Et pourtant: je ne crois pas que ce soit l'invraisemblance des faits ou le caractère honteux de mon comportement qui m'ait incité à garder pendant si longtemps le silence sur cet épisode. Non: il y a dans ces faits quelque chose de mystérieux - la marque d'une force transcendante aussi sage que terrifiante - qui m'a empêché, par une crainte presque superstitieuse, de les confire plus tôt au papier.