Le gangster qui exerce dans une grande ville est un homme traqué et séparé mais il partage le pain des hommes. Dans les cafés, au restaurant ou dans la rue, il croise et fréquente des vivants. Il a une vie sentimentale et s’il doit adresser un message à un collègue, il fait la queue au guichet de la poste, avec d’autres clients, pour acheter son timbre. Il lutine la boulangère, il a de l’amitié ou de la haine pour son voisin d’autobus. Bref, il a beau être engagé dans l’inhumain par l’horreur de sa profession, il est un homme.