Citations de Gilbert Delahaye (222)
À l'école Martine a son porte-manteau et son pupitre. Sur le mur il y a un tableau noir et une boîte de craies. Martine écrit une addition au tableau :
– 3 + 2 = 5, dit Martine.
– Pourvu qu'elle ne se trompe pas ! pense Marie-Claire. Toute la classe écoute la leçon de Martine.
Surtout, Martine, n'oublie pas ton petit chien Patapouf. On l'aime bien. Il est si gentil ! Ce serait dommage de le laisser à la maison !
Le plombier a laissé la porte ouverte. Patapouf en a profité pour filer dans l'ascenseur.
Pourvu que Patapouf ne se soit pas fait écraser!
-Les enfants, si vous alliez jouer dehors ? gronde gentiment le facteur.
-Vous avez raison, dit Martine. Il fait magnifique, jouons aux Indiens!
S'il se perd, ce sera difficile de le retrouver.
La fillette amène son chien partout.
Tu aimes vraiment la musique ? demande la monitrice des
majorettes. Ma cousine Isabelle est violoncelliste. Elle participe au concert. J’ai deux invitations. Viens avec moi.
– Tu me prêtes ton clairon ? demande Martine.
– Le clairon, c’est facile. Il suffit de souffler dedans.
– Oui, mais, il faut avoir la manière !…
– Quel instrument bizarre ! Qu’est-ce que c’est ?
– C’est un bombardon.
Les tubas et les trombones à coulisse ouvrent la marche. Écoutez les tambours qui battent la mesure, les cymbales qui applaudissent, le carillon qui sonne. (Boum, boum, boum, vous entendez la grosse caisse ?) Le trompettiste, le joueur de cor, le saxophoniste ont fière allure dans leur costume de fête.
Venez là, mes enfants, dit une vieille dame. D’ici vous pourrez assister à la parade.
Les curieux se pressent. Ils attendent que le défilé commence. Il en vient de partout : de la ville, des villages voisins, de la campagne. Les trottoirs sont envahis de touristes. Les uns bavardent. Les autres s’impatientent.
Voici les vacances. Le papa de Martine a installé sa caravane sur le terrain de camping à la Grande Sapinière. Martine a retrouvé ses amies Christine et Muriel. À cette heure de l’après-midi, le camping est désert.
– Que se passe-t-il? demande Christine, au retour de la baignade.
– Papa dit qu’il y a un défilé de fanfares à la ville voisine. Vous venez avec nous?
Aujourd'hui dimanche, Martine, Jean et Patapouf sont à la foire. Il faut voir comme ils s'amusent ! Le manège tourne. Les chevaux de bois montent et descendent. Ils ont une crinière blanche, des harnais tout neufs et des étriers. Les cochons sont fiers de leur queue en tire- bouchon.
Ce chien, qu'est-ce qu'il est casse-pied!
Après tout, c’est chouette ici, la vue est agréable.
Alors on ne pourra plus jouer avec François dans le jardin, construire une cabane, grimper dans le cerisier!
Un appartement! s'inquiète Martine... Que vont devenir Patapouf et Moustache?
– Les enfants, il va falloir déménager.
– Déménager !… Pourquoi ?…
– Parce que la maison est à vendre.
– On était bien ici. C'est la maison de notre enfance. ...