Le drap grossier de son uniforme bleu délavé est constellé de boue et de sang séchés. L’homme range son fusil parmi les parapluies puis s’avance dans la pièce ; il prend sa tête à deux mains, la dépose délicatement sur la commode. Il se retourne, s’approche du lit et s’allonge tout habillé à son côté. Il sent la fraise et la mort. Surtout la mort. Une sirène hurle dans le lointain.