L'ardeur téméraire que je sentis se diffuser en moi aussitôt après avoir bu m'incita à me faire accroire pour quelques instants que ce serait la première, la dernière et l'unique consommation de la journée, alors qu'en réalité, avant même sa fin naturelle, la journée sombrerait dans l'obstination éthylique et le remords, puis dans un profond abattement et, enfin, dans l'angoisse panique de la solitude...