Citation de Pseudo
[...]
"Ce matin-là, Muhammad et son frère de lait jouaient au pied d'une dune derrière le campement, tandis que Halima et Harith sommeillaient sous leur tente. Tout à coup, dans un éclair de lumière, deux hommes vêtus de blanc surgirent de nulle part et s'approchèrent des deux enfants. L'un des hommes portait une bassine dorée emplie de neige qu'il posa au sol. L'autre se saisit de Muhammad et le coucha délicatement sur le sable. Etrangement, pas le moins du monde effrayé, le jeune garçon se laissa faire, tandis que son frère de lait, tétanisé par la peur, n'osait plus bouger, les yeux rivés sur la scène.
Les deux hommes se penchèrent sur le corps de Muhammad et, de leurs mains nues, lui entrouvirent la poitrine et le ventre. Le garçon les regardait faire tranquillement, ne paraissant ressentir aucune douleur. L'un des deux hommes extirpa les entrailles, les lava délicatement avec la neige, et les remit en place. Ebahi, le frère de lait de Muhammad continuait de les observer, convaincu qu'il était dans un rêve. A moins que ce ne fût un cauchemar.
Le second homme enfonça ensuite sa main dans la poitrine de l'enfant, lui retira le coeur, le fendit, ôta un caillot noir qu'il jeta au loin. Il prit ensuite un anneau brillant, le pressa sur le coeur qui s'emplit alors de lumière. Les deux hommes passèrent ensuite leurs mains sur la poitrine et le ventre de Muhammad, et toute blessure disparut. A l'instant de repartir, ils serrèrent le petit dans leurs bras, déposèrent un baiser sur sa tête et lui dirent : "Ô bien-aimé, ne crains rien. Si tu savais la félicité à laquelle tu es destiné, tu serais sans inquiétude."
Pages 42-43
"Ce matin-là, Muhammad et son frère de lait jouaient au pied d'une dune derrière le campement, tandis que Halima et Harith sommeillaient sous leur tente. Tout à coup, dans un éclair de lumière, deux hommes vêtus de blanc surgirent de nulle part et s'approchèrent des deux enfants. L'un des hommes portait une bassine dorée emplie de neige qu'il posa au sol. L'autre se saisit de Muhammad et le coucha délicatement sur le sable. Etrangement, pas le moins du monde effrayé, le jeune garçon se laissa faire, tandis que son frère de lait, tétanisé par la peur, n'osait plus bouger, les yeux rivés sur la scène.
Les deux hommes se penchèrent sur le corps de Muhammad et, de leurs mains nues, lui entrouvirent la poitrine et le ventre. Le garçon les regardait faire tranquillement, ne paraissant ressentir aucune douleur. L'un des deux hommes extirpa les entrailles, les lava délicatement avec la neige, et les remit en place. Ebahi, le frère de lait de Muhammad continuait de les observer, convaincu qu'il était dans un rêve. A moins que ce ne fût un cauchemar.
Le second homme enfonça ensuite sa main dans la poitrine de l'enfant, lui retira le coeur, le fendit, ôta un caillot noir qu'il jeta au loin. Il prit ensuite un anneau brillant, le pressa sur le coeur qui s'emplit alors de lumière. Les deux hommes passèrent ensuite leurs mains sur la poitrine et le ventre de Muhammad, et toute blessure disparut. A l'instant de repartir, ils serrèrent le petit dans leurs bras, déposèrent un baiser sur sa tête et lui dirent : "Ô bien-aimé, ne crains rien. Si tu savais la félicité à laquelle tu es destiné, tu serais sans inquiétude."
Pages 42-43
