AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.02/5 (sur 22 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Haleyville, Alabama , le 28/11/1947
Mort(e) à : Ithaque Grèce , le 29/01/1993
Biographie :

Gustav Hasford est un écrivain américain.
Il a été correspondant de guerre dans le corps des Marines pendant la guerre du Vietnam. Son livre The Short-Timers a servi comme point de départ au film Full Metal Jacket.de Stanley Kubrick.
Hasford a écrit aussi des nouvelles de science-fiction. Il a été accusé d'avoir emprunté sans les rendre un très grand nombre de livres dans des bibliothèques américaines, anglaises et australiennes.
Il a écrit un autre roman The Phantom Blooper,


Source : http://en.wikipedia.org
Ajouter des informations
Bibliographie de Gustav Hasford   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Personne ne se demande pourquoi nous nous marrons, parce que personne ne tient à le savoir. Les civils ne retiennent de l'horreur de la guerre que les tripes et l'hémoglobine. Mais la laideur de l'être humain... la laideur du sourire qui a intégré la mort... la guerre est laide parce que la vérité est parfois laide et la guerre est tout ce qu'il y a de plus sincère. Et le visage du Viet-ncong dit cette vérité sans fard. Et la face noire de la mort frappe chacun de tes frères de la foudre purificatrice de la mort.
Commenter  J’apprécie          60
- Oui, mais le Grand Sachem est un mec correct. Bien sûr, c'est un "pro", il bosse avec le système, mais au moins il ne nous les pompes pas avec ses lubies. Il file des perms aux grognards quand il peut. Non, le chef, c'est pas vraiment un rempilé; c'est un Marine de carrière. Les rempilés, tu peux les reconnaître, c'est une race à part. Un rempilé, c'est quelqu'un qui profite de sa position d'autorité qu'il ne mérite pas pour en faire baver aux autres. Des rempilés, il y en a plein dans le civil.
Commenter  J’apprécie          50
- Mon capitaine, je me suis élevé au rang de caporal grâce à mon génie militaire, tout comme Hitler et Napoléon. Mais je ne suis pas un sergent. Au fond, je crois que je ne suis qu'un grognard,
Commenter  J’apprécie          50
Si tu tues par plaisir, t'es un sadique. Si tu tues pour le fric, t'es un mercenaire. Si tu tues par plaisir ET pour le fric, t'es un Marine.
On devient ce qu'on fait .
Commenter  J’apprécie          30
Le sergent Gerheim a gagné la croix de la marine à Iwo Jima, nous dit-il. Il l’a obtenue pour avoir appris à de jeunes Marines comment on doit saigner, explique-t-il. Les Marines sont censés saigner sans faire d’éclaboussures, en petites flaques bien propres, bien nettes parce que les Marines sont disciplinés. Pas comme les civils et les membres d’armes inférieures qui répandent leur sang partout comme de vulgaires pisse-au-lit.
Commenter  J’apprécie          10
History is a Frankenstein's monster puppet whose strings are manipulated by the White House. Indians are murderous red devils who spitefully built their villages on top of gold deposits and in the paths of railroads and were unwholesomely partial to captive white women. Confederate soldiers are un-wholesomely partial to black women and had nothing better to do than whip Uncle Tom to death and sell black babies down the river. The Russians, who have never fired so much as a pea-shooter at an American soldier, and who have never taken a cupful of American soil, and who lost twenty-five million people saving the world from Adolf Hitler, are an Evil Empire spawned by Satan, and are our worst enemies on the planet. Because of our history, we drop bombs bigger than Volkswagens onto barefoot peasants twelve thousand miles from home and call it self-defense.
Commenter  J’apprécie          00
Le courrier, s’il y en a, ne viendra pas de nos bien-aimées. Les rares lettres d’Amérique diront, comme celles que je porte dans mon sac à dos et que je n’ai pas encore ouvertes : Écris plus souvent fais attention si tu crois que c’est dur là-bas acheté une voiture d’occasion génial ton article maman reçoit trois piqûres par jour rien de bon à la télé n’écris plus de lettres déprimantes si tu pouvais m’envoyer cinquante dollars des nouveaux meubles dans le salon une bague dépêche-toi, mon vieux, elle est enceinte, fais très attention écris plus souvent, et cetera et cetera. Et quand tu lis ça, t’as la sensation que c’est tout ce monde pourri qui vient de t’envoyer un faire-part de rupture.
Commenter  J’apprécie          00
Nous approchons de Hué, le mitrailleur fume de la marijuana et tire avec son M-60 sur un paysan qui travaille dans les rizières. Le mitrailleur a les cheveux longs, une moustache broussailleuse et porte une chemise de sport hawaiienne déboutonnée où des centaines de vahinés jaunes dansent le hoola-hoop.

Le hameau que nous survolons est dans une zone de tir autorisé – ça veut dire que n’importe qui peut tirer n’importe quand et pour n’importe quelle raison. Nous regardons le paysan courir dans la boue. Il sait une seule chose : que sa famille a besoin de riz pour manger. Maintenant il sait aussi que les balles sont en train de le déchiqueter.

Il tombe, et le mitrailleur se marre.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’y a pas de cadavres aux mains attachées dans le dos. Toutefois, les croque-morts sud-viets nous jurent qu’ils ont vu des corps ainsi ligotés dans d’autres charniers. Alors, j’emprunte du fil de fer à des bidasses gouvernementaux et je tasse les macchabées les uns contre les autres, faisant craquer leurs os desséchés. Je ficelle ainsi une famille, composée d’individus ramassés au hasard dans la masse des morts – un homme, une femme, un petit garçon, une petite fille et, bien sûr, leur chien. Petite touche finale, artistique : je ligote les pattes du clébard.
Commenter  J’apprécie          00
La vieille mémé viet qui nous vend des Cocas porte un chapeau blanc en cône. Elle s’incline respectueusement à chaque parole que nous prononçons. Elle piaille et caquette comme un vieil oiseau noir. Elle nous montre ses dents noires. Elle est très fière de ses dents. C’est certainement à force de mâcher du bétel qu’elle a des dents aussi noires. Nous ne comprenons pas un mot de ce qu’elle jacasse, mais la haine congelée dans son sourire dit clairement : « Bah ! les Américains sont peut-être des trous du cul mais ils ont du pognon. »
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gustav Hasford (35)Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Roth ou Paul Auster

La tache ?

Philip Roth
Paul Auster

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..