméraire que je sentis se diffuser en moi aussitôt après avoir bu m'incita à me faire accroire pour quelques instants que ce serait la première, la dernière et l'unique consommation de la journée, alors qu'en réalité, avant même sa fin naturelle, la journée sombrerait dans l'obstination éthylique et le remords, puis dans un profond abattement et, enfin, dans l'angoisse panique de la solitude...
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