Citations de Gilbert Delahaye (223)
Ce chien, qu'est-ce qu'il est casse-pied!
Après tout, c’est chouette ici, la vue est agréable.
Alors on ne pourra plus jouer avec François dans le jardin, construire une cabane, grimper dans le cerisier!
Un appartement! s'inquiète Martine... Que vont devenir Patapouf et Moustache?
– Les enfants, il va falloir déménager.
– Déménager !… Pourquoi ?…
– Parce que la maison est à vendre.
– On était bien ici. C'est la maison de notre enfance. ...
C'est tellement drôle de sauter comme un fou dans la neige!
Jean souffle dans son harmonica et, vive la montagne, chacun se met à chanter : "les belles vacances que voilà ! les belles vacances que voilà !"
Quand revient le printemps, on dirait que tout est neuf dans le jardin.
Entre les rocailles, les perce-neige agitent leurs clochettes.
Les crocus ouvrent leur calice. Les jonquilles, les narcisses, les tulipes, tout fleurit en même temps. Tiens, voici le premier papillon. Il va, il vient. Il voudrait se poser sur toutes les fleurs à la fois...
Il y a si longtemps qu'il rêve de s'envoler dans le jardin de Martine !
Sur le bord du chemin, la fourmi sort de son trou. Elle court à droite, à gauche. Vous pensez qu'une fourmi n'a rien à faire ?
Le merle siffle. Patapouf fait des cabrioles. Le chat du voisin sent bon la menthe et le thym. Tout le monde a le cœur en fête.
Mais que d'ouvrage dans le jardin !
Mais le vent ne souffle pas toujours avec la même force ni à la même vitesse. Là il y en a peu et ici davantage. Cela dépend de l'atmosphère. Il faut savoir découvrir les courants. Le vent, tu dois le chercher dans le ciel.
La montgolfière s'élève avec les passagers. La foule applaudit.
Papa et maman arrivent juste à temps pour assister au départ.
Prêts ?... Oncle Gilbert allume le brûleur.
Mes amis, vous parlez d'n vacarme !
En deux secondes Patapouf est sorti de l'enveloppe comme s'il avait un dragon à ses trousses.
dans la bonbonne, il y a du gaz. Le brûleur à gaz chauffe l'air.
L'air chaud se dilate et ne demande qu'à s'envoler avec le ballon.
Cet aérostat s'appelle une montgolfière.
Martine caresse doucement le satin, tourne, retourne et virevolte à travers la chambre, puis soudain elle s'affole en voyant une déchirure au-dessus de l'ourlet. Est-ce un cauchemar ? Non, sans aucun doute possible il y a un accroc de cinq centimètres au moins dans le bas de la jupe.
A-t-elle envie de devenir fée, bergère, princesse, marquise, chat, clown, Indien, sucette géante ou pièce montée ? Le choix est bine difficile et elle hésite :
Que feriez-vous à ma place ? demande-t-elle à Moustache et Patapouf.
Ceux-ci n'ont pas d'idée sur la question. Ils secouent la tête.
Nicolas suit du regard une guêpe qui bourdonne. Elle va se poser juste sur le nez de l'épouvantail.
- Génial, votre bonhomme de paille ! dit-il. Il a vraiment l'air naturel !
Martine a les yeux qui se ferment. Elle abandonne son livre. Soudain, elle sursaute ! Il fait presque nuit. Que se passe-t-il ? Elle croit rêver. Quelque chose s'agite autour d'elle. On dirait une pelote de laine, avec des oreilles. Mais non, c'est un lapin...puis deux, puis trois ! un bataillon de lapins !
Martine a demandé qu'on l'aide à préparer le repas.
Les jumelles sont aussitôt proposé de faire la vinaigrette pour assaisonner la salade.
Martine est partout à la fois.
Elle aide Alexis qui sèche sur ses devoirs.
Il est au bord des larmes.
Il préférerait jouer avec le chien César.
Un coup deux coups d'avertisseur. L'autorail de Martine entre en gare. C'est la fin du voyage.
Au bout du quai, le cousin, la cousine attendent Martine et Jean avec impatience
Mais la machine emporte les voyageurs à toute vitesse. On dirait qu'elle ne va plus jamais s'arrêter. L'horizon fuit. Voici d'autres champs, d'autres villages. On a beau dire, ça fait une drôle d'impression de se trouver si loin de la maison ! Martine pense à papa et à Maman. Jean est un peu inquiet :
- Les cousins viendront-ils nous chercher à la gare ?
Au rayon de la bijouterie, on vend des colliers de perles fines, des boucles d'oreilles, des bracelets, des broches, des montres.
- Voici un joli collier, dit la vendeuse.
- Je préfère celui-là dans la vitrine. Je vais l'acheter pour faire une surprise à maman, répond Martine.
- Ce collier doit coûter plus cher que le mien, pense Patapouf. J'en ferais trois tours autour du cou.