Quant à ses enfants, la charité des hôpitaux les ramassera peut-être ; on les élèvera dans une crainte religieuse des autres hommes, on les séquestrera de la société. On leur donnera un habit s'ils ont froid, un morceau de pain s'ils ont faim.
Mais leurs larmes ?
Oh ! Elles resteront longtemps à couler sur leurs visages, elles creuseront leurs joues... Les enfants des riches en passant leur jetteront parfois quelque or bien brillant, avec un rire d'ironie.
Et puis, devenus hommes, ils machineront des crimes en haine de cette société qui les a maudits parce qu'ils sont les fils du maudit !