Citations de Gilbert Delahaye (223)
Tiens, voilà Minouche qui ronronne d’admiration ; Martine se détend comme si tout son corps se défaisait. Elle se dit : « Je vais sûrement me réveiller. »
Alors, Martine s’endort et se met à rêver. Elle devient légère, légère. Elle est comme une plume soulevée par le vent. Sans peine, elle exécute des glissades, des entrechats. Elle s’envole en tournant. Elle s’élance dans un pas de bourrée. Elle fait des bonds appelés sauts de chat et grands jetés.
Pourtant, oui, le soir dans sa chambre, la tête lui tourne un peu à force d’avoir dansé tout l’après-midi avec ses compagnes. Déjà, Martine se voit dans la classe supérieure, celle des grandes élèves qu’on regarde tourbillonner en attendant que vienne le tour des plus jeunes. Il lui arrive aussi quelquefois de se croire devenue la première danseuse de l’opéra.
Devenir un jour une première étoile, cela n’est pas donné à chaque élève de la classe de danse. C’est déjà très bien lorsqu’on arrive, comme
Martine, à faire sans faute tous les exercices.
Maman s’est laissé convaincre. Papa a dit oui. Enfin, après avoir passé un examen médical, Martine, accompagnée de son amie Françoise, est entrée à l’école de danse.
Les premières leçons ne furent pas faciles du tout pour Martine. Mais à présent elle est la première de la classe.
Un chat sauvage a attrapé une cuisse de lapin. J'étais fâchée. J'ai voulu le chasser. La barque a basculé. Jean est tombé à l'eau. – Hou ! voleur. Va-t'en, vilain chat !
Il y a beaucoup de monde, le samedi, dans les grands magasins.
On va d'un rayon à l'autre. On s'arrête. On repart.
Patapouf finit par se perdre.
Les gens portent des sacs, des paniers, des cannes, des parapluies.
- Voilà un petit chien qui a eu une bonne idée. Il a mis des roulettes.
Il porte un bien joli collier. Bonjour. Tu n'as pas vu Martine par ici ?
Au supermarché, il y a de la lumière partout, de la musique et des marchandises pour toutes les bourses.
-Allons voir les jouets, dit Martine. Au rayon des jouets, on distribue des ballons, on vend des souris mécaniques, des poupées qui parlent, des canards qui boitent.
-Moi, demande Philippe, je voudrais bien acheter un avion à réaction.
- Voici un avion et un ballon rouge pour le petit garçon, dit la vendeuse.
Ce matin, la maman de Martine lui a demandé d\u2019aller faire les courses au supermarché.
- Surtout, fais attention à ton petit frère. Et ne perds pas la monnaie.
Papa viendra vous chercher à la sortie.
Donc voilà Patapouf, Martine et son petit frère Philippe à la porte
du magasin.
Le soleil, c’est de la joie pour tout le monde. Ah ! mes petits, si vous saviez, le désert, les mirages, c’était bien joli !
Bien sûr, l’eau n’est pas mauvaise, mais, quand même, là-bas, dans le pays où je suis né, la banquise, c’était chic… Et tranquille avec ça !
Mais en grandissant, il deviendra raisonnable comme son père. N’est-ce pas qu’il est mignon ?
D’abord, voici la lionne et ses lionceaux. La lionne est la femelle du lion, le roi des animaux. Elle aime beaucoup s’amuser avec ses petits. Un coup de patte par-ci : – Celui-ci s’appelle Folly. Un coup de patte par-là : – Et celui-là, Gamin, parce qu’il fait des sottises.
Martine, Jean et Patapouf sont venus passer l’après-midi au zoo. À la grille, les visiteurs font la queue. La cloche sonne. C’est l’heure de l’ouverture. Au zoo sont rassemblés toutes sortes d’animaux qui vivent sur terre, dans l’eau et dans les airs. Il y en a des quatre coins du monde : de l’Océanie, de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique.
– Tiens, celui-là bâille au soleil.
– Jetons-lui quelque chose.
– Moi, j’ai un biscuit.
Le jardinier arrive avec sa tondeuse à gazon.
Quel vacarme !… Voilà tous les poissons partis !…
Ce sont les petits amis de Martine qui font une course de tricycles autour du kiosque à musique.
On grimpe, on glisse, on se bouscule, on s’assied au sommet de la cascade.
Un merle siffle dans le buisson. Le jardinier jardine, le peintre peint, le gazon gazonne, le marronnier donne des marrons et le rosier.
Là, ni métro, ni voitures, ni autobus.
C’est un endroit merveilleux. On se croirait vraiment à la campagne. Les messieurs lisent le journal sur le banc. Les dames, en faisant tourner leurs ombrelles, bavardent.