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3.83/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/01/1954
Biographie :

Gilles Candar est un historien français, spécialiste des XIXe et XXe siècles et des gauches françaises.

Il est président de la Société d'études jaurésiennes depuis 2005, à la suite de Madeleine Rebérioux (1920-2005). Il a publié plusieurs recueils de textes choisis de Jean Jaurès.

Il est chargé de la coordination des Œuvres de Jean Jaurès chez Fayard (huit volumes parus en 2000, 2001, 2009, 2011, 2012 et 2013 sur dix-sept prévus au total). Il est aussi membre depuis 1992 du comité de rédaction de la revue Mil neuf cent : Revue d'histoire intellectuelle et du conseil d'administration de l'association Ent'revues.

Responsable du secteur éducatif du musée d'Orsay (1995-2003), il a été professeur d'histoire en hypokhâgne et en khâgne (classes préparatoires littéraires) au lycée Montesquieu du Mans (Sarthe) (2006-2016) après l'avoir été au lycée Gabriel-Guist'hau de Nantes (2003-2006).

Il a eu une activité militante soutenue, à la Ligue des droits de l'homme (président de la section d'Antony), au PCF, puis au PS notamment. Il a été conseiller municipal socialiste d'Antony de 1989 à 1995 et membre du conseil politique du club "Gauche avenir", de 2007 jusqu'à la mise en sommeil de l'association en 2015.

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Source : Wikipédia
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Avec son score au premier tour des élections législatives, la Nupes est devenue la première force d'opposition du pays. Première force d'opposition et donc premier ennemi à abattre pour la coalition "Ensemble" portée par LREM, qui n'a pas manqué d'accuser les candidats de la Nupes "d'anarchistes d'extrême-gauche" (déclaration d'Amélie de Montchalin). Nupes : ancienne gauche ou nouvelle radicalité ? Pour en parler, Guillaume Ener reçoit l'historien Gilles Candar et le philosophe et ancien ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon. #nupes #politique #législatives2022 _______________ Découvrez tous les invités des Matins de Guillaume Erner ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Rien ne permet de penser que Longuet pratiqua l'Union sacrée dans les premiers temps de la guerre [1914] autrement que ses camarades, une Union sacrée qui devait être comprise comme une trêve dans les luttes politiques et sociales afin de se consacrer à la défense du payse, sans pour autant que les uns ou les autres renoncent à leurs idées. Un bon exemple en est fourni, en ce qui le concerne, par ce qu'il écrit au moment de la mort de Péguy. Tandis que Barrès exaltait dans l’Écho de Paris la vérité de la pensée de Péguy, Longuet soulignait seulement qu'il (saluait) « la mémoire de cet écrivain de race, de ce « militant qui fut le camarade de beaucoup d'entre nous », mais il se contentait de lui pardonner «  ses erreurs de pensée pour son rare talent et son incontestable bravoure ». Il ne l'en absolvait pas pour autant, il ne les reconnaissait pas pour vérités.
L'adhésion à l'Union sacrée ne signifiait donc en aucune façon d'adopter les positions nationalistes.
Page 49 Jean Longuet et l'Union sacrée, par Jean-Jacques Becker
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Il serait vain de chercher dans un passé mythifié une belle unité qui n'a évidemment jamais existé. L'union des gauches fut et reste toujours en devenir, à construire.
p.145
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Lors des débats à la fois politiques et savants qui ont marqué il y a quelques années le bicentenaire de la révolution française, les adversaires de cette célébration, adversaires donc de notre Révolution et de la "tradition républicaine" qui en est issue, ont souvent opposé notre extrémisme français, souvent sanguinaire, au caractère modéré de la République américaine dans laquelle le régime est une référence pour tous et où la Constitution n'évolue que pas à pas et dans les formes prévues par elle. Le contraste est avéré. Mais d'où vient-il ? L'école de François Furet, expert en histoire intellectuelle, tendait à l'expliquer surtout par des idéologies : l'Amérique aurait le mérite d'être "libérale" (ce qui est "bien") et la France républicaine, le tort d'être "jacobine" (ce qui est "mal"). Osons penser que la différence nous paraît tenir plutôt, ou surtout, aux circonstances historiques. La République américaine a vécu à peu près tranquille parce qu'elle a, dès sa naissance, renvoyé en Angleterre, avec les armées vaincues de Georges III, la seule force contre-révolutionnaire consistante. La République française, elle, a grandi dans un siècle d'affrontement avec, en face d'elle, voire mêlée à elle, la France contre-révolutionnaire.
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