Au lieu de m’asseoir calmement au bord du précipice et admirer le paysage, j’ai passé ma vie à me lamenter sur le fait que je ne voulais pas sauter alors que jamais personne ne me l’avait demandé. Cela me procure quelques regrets, dont celui de ne pas avoir profité pleinement du voyage. Ces regrets sont cet hommage à ce moi mécanique dont je me libère aujourd’hui.
Ne croyant pas avoir le temps, je ne l’ai pas pris. Un cul-sec au millésime de la vie.