Grégoire de Nazianze, ou « de Naziance », dit « le Jeune », ou encore Grégoire le Théologien,est un théologien et un docteur de l'Église.
Il est le fils de Grégoire l'Ancien. Après de brillantes études littéraires à Césarée de Cappadoce, Césarée de Palestine, Alexandrie et Athènes, il reçoit le baptême vers 358. Ordonné prêtre vers 362, il devient évêque de Nazianze en 372. Les qualités humaines et religieuses de Grégoire, et les nombreux discours remarquables qu'il prononça, lui assurèrent vite un brillant rayonnement. Toutefois sa politique, pourtant prudente, de même que sa doctrine trinitaire soulevaient des objections. Bien qu'élu président du concile de Constantinople (381), il ne se trouva pas d'accord avec le Credo qu'on y proposait. En effet, il eut voulu une proclamation beaucoup plus nette de la divinité et de la consubstantialité de l'Esprit.
Grégoire de Nazianze fut l'ami intime de Basile le Grand et de Grégoire de Nysse.
Docteur de l'église par le pape Pie V en 1578. Il est vénéré tant par les catholiques que par les orthodoxes.
Ses reliques, transférées à Rome au VIIIe siècle pour éviter leur destruction lors de la querelle iconoclaste, ont été données par le pape Jean-Paul II au patriarche Bartholomée Ier de Constantinople, en 2004, dans une volonté de réconciliation entre catholiques et orthodoxes
Vivre au-dessus des apparences. Méditer en soi les reflets de la Divinité, toujours purs et sans mélange avec les formes terrestres qui errent en tous sens. Être le miroir sans aucune souillure de Dieu et des choses divines.