Citations de Gilles Azzopardi (111)
Se faire des ennemis, c'est poser des limites. Avouer en avoir, c'est affirmer des valeurs, des principes.
N'affirmez pas vos désaccords, ça ne fait que renforcer votre interlocuteur sur ses positions, l'ancrer dans ses préjugés. Faites preuve de mauvaise foi pour approcher les points de vue, trouver un consensus.
Faites toujours vos propositions par deux (en présentant d'abord la moins intéressantes). L'ine paraîtra toujours plus séduisante et emportera l'adhésion.
Formez les mots distinctement avec les lèvres quand vous parlez. Le mouvement des lèvres capte aussi l'attention.
Assumer ses mensonges
[...]
Bien mentir demande de la mémoire et du courage. Sinon, évitez. Vous faites deux fois plus de dégâts en ajoutant au mensonge la mauvaise foi.
Bien mentir est un art difficile surtout quand on n'en a pas l'habitude. Rares sont ceux qui mentent comme ils respirent. C'est un affaire de logique et de stratégie (on ne ment pas n'importe comment) mais aussi de nerfs, de maîtrise de soi (il est bien plus facile de mentir sur des faits ou des idées que sur des sentiments).
Se toucher le nez
Le signe du mensonge par excellence. Tout le monde fait un jour ou l'autre Pinocchio !
Pour un homme, c'est normal de s'exprimer à l'impératif. Dans le monde masculin très hiérarchisé, il y en a toujours un qui commande et un autre qui exécute. Entre hommes, ça marche, personne ne se vexe, et ça fait gagner du temps. En revanche, une femme se sent presque toujours vexée, pas respecte quand on s'adresse à elle sur ce mode-là. Elle a beau faire jeu égal avec les hommes, même les surpasser, dans sa tête, elle a souvent encore le sentiment d'être toujours un peu le deuxième sexe. C'est normal, on n'efface pas trente mille ans de domination masculine du jour au lendemain.
Mentir économique
Mark Twain disait : "La vérité est la chose la plus précieuse que nous ayons. Économisons-la." C'est pareil avec le mensonge. Autrement dit, ne mentez pas quand rien ne vous y oblige.
On ment moins par mail !
[...]
... plus à l'aise au téléphone, on est plus enclins à mentir ; en revanche, on ment beaucoup moins par mail parce que ça laisse des traces et donc pas moyen de nier d'avoir dit ce qu'on a dit.
Dire non
Elle dit : "Je ne suis pas sûre..."
Il comprend : "Je ne suis pas sûre."
Elle aurait dû dire : "Non" ; "Je n'aime pas du tout."
"Je ne suis pas enthousiaste", "Je ne sais pas..." : pour une fille, ce sont des manières courtoises de dire "non", sans froisser. une autre femme comprendrait tout de suite et n'insisterait pas. Élevée dans la gentillesse, la prévenance, elle a appris à se mettre en retrait. Pour un homme, c'est l'indécision, le signe qu'une femme est ouverte à la négociation, voire un encouragement.
Demander quelque chose, donner une directiveElle dit : "Pourrais-tu faire le compte rendu de la réunion ?", "Pourrais-tu faire dîner les enfants ?"Il comprend : "Je ne suis pas sûre que tu en sois capable."Elle aurait dû dire : "Tu veux bien faire le compte rendu de la réunion ?", "Tu veux bien fait dîner les enfants ?" ou mieux : "Gis le compte rendu de la réunion.", "Fais dîner les enfants s'il te plaît".
Il faut d'abord laisser le temps à la personne d'exprimer sa colère, son ressentiment et sa frustration.
Les excuses ne sont pas vraiment efficaces (réparent, réconcilient) qu'à condition de connaître toute l'étendue de l'offense, de ses torts ou de ses erreurs : il faut prendre la peine d'écouter. Et après une offense, le temps nécessaire à la personne offensée pour faire sentir tout son ressentiment peut être relativement long (en fonction du degré l'offense). Dans ce cas, l'offenseur doit attendre, "encaisser" les remarques hostiles de sa "victime" pendant tout le temps nécessaire, avant de présenter ses excuses.
Il ne faut pas s'excuser trop tôt après un incident. L'effet de soulagement des excuses augmente avec le temps : des excuses faites trop rapidement après un incident laissent un sentiment de frustration, en revanche celles qui viennent plus tard sont plus réconciliatrices.
De nombreuses expériences ont montré qu'on obtient toujours plus de l'autre en lui disant "tu es libre de..." ou "tu fais comme tu veux", "c'est toi qui vois", etc. Les chances de le voir aller dans notre sens sont alors multipliées par trois.
Se mettre à la place des autres (même d'un chat !). Un moi fort est capable d'empathie (ressentir ce que ressentent les autres) et d'intimité : on n'a pas peur de perdre son identité (à la différence des xénophobes, des "nazis", des psychopathes...).
Être capable d'admiration (quand ça en vaut la peine, pas des crétins du show-biz ou des escrocs affairistes). Avoir des "modèles" d'exigence, ça donne envie de se surpasser.
Être capable de demander pardon, de reconnaître ses torts, ses erreurs et même ses fautes ! Ca veut dire qu'on a une morale. Ceux qui nient toujours leurs responsabilités sont des immatures ou des pervers.
Ne vous forcez plus à aller tenir la main à une bonne copine en pleine déprime ou à prendre des cours de tennis pour faire plaisir à votre homme. Tout ce que vous faites parce que vous vous sentez obligée de le faire, vous le faites mal. Ça vous donne une mauvaise image de vous. A chaque fois, vous vous mettez mortellement en situation d'échec.
Quand quelqu'un vous aime bien, il ne voit ni vos faiblesses morales ni vos défauts physiques sauf si vous les grossissez à la loupe. Ne dites pas non plus à votre compagnon : "Tu aurais vu les seins que j'avais avant, mon ex était comme un fou !" Forcément, il pense : "Quel dommage que je ne l'aie pas rencontrée quand elle avait dix-huit ans. Maintenant c'est une deuxième main."