Procrastination, tel est le nom de cette pathologie.
Les sujets manquant d’assurance et dotés d’une faible estime de soi renvoient à plus tard les besognes désagréables pour éviter de se mesurer à leurs faiblesses, leurs peurs et leurs limites. C’est tout du moins ce que j’avais lu dans un manuel intitulé Cessez de remettre à plus tard et commencez à vivre, qui expliquait en deux cents pages, de manière analytique, les causes de ce phénomène et proposait des exercices délirants du style – textuellement – « se libérer de cette maladie de la volonté et mener une existence pleine, productive et sans frustration ».