Grégoire Loyau

Qu’il est bon de trouver des contes et légendes venu de l’Océan indien, j’en ai lu vraiment beaucoup venu de France métropolitaine, d’Asie, d’Amérique mais les Dom TOM sont très peu voire pas du tout représentés. Pourtant il y a de quoi inspirer 24 artistes qui nous offrent ici 19 histoires drôles ou effrayantes sous la forme de bandes dessinées fantastiques.

C’est écrit en créole pour beaucoup mais ça reste tout à fait compréhensible pour un zoreille comme moi, je suis né à la l’île de la Réunion mais je n’y ai pas grandi, mais avec cette BD, je me suis senti proche de mes origines.

Pour chaque illustrateur ou illustratrice, il y a un petit résumé juste avant la BD, pour le ou la présenter. C’est une bonne idée je trouve, surtout que c’est écrit avec humour. J’ai particulièrement aimé « La dame blanche de la route du Littoral », déjà car c’est une histoire universelle mais aussi parce que ça me rappel mon propre vécu. Et oui, j’ai déjà vu une dame blanche ! Du moins c’est ce que ma mémoire d’enfant a retenu.

Les dessins sont tous différents, ce qui fait aussi le charme de ce recueil, on identifie facilement le style de chacun des artistes. En bref, c’est une belle découverte, surtout pour un fan de contes et légendes comme moi.

Chen ressemble à un bouddha chinois. Un petit bonhomme rond qui vit selon les rites du monastère. Un jour tout est chamboulé et on lui confit une mission d'importance. Pour l'aider dans sa quête, il porte un collier de jade qui le guidera à l'oeuf du dragon. Bien entendu, dès le début, il doit faire face à un ensemble d'ennemi plus futé les uns des autres. Il arrive presque tous à les contrer. Une grosse poitrine et certains principes s'envolent. Heureusement qu'il a une révélation qui change les choses. Il poursuit une jeune fille, est-ce la voleuse? On dirait que non. Qui est-elle alors? Nous n'en saurons pas plus. C'est le premier tome qui pose les bases d'une série. Du moins, c'était la volonté première car la suite ne verra jamais le jour malheureusement. Bien qu'il y avait du potentiel, quelque chose à empêcher sa poursuite. Nous ne saurons pas ce que voulait cette demoiselle acrobatique et gentille. C'est souvent le souci avec les premiers albums, l'éditeur souvent selon le nombre de ventes, arrête la publication. On peut s'étonner de la taille de l'album assez grand qui impose des cases très importante. Cela n'apporte rien de plus ni à l'histoire et ni à la lecture. Une parenthèse de lecture sympathique qui ne mérite pas de rester dans les anales.