La nuit tombait. Pas un arbre, pas une bicoque, rien ne rompait la monotonie de l'immense plaine onduleuse et balayée par le vent. Seuls les champs se succédaient à l'infini, et on les imaginait sans peine transformés en un frémissant océan de blés d'or ; mais le pus éclatant des soleils de l'imagination n'arrivait pas à réchauffer les cœurs gelés par cette accablante tristesse. p. 124